dimanche, 30 avril 2023
100 jours de colère: les syndicats français menacent le tennis, le cinéma et la Formule 1
100 jours de colère: les syndicats français menacent le tennis, le cinéma et la Formule 1
Augusto Grandi
Source: https://electomagazine.it/100-giorni-di-collera-i-sindacati-francesi-minacciano-tennis-cinema-e-formula-1/
100 jours de colère. Les syndicats français réagissent à la déclaration de Macron qui avait parlé de 100 jours d'apaisement. Et la colère des transalpins pourrait sanctionner trois événements prestigieux : le tournoi de tennis de Roland Garros, le Festival de Cannes et le Grand Prix de Formule 1 de Monaco. Avec la menace d'éteindre les lumières et de tout arrêter.
Car il est facile de demander une période d'accalmie, comme le fait le président, après avoir imposé une réforme rejetée par la majorité des Français. Il n'a pas demandé une confrontation préalable avec les forces sociales, avec les corps intermédiaires. Non, il s'en est tranquillement foutu, il a insisté sur la réforme, il a poursuivi son chemin et ce n'est qu'après, quand les jeux étaient faits, qu'il a demandé une discussion. Oui, mais discuter de quoi, si on ne peut pas toucher à la réforme ?
En échange du remaniement certain, il a proposé de commencer à évaluer les possibilités d'un nouveau modèle de travail. Ce qui, en pratique, ne veut rien dire. La certitude d'une augmentation de l'âge de la retraite en échange d'un discours vague sans aucune certitude. Ce n'est pas vraiment une offre généreuse. Et début mai, nous pourrons voir la reprise de la colère syndicale ou la résignation du peuple français après les luttes des gilets jaunes suivies des luttes contre la réforme.
Avec une curiosité pour les deux camps : l'expression "100 jours" dans une Italie désormais dépourvue de culture historique ne dit rien ou presque. Mais en France, les 100 jours rappellent ceux de Napoléon après son retour de l'île d'Elbe. Et ils ne se sont pas bien terminés...
15:01 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cgt, luttes syndicales, luttes sociales, france, actualité, europe, affaires européennes, emmanuel macron | | del.icio.us | | Digg | Facebook
La revue de presse de CD - 30 avril 2023
La revue de presse de CD
30 avril 2023
Revue de presse garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle
LA CITATION DE LA SEMAINE
« Le journalisme véhicule en soi la potentialité de devenir l’une des monstruosités et des tromperies les plus effrayantes qui aient jamais frappé l’humanité. Cette horrible transformation se produira à l’instant exact où les journalistes comprendront qu’ils peuvent devenir une aristocratie. »
(Gilbert Keith Chesterton, The Speaker, 17 août 1901.)
EN VEDETTE
Les armes biologiques sont développées malgré les traités internationaux
Chirurgien et auteur du livre « La chimère qui a changé le monde », le Professeur Joseph Tritto préside depuis 2000 la WABT (World Alliance for Biomedecine & Technology), un organisme créé en 1997 sous l'égide de l'Unesco ayant pour mission de s'occuper du transfert de technologie médicale aux pays en voie de développement. Il s'est intéressé au développement des biotechnologies permettant la recherche de traitements médicaux en même temps que le développement d'agents bactériologiques à usage militaire à travers les expériences de « gains de fonction ». Selon lui, l'arme biologique est bien plus flexible et tactique que l'arme nucléaire. Dans un français parfait, le Professeur Tritto évoque dans le détail la « proximité » existant entre l’industrie du médicament et le complexe militaro-politique, la recherche biomoléculaire pouvant mener à la création d'armes militaires. Revenant et dénonçant l'histoire et le narratif de l'épisode de SARS-Cov1 en 2002, ainsi que le MERS, il explique avec clarté la genèse du SARS-Cov2, dévoile les compromissions entre Big Pharma et les gouvernements occidentaux et rend hommage aux travaux du regretté Professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine. Pour qui veut comprendre l’évolution de l’industrie pharmaceutique et les contournements des réglementations internationales visant à protéger les populations des dérives de la recherche sur les armes biologiques à vocation militaire. Ce qu’il qualifie de « bio crime ».
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/le...
AFRIQUE
Stephen Smith : « Comme l’Europe, l’Afrique du Nord ne voit que le début des migrations subsahariennes »
En février dernier, le président tunisien s’est attiré l’opprobre international pour avoir fustigé les « hordes de migrants clandestins » venues de l’intérieur de l’Afrique pour « changer la composition démographique » de son pays. Cette prise de position est révélatrice du défi migratoire qui se posera aux pays d’Afrique du Nord dans les années à venir, décrypte le professeur d’études africaines à l’université Duke aux États-Unis. Stephen Smith est l’auteur de l’essai remarqué La Ruée vers l’Europe cher Grasset.
Lefigaro.fr
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Congo / Rwanda, les massacres oubliés. Podcast avec Charles Onana
Depuis le génocide de 1994 au Rwanda, des massacres de populations se déroulent dans l’est du Congo. Près de 10 millions de morts, une instabilité politique et diplomatique constante, dans une région qui aiguisent les appétits des puissances. Charles Onana a enquêté sur ces massacres et il délivre une étude fouillée de ce drame humanitaire. Docteur en sciences politiques, Charles Onana est l’auteur de plusieurs enquêtes sur le Rwanda. Il vient de publier Holocauste au Congo. L’Omerta de la communauté internationale (L’Artilleur).
revueconflits.com
https://www.revueconflits.com/podcast-congo-rwanda-les-ma...
ALLEMAGNE
Baerbock en Chine : un éléphant dans le magasin de porcelaine de la politique étrangère
L'impérialisme occidental en matière de droits de l'homme plutôt que la défense des intérêts allemands - la visite d'État de la ministre des Affaires étrangères en Chine s'est soldée par des tensions diplomatiques. Au lieu d'entretenir les relations, Baerbock a profité de sa visite pour éructer des leçons de morale. L'affront à la Chine n'est pas resté sans réponse.
euro-synergies.hautetfort.com
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/04/20/b...
CHINE
Taïwan : les Chinois sont-ils (trop) gentils ?
La discussion sur Press TV, Iran, peu après midi aujourd’hui, s’est concentrée sur les plans annoncés par l’administration Biden pour fournir à Taiwan des missiles Harpoon. Même si la livraison ne commencera pas avant plusieurs années, la publication de ces plans par Bloomberg hier en fin de journée ne pouvait pas tomber à un plus mauvais moment pour les intérêts américains : précisément au milieu de la visite de quatre jours du ministre chinois de la défense, Li Shangfu, à Moscou. Ce calendrier donne aux Russes et aux Chinois l’occasion idéale de discuter de scénarios de réponse commune à la menace que ces missiles feraient peser sur les ambitions chinoises de réunification avec Taïwan, par la force si nécessaire. Il rapproche également les deux pays, au détriment de la sécurité nationale américaine.
lecridespeuples.fr
https://lecridespeuples.fr/2023/04/28/taiwan-les-chinois-...
Comprendre Taïwan : un regard historique
Alors que Taiwan suscite les passions de l’actualité, notamment à la suite d’un récent exercice « d’encerclement total » de l’île par Pékin, un regard historique permet de mettre en lumière l’origine des tensions entre les deux pays.
revueconflits.com
https://www.revueconflits.com/comprendre-taiwan-un-regard...
COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)
Les Fact Checkers : Faux gardiens du temple de la vérité
Ils sont partout et scrutent le moindre écart avec ce qu’ils considèrent comme étant la vérité. Ils dégoulinent de fausse objectivité et aiment narguer leurs cibles d’un air supérieur plein de suffisance et d’autorité morale. Plus aucune information ne peut circuler sans passer par leur prisme supposé bienfaiteur. Ils envahissent tous les supports médiatiques depuis quelques années et sont la plus insupportable des unités chargées d’assurer la domination des médias de grand chemin. Bienvenue dans l’univers des fact-checkers !
reseauinternational.net
https://reseauinternational.net/les-fast-checkers-faux-ga...
Rudy Reichstadt. L’anti complots complotiste pris dans l’affaire des fonds Marianne
Omniprésent dans les médias, l’ambitieux Reichstadt sait se rendre indispensable, fort de l’expertise qu’il s’auto-attribue. Au même titre que celle des Décodeurs du Monde, dont il est le pendant, sa parole est d’or (c’est du plaqué) dès lors qu’il s’agit de séparer le bon grain de l’ivraie et d’éduquer les générations futures aux médias. Arbitre du vrai, il s’ingénie à confondre le complotisme et le scepticisme pour mieux grossir le phénomène qu’il étudie, et le fait vivre. S’attirant les foudres de l’extrême-gauche et de la droite de la droite, le funambule Reichstadt poursuit sa route sur la fine ligne de crête qu’il s’est tracée, celle qui mène droit à la triple reconnaissance académique (à laquelle ses maigres titres universitaires ne le prédisposaient pas), communautaire (son discours rencontrant un écho certain dans la communauté juive) et gouvernementale (que ce haut fonctionnaire contrarié obtient alors que Manuel Valls, son modèle à gauche, est Premier ministre). Lors de l’affaire des « fonds Marianne » détournés hors de leur objet, son association aurait heureusement bénéficié de 60.000 euros, plus quelques babioles via la LICRA.
ojim.fr
https://www.ojim.fr/portraits/rudy-reichstadt/?utm_source...
Covid : les ratés du traitement
De Gaulle aurait dit : « des chercheurs qui cherchent, on en trouve, mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche ». Désolé, des chercheurs qui cherchent, on n’en trouve plus chez nous, mais on en trouve dans les pays plus pauvres. Chez nous on en trouve dans les grands laboratoires, mais ils cherchent le profit avant le résultat. Pendant que les pays occidentaux interdisaient non seulement de trouver mais aussi de chercher un traitement efficace contre le Sars-Cov-2, faisant confiance aux grands laboratoires pharmaceutiques pourris de multiples condamnations pour fraudes dans leurs résultats et publications, les pays dits pauvres, c’est à dire sans intérêt financier pour les laboratoires pharmaceutiques, ont eu une approche beaucoup plus intelligente. Ils ont cherché dans leur pharmacopée ancestrale, ce qui pouvait être efficace, compte tenu des propriétés pharmaceutiques de chaque produit.
covid-factuel.fr
https://www.covid-factuel.fr/2023/04/22/covid-les-rates-d...
DÉCONSTRUCTION/SCHIZOPHRÉNIE/DÉBILITÉ
Le Planning familial plane avec nos impôts
Le vent tourne. Après la Ligue des droits de l’homme, c’est le Planning familial qui est sur la sellette. Une tribune publiée le 16 avril dans Le Point met en garde contre les actions de cette association : « Nos enfants, nos adolescents sont en danger. » Elle est signée par une centaine d’intellectuels et de médecins (tels le professeur Israël Nisand, Élisabeth Badinter, philosophe, Michèle Tribalat, démographe, Didier Sicard, médecin, ou l’ancien ministre de la santé Jean-François Mattei). Ces personnalités accusent le Planning d’« intoxiquer » la jeunesse à grand renfort d’idéologie « transactiviste » (qui tient pour néfaste la désignation par la sexualité corporelle : ainsi il ne faudrait plus parler de « femmes » mais de « personnes menstruées », ni d’« hommes » mais de « personnes qui ont des testicules »). Cette tribune préconise l’arrêt des subventions au Planning familial (2,8 millions d’euros par an venant de l’État et de diverses collectivités), ce qui a piqué au vif la présidente du Planning, Sarah Durocher, qui dénonce une « pure opération politique » (de fait, le sujet est éminemment politique – d’où son importance !).
laselectiondujour.com
https://www.laselectiondujour.com/le-planning-familial-pl...
Les pâtes carbonara sont-elles sectaires ?
Notre époque a sans doute les polémiques qu’elle mérite. Mais, parfois, sous des abords vains et légers, peuvent se dissimuler de vraies questions. Cela a été récemment le cas lorsque la marque de pâtes italienne Barilla a profité du « Carbonara Day 2023 », le 6 Avril dernier, pour présenter une initiative baptisée « Open carbonara ». Une version inclusive et multiculturelle de la carbonara, selon elle. « En tant que marques de pâtes, Barilla s'efforce de faire du monde un endroit plus inclusif en s'appuyant sur notre conviction que la nourriture est un pont qui relie les gens de tous les horizons, a ainsi expliqué pour l’occasion Ilaria Lodigiani, vice-présidente marketing monde chez Barilla. Nous voulions créer une recette à la fois accessible et conforme à différentes restrictions alimentaires (…), promouvoir l'inclusivité alimentaire. » En effet, selon une enquête réalisée par Barilla, 58% de sondés estimeraient que les restrictions alimentaires empêchent de proposer des « expériences culinaires partagées ». D’aucuns auraient appelé cela… un repas ! Ainsi, deux Américains sur cinq (43 %) ont déclaré préférer ne pas inviter leurs amis ou leur famille à un repas en raison du défi de répondre aux différentes contraintes alimentaires de chacun. Apparemment, préparer une variante d’un même plat pour manger ensemble ne semble plus dans l’air du temps, ou trop simple.
laselectiondujour.com
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DÉSINFORMATION/MÉDIAS/CORRUPTION/CENSURES
Affaire Ursula von der Leyen : quand les médias français méprisent le devoir d’informer
Après une plainte pénale déposée en Belgique contre la présidente de la Commission européenne, l’affaire dite des SMS prend une nouvelle tournure. Le juge chargé de l’instruction devra maintenant avoir accès aux messages échangés en catimini entre Ursula von der Leyen et Albert Bourla, le PDG de Pfizer. Du fait d’une suspicion de négociation « hors cadre » d’un méga-contrat d’achat de vaccins, ne pas livrer ces SMS considérés comme des documents administratifs constituerait une infraction pénale. Dans le cas de leur destruction, la présidente von der Leyen, en tant que dépositaire de l’autorité publique, devra s’expliquer devant la justice. Le rebond de cette affaire, qui pourrait révéler l’existence « d’un pacte de corruption », selon l’avocate française Diane Protat, n’est aucunement évoqué dans la presse française, à de rares exceptions près dont France-Soir et l’Humanité. Mais où est passé le devoir d’informer ?
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/politique/affaire-ursula-von-de...
Le Monde Diplo attaqué par la gauche atlantiste
Mensuel de qualité, Le Monde Diplomatique ne ménage pas ses confrères et la « bienpensance » de son propre camp. Aujourd’hui, ce journal très marqué à gauche est mis en cause pour sa gestion sociale par Libération — atlantiste grand teint – qui se réjouit de certaines tensions au sein du mensuel.
ojim.fr
https://www.ojim.fr/le-monde-diplo-attaque-par-la-gauche-...
Portraits Ojim / TVL : Xavier Niel
L’OJIM a signé un accord avec la chaîne de télévision TVL pour présenter dans chaque émission i‑média de Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin, un « portrait piquant » en moins de 3 minutes. Voici le troisième avec Xavier Niel.
ojim.fr
https://www.ojim.fr/portraits-ojim-tvl-3-xavier-niel/?utm...
Revue de presse RT du 16 au 22 avril 2023
Notre exercice hebdomadaire de ré/désinformation grâce au média Russia Today. Au sommaire de ce numéro : l’UE impose son diktat même sur l’alimentaire ; les transports allemands en grève ; les fonds spéculatifs s’enrichissent grâce à la crise en Ukraine ; Poutine et l’OPEP+ ; les problèmes du dollar ; la Russie et l’Inde ; l’inflation russe tombe à un peu plus de 3 % ; Lula et la crise en Ukraine ; désarroi dans l’armée ukrainienne ; France 24 censurée par Kiev ! ; la Chine et la conscription militaire ; Medvedev critique le Premier ministre polonais.
lesakerfrancophone.fr/
https://lesakerfrancophone.fr/revue-de-presse-rt-du-16-au...
ÉCOLOGIE (même si, parfois, il n’y a pas que des zozos !)
Le monde écologique : un monde de quotas et de contraintes
Les différentes propositions révèlent l’obsession croissante pour le contrôle de la vie des citoyens au nom de la transition écologique qui menace la liberté des choix alimentaire et énergétique. La France n’a pas de pétrole, mais elle a des écolos qui ont des idées. Ils ont tellement d’idées (sur tout, et surtout des idées) qu’il ne se passe plus une semaine sans que l’un ou l’autre groupe de ces frétillants militants de l’Ascétisme Pour Autrui ne pondent une vibrante tribune en faveur de nouveaux quotas ou de nouvelles restrictions qui garantiront enfin une avancée décisive de l’humanité vers un futur aussi riant que – forcément – sobre.
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/04/22/455134-le-monde-e...
ÉCONOMIE
La cupidité va-t-elle entraîner la fin du capitalisme ? La Société Générale se pose la question
L’arnaque sur les prix signifie : des prix élevés pour vous et des bénéfices records pour les grandes entreprises. Lorsque les coûts augmentent, les bénéfices augmentent aussi ??? Ce n’est pas ainsi que le capitalisme est censé fonctionner, mais c’est pourtant la tendance récente. Depuis plus d’un an, les consommateurs et les entreprises, tant aux États-Unis que dans le reste du monde, sont confrontés à une inflation tenace. Mais cette flambée des coûts n’a pas empêché les entreprises d’engranger des bénéfices records. L’an dernier, les entreprises figurant dans le classement Fortune 500 ont généré à elles seules un bénéfice record de 1 800 milliards de dollars pour un chiffre d’affaires de 16 100 milliards de dollars. Des voix situées à gauche de l’échiquier politique ont tiré la sonnette d’alarme à ce sujet – pensez à Bernie Sanders au Congrès ou à la récente mise à l’épreuve de l’ancien secrétaire au Trésor, Larry Summers, par Jon Stewart. Mais un économiste travaillant pour l’une des plus anciennes et des plus grandes banques d’investissement du monde chante lui aussi le même refrain.
lesakerfrancophone.fr/
https://lesakerfrancophone.fr/la-cupidite-va-t-elle-entra...
ÉDUCATION
IPS : la nouvelle arme de guerre contre l’excellence scolaire
La guerre à l’excellence scolaire française continue de faire rage. Elle prend des formes différentes selon les besoins du moment mais est toujours menée avec la même hargne sous couvert de bons sentiments. Aujourd’hui, cette guerre prend la forme de la nécessaire (sic) « mixité sociale » consistant à mélanger dans les établissements scolaires destinés à nos enfants, des Français de souche sans problème à des populations issues de l’immigration à problèmes, afin de réduire l’impact de ce qui reste d’un enseignement correct pour nos enfants dans des établissements de centre-ville fréquentés essentiellement par des populations à « indice de position sociale » relativement élevé, et de hisser coûte que coûte les populations issues de l’immigration à un niveau de scolarisation bien supérieur à celui de l’ensemble de la population française dite de souche.
polemia.com
https://www.polemia.com/ips-la-nouvelle-arme-de-guerre-co...
ÉNERGIE
L’EPR français en Finlande, une réussite industrielle injustement passée sous silence
Des usines ferment tous les jours en France, mais les grandes réussites industrielles, même retardées, sont passées sous silence. Ainsi, l’EPR finlandais d’Olkiluoto est enfin entré en service le 16 avril dernier, après 13 ans de retard de construction et une facture multipliée par trois…mais aussi une puissance sans précédent de 1600 MW qui va permettre d’assurer 15 % des besoins finlandais et sécuriser l’approvisionnement du nord-est de l’UE. Sans trop de bruit, donc, la France est entrée dans un club très fermé – celui des pays qui maîtrisent la construction des centrales nucléaires munies de réacteurs de troisième génération, clés en mains. Deux EPR sont déjà en service en Chine depuis fin 2018 et septembre 2019 respectivement – mais les cuves des réacteurs avaient été faites par Mitsubishi (Japon) et Donfang (Chine) respectivement, ce qui n’avait pas empêché le budget prévisionnel du chantier d’être dépassé de 60 %, deux autres devraient l’être en Angleterre, à Hinkley Point, en 2027 – au lieu de 2025 comme prévu initialement.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/04/25/219054/lepr-franca...
ÉTATS-UNIS
L'étau se resserre autour d'Hunter Biden alors que son père Joe veut se représenter en 2024
En moins d’une semaine, les révélations s’enchaînent au sujet d’Hunter Biden. Le fils paumé du Président Biden devient de plus en plus encombrant. L’affaire principale concerne le contenu de l’ordinateur portable qu’il avait oublié chez un réparateur fin 2019 : les échanges de courriels dévoilaient le montant des commissions juteuses perçues par Hunter et plusieurs membres du clan Biden en provenance de Chine et d’Ukraine (voir notre LSDJ 1853). Un des bénéficiaires portait un nom de code – le « big guy » – qui pourrait désigner le Président lui-même… Le quotidien New York Post avait parlé de cette affaire en octobre 2020, à quelques semaines de l’élection présidentielle – mais avait subi une censure de la part des réseaux sociaux et des grands médias. L’argument justifiant cette censure ? Les Russes… 51 cadres des services de renseignement publièrent une lettre dénonçant une opération de manipulation de Moscou quelques jours après que l’affaire eut fait la « une » du New York Post. Et les grands médias de largement diffuser cette déclaration en mettant en avant le pedigree des auteurs pour justifier la censure. Lors du grand débat télévisé entre Donald Trump et Joe Biden, ce dernier a utilisé ce courrier bardé de signatures pour empêcher son adversaire de le mettre en difficulté (écoutez à 7'40'' du débat). L’ancien directeur adjoint de la CIA, Michael Morell, vient de témoigner devant une commission d’enquête du Congrès que cette lettre avait été rédigée à la demande d’Antony Blinken, l’actuel Secrétaire d’État de Joe Biden.
laselectiondujour.com
https://www.laselectiondujour.com/letau-se-resserre-autou...
George W. Bush : un menteur qui a déformé le travail de la CIA pour faire avaler l’invasion de l’Irak ?
Deux anciens responsables de la CIA se sont entretenus avec Insider avant le 20e anniversaire de l’invasion de l’Irak par les États-Unis. Ils ont fait un compte rendu de première main des tentatives de l’administration de George W. Bush de déformer les renseignements et d’affirmer l’existence d’un lien entre Saddam Hussein et al-Qaïda. En fait, les preuves rassemblées par la CIA suggéraient qu’un tel lien n’existait pas.
les-crises.fr
https://www.les-crises.fr/george-w-bush-un-menteur-qui-a-...
FRANCE
André Rougé : « Il y a une ingérence comorienne à Mayotte ! »
André Rougé, député européen RN, spécialiste de l'outre-mer, dénonce auprès de BV l'opération Wuambushu (remigration des Comoriens illégalement présents à Mayotte) : une opération « très mal préparée diplomatiquement, juridiquement et législativement », témoignant de « l'amateurisme » de Gérald Darmanin. Bien qu'il y voie une bulle de respiration pour les Mahorais « terrorisés » par l'immigration comorienne, il critique une action insuffisante, rappelant les solutions proposées par Marine Le Pen : fin de la binationalité et des avoirs des dirigeants comoriens, fin du droit du sol à Mayotte, etc. Et de conclure que Mayotte et la France subissent une ingérence comorienne.
bvoltaire.fr/
https://www.bvoltaire.fr/reaction-andre-rouge-il-y-a-une-...
L’échec de la souveraineté énergétique française révélé
La commission d’enquête sur la souveraineté et l’indépendance énergétique révèle un retard considérable de la France dans ce domaine crucial
Depuis mi 2021, la crise énergétique exacerbée par le conflit russo-ukrainien nous a replongé au milieu des années 1970 quand le premier choc pétrolier avait sonné le glas des Trente glorieuses, engendrant l’apparition de l’inflation à deux chiffres, de la dette endémique et du chômage de masse. Comme souvent, il faut attendre ces situations de crise pour en analyser les causes structurelles. Telle est la louable mission octroyée à la Commission d’enquête sur la souveraineté et l’indépendance énergétique lancée à l’initiative du parti Les Républicains et présidée par l’excellent Raphaël Schellenberger, député LR de la circonscription de Fessenheim. Pour une fois, ce ne fut pas la commission de la « langue de bois » et du « politiquement correct ».
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/04/25/455063-lechec-de-...
Gaz de schiste : l’État français dissimule des importations massives depuis les États-Unis
Depuis fin 2021, la France a importé plus de 4,5 milliards de mètres cubes de gaz naturel liquéfié (GNL) issu quasi exclusivement de gaz de schiste. Ce gaz ultrapolluant a notamment été acheté par le groupe Engie, dont l’État français est l’actionnaire de référence.
disclose.ngo
https://disclose.ngo/fr/article/gaz-de-schiste-etat-franc...
Retraites : travailler plus longtemps pour toucher moins
Sauver les retraites ou sauver le capital. Pierre Le Vigan réussit à bien résumer le casse-tête de la réforme des retraites. Sommaire de l’émission : 00:00 : introduction ; 00:32 : les enjeux ; 01:01 : les paramètres ; 03:35 : les régimes publics ; 07:05 : le vrai objectif de Macron ; 11:07 : la solution à long terme ; 13:40 : robotisation, protectionnisme, économie autocentrée.
Café Noir
https://www.youtube.com/watch?v=EkJq8fjsi98
Faire entendre sa voix : une nécessité face aux asservissements
Eh oui, pour paraphraser un certain Von Moltke, les plans ne résistent pas au réel et les compulsions de nos politiciens à vouloir nous imposer des agendas de plus en plus grotesques trouvent une résistance grandissante à mesure que chaque individu est directement touché, dans sa chair ou son portefeuille, par leurs idées ridicules. Cette résistance devient à la fois plus visible et plus bruyante. Il est cependant bien trop tôt pour se réjouir. Malheureusement, la destruction programmée de nos sociétés est toujours en route, les agendas politiques sous-jacents étant encore en place. Par exemple, la loi de programmation instaurant le démantèlement des réacteurs nucléaires français n’a toujours pas été abrogée, même si des dispositions existent maintenant pour relancer un peu la filière nucléaire passablement sabotée par 30 ou 40 années de décisions politiques débiles. De même, l’Agenda 2030 est toujours dans les tuyaux avec sa cohorte de contraintes et de vexations diverses : les zones de faible émission sont toujours en cours de déploiement, les « pass carbone » ou équivalents font régulièrement l’objet de petits articulets quasi-libidineux à l’idée d’empêcher les individus de faire ce qu’ils aiment. Quant à la « ville de 15 minutes », elle n’en finit pas de ravir certaines de ces élites boboïdes déconnectées des réalités de terrain.
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/04/25/455317-faire-ente...
GAFAM/IA
Pourquoi les médias occidentaux dénoncent-ils soudain la mention « Financé par le gouvernement » de Twitter ?
Récemment, certains médias ont quitté Twitter en raison de ce qu’ils considèrent comme un étiquetage injuste, ce qui nous amène à nous poser la question suivante : où était leur indignation lorsque les mêmes règles étaient appliquées à leurs concurrents ? Où était la fureur occidentale lorsque la plateforme de réseaux sociaux apposait des étiquettes d’affiliation étatique ou de financement sur des médias liés à la Russie, à la Chine [ou à l’Iran], comme RT [ou Press TV] ? Nulle part. Qu’en était-il lorsque la plateforme étendait ce même étiquetage aux journalistes individuels contribuant à ces plateformes ? Là encore, silence radio. Ce n’est que maintenant qu’ils laissent éclater leur indignation. Qu’est-ce qui a changé ?
lecridespeuples.fr
https://lecridespeuples.fr/2023/04/23/pourquoi-les-medias...
GÉOPOLITIQUE
Ukraine : Quand Poutine et Xi Jinping s’allient contre l’Occident
Ex-membre des renseignements suisses, chef de la doctrine des opérations de la paix pour les Nations unies et chef de la lutte contre la prolifération des armes légères à l’OTAN. Au sein de l’OTAN, il a participé à des programmes en Ukraine, notamment après la révolution de Maïdan en 2014 et 2017. Auteur dernièrement de « Poutine, maître du jeu », « OPERATION Z », et « Vaincre le terrorisme djihadiste », aux éditions Max Milo. Il va sortir prochainement, toujours chez le même éditeur, un ouvrage sur le face à face États-Unis-Chine.
Ligne Droite
https://www.youtube.com/watch?v=RKgru_jAWL0
Règne du droit ou loi du plus fort ? Le droit international #1 – Lex Imperii
Depuis le renouveau du droit international en 1945, celui-ci n’a cessé de s’enrichir en textes, en conventions et en grands principes. Un petit paquet de décennies plus tard, on est en droit d’en faire le bilan… Donc dans cette première partie, on commence par une observation de l’ordre juridique international, et de ses aspects surprenants et contre-intuitifs. Parce qu’avant de se lancer dans une critique, il faut bien savoir de quoi on parle. Dans la vidéo suivante, on dressera le bilan réel de cette belle théorie juridique.
les-crises.fr
https://www.les-crises.fr/regne-du-droit-ou-loi-du-plus-f...
La CPI accuse Poutine de crimes de guerre pendant que les dirigeants US et israéliens profitent d’une impunité
Les États-Unis se félicitent des charges qui pèsent contre Poutine, mais font pression sur la Cour pénale internationale (CPI) afin qu’elle s’abstienne de poursuivre les Israéliens et les Américains.
les-crises.fr
https://www.les-crises.fr/la-cpi-accuse-poutine-de-crimes...
GEORGIE
Tentative de changement de régime en Géorgie : l'ukrainisation est-elle imminente ?
Des manifestants lancent des cocktails Molotov sur les policiers. Drapeau européen à la main, ils tentent de prendre d'assaut le Parlement. Ce qui ressemble à un scénario de guerre civile ou à une révolution de couleur, digne d'un livre d'images, s'est déroulé du 6 au 10 mars dans un État du Caucase, la Géorgie. La « pierre d'achoppement » était littéralement une proposition de loi du gouvernement géorgien visant à rendre public le financement étranger des ONG si celles-ci recevaient plus de 20 % de leurs fonds de l'étranger. Ces organisations auraient été obligées de donner au ministère de la Justice l'accès à toutes les données, y compris les informations personnelles.
euro-synergies.hautetfort.com
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/04/20/t...
IMMIGRATION/ISLAMISME/REMPLACEMENT
Mayotte. Les associations immigrationnistes contre le renvoi des clandestins
L’immigration, c’est l’apocalypse. Ce qui se passe à Mayotte en apporte la preuve. Une immigration incontrôlée débouche sur des drames pour tous. Un avant-goût de ce qui attend les pays européens quand ils se décideront ( ?) à vouloir expulser les immigrés clandestins…
polemia.com
https://www.polemia.com/mayotte-les-associations-immigrat...
Michèle Tribalat : « La population d’origine africaine en France a augmenté de 71 % en deux générations »
Chercheuse à l’Institut national d’études démographiques (Ined) et spécialiste de la question migratoire, Michèle Tribalat souligne la part grandissante de l’immigration africaine dans la population française et fustige le poids de l’idéologie dans la discipline.
lincorrect.org
https://lincorrect.org/michel-tribalat-la-population-dori...
Ne faites pas trois, mais cinq enfants !
Décidément, il y a de l’eau dans le gaz entre l’Europe et la Turquie. Il faut dire que le président Erdogan multiplie les phrases assassines et dévoile un programme nataliste dangereux pour l’Europe. Notre chroniqueuse Marie-Hélène Miauton s’en inquiète. Une déclaration qui rappelle celle de Houari Boumédienne et le ventre fécond des femmes algériennes !
Letemps.ch
https://www.letemps.ch/opinions/ne-trois-cinq-enfants
Un ancien combattant de l’État islamique s’est introduit clandestinement en Grande-Bretagne à bord d’un petit bateau en traversant la Manche, en se faisant passer pour un jeune de 17 ans alors qu’il est âgé de 42 ans, révèle le Mail on Sunday.
fdesouche.com
https://www.fdesouche.com/2023/04/23/royaume-uni-un-jeune...
ISRAËL
Les frappes de missiles qui ont tué la dissuasion israélienne
Israël est actuellement confronté à un défi unique et redoutable : une force irrégulière multi-frontale qui représente une menace plus grande pour l’État que les armées arabes traditionnelles du passé. Cette force irrégulière se distingue par l’introduction de la guerre des missiles et d’un front véritablement uni, qui ont modifié les règles d’engagement et contraint l’État d’occupation à s’adapter en toute hâte. Contrairement aux adversaires israéliens précédents, cette force irrégulière est composée de divers acteurs étatiques et non étatiques qui opèrent sur plusieurs fronts. Leurs tactiques et stratégies non conventionnelles, notamment la guérilla et la guerre asymétrique, créent un environnement de combat complexe et imprévisible pour Israël.
lesakerfrancophone.fr
https://lesakerfrancophone.fr/les-frappes-de-missiles-qui...
LECTURE
Il y a 50 ans, la prophétie d’Enoch Powell sur les ravages de l’immigration (vidéo)
Le 20 avril 1968, alors que l’Angleterre et l’Europe ne subissaient que les tout premiers assauts d’une crise migratoire qui culmine aujourd’hui avec l’arrivée massive d’extra-Européens sur le continent, Enoch Powell, brillant homme politique britannique promis aux plus hautes fonctions, avait décidé d’évoquer ses craintes avec les citoyens de son pays. Dans un discours passé à la postérité, aujourd’hui publié par La Nouvelle Librairie, il les avertissait des conséquences néfastes d’une ouverture à l’immigration extra-européenne : « Si je regarde vers l’avenir, je suis empli de sombres présages ; tel le poète romain, il me semble voir le Tibre écumer d’un sang abondant. » Celui qui était alors député de Birmingham aura payé de sa carrière politique ce discours résolument visionnaire. Aujourd’hui, le Royaume-Uni est attaqué par les terroristes islamistes et miné par un changement de population qui modifie en profondeur son identité et provoque de nombreux drames. Enoch Powell avait raison. Honneur au diabolisé.
Discours des fleuves de sang, de Enoch Powell. La Nouvelle Librairie, 2023.
Les terroristes du climat se heurtent à l'iceberg du lithium
Le mouvement écologiste autrefois titanesque est mort - écrasé par l'iceberg climatique. Le monde est passé d'un air et d'une eau propres à une énergie « propre » qui ne l'est pas du tout. Les véritables problèmes environnementaux liés aux énergies renouvelables - dommages causés par les éoliennes aux baleines et aux pygargues à tête blanche menacés, utilisation et pollution de l'eau, déchets toxiques issus de l'extraction du lithium et du cobalt - ne font même pas partie du débat. Le malheureux voyage du Titanic s'est achevé lorsqu'il a heurté un énorme iceberg immergé à 90 % sous la surface de l'eau. La poussée mondiale en faveur des véhicules électriques, qui n'a pas de plus grandes pom-pom girls que le président américain Joe Biden et le Premier ministre canadien Justin Trudeau, est comme un iceberg mortel avec de sales petits secrets cachés par des médias complaisants bien en dessous de la surface.
Le dossier spécial de Compact « Les terroristes du climat » explique comment pensent les éco-extrémistes et qui les paie. En savoir plus ici :
https://www.compact-shop.de/shop/compact-spezial/compact-...
euro-synergies.hautetfort.com
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ONG
Complexe industriel de la censure : petit guide éclairé de lutte contre la vraie désinformation
Andrew Lowenthal est essayiste, chercheur et producteur indépendant spécialisé dans le thème de « l'autoritarisme numérique ». Il est aussi co-fondateur et directeur d'EngageMedia, une organisation non gouvernementale australienne à but non lucratif créée en 2005 qui milite pour les droits de l’Homme, la sauvegarde de l’environnement mais aussi la défense des droits numériques. Depuis 2006, l’ONG propose des contenus vidéos explorant ces thématiques. Lowenthal, qui est passé par Harvard et le Massachusetts Institute of Technology (MIT), a observé ces dernières années une singulière évolution du monde de l’information, notamment de ses acteurs issus de « la société civile », dont les milieux universitaires. Là où, ironise Lowenthal, on ne devrait pas trouver « des militaires » et s’attendre au contraire à une production de l’information indépendante, ou liée à la recherche, un glissement s’est opéré. Des professeurs, des membres d’ONG, et évidemment des journalistes, au lieu d’assurer leur rôle social traditionnel de simples médiateurs de l'info ou de lanceurs d’alerte, entretiennent des rapports avec des administrations gouvernementales, des agences du renseignement, mais aussi avec l’armée. Au lieu de mener l’enquête sans conflits d’intérêts et de façon distanciée, au service de la chose publique, nombre de ces acteurs se sont recyclés dans ce que Lowenthal nomme la « lutte contre la désinformation ».
francesoir.fr/
https://www.francesoir.fr/societe-medias/complexe-industr...
OTAN
Orban pour une OTAN européenne sans les États-Unis
Le président hongrois Viktor Orban met en garde : les élites de l'UE discutent à huis clos de la création d'une « force de paix » européenne pour l'Ukraine. Dans une interview accordée à la station de radio Kossuth-Radio, du nom du combattant hongrois pour la liberté Lajos Kossuth, il attire l'attention sur les projets de l'UE d'envoyer plusieurs dizaines de milliers de soldats de la paix dans l'est de l'Ukraine afin d'imposer la paix entre l'Ukraine, soutenue par l'Occident, et la Russie. Mais le déploiement de plusieurs milliers de soldats allemands, français, italiens et venus d'autres pays européens sur un front de plusieurs milliers de kilomètres pourraient rapidement provoquer des incidents dont l'issue logique serait la troisième guerre mondiale.
euro-synergies.hautetfort.com
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PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN RIRE !
Canada : des députés hommes chaussent des talons aiguilles roses pour dénoncer les « violences faites aux femmes »
Ballets roses au Canada. Michel Audiard plus que jamais d’actualité : « Les cons, ça ose tout ; c’est à ça qu’on les reconnait ! ». Le ridicule ne tuant pas, la Gauche canadienne a réussi ce vendredi 21 avril à déclencher un bad buzz mondial suite à l’initiative de parlementaires hommes du Parti Libéral (gauche) se dandinant autour d’une table perchée sur des talons aiguilles roses. Cet acte d’une portée politique inouïe est censé dénoncer les violences faites aux femmes dans le cadre de la campagne « Hope In High Heels » (l’espoir dans les talons hauts) parrainée par un refuge pour femmes de la région de l’Ontario…
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/04/24/219001/canada-des-...
MasterClass pour Bruno Mégarbane : « Devant les personnes vaccinées, le virus bifurque pour infecter les non vaccinées »
Retour sur l'invité de, Bruno Mégarbane, à l'hôpital Lariboisière, estimait nécessaire de vacciner les enfants âgés de 5 à 11 ans contre le Covid-19. Selon M. Mégarbane, les variants du virus s'adaptaient et préféraient infecter les personnes non vaccinées, ce qui pouvait entraîner l'émergence de variants plus difficiles à combattre.
MasterClass pour Bruno Mégarbane - chef de service en réanimation médicale et toxicologique - qui a eu faux de A à Z, rien de très rassurant pour ses patients à l’hôpital Lariboisière. Fort de ses nombreuses apparitions sur les plateaux de télévision pour expliquer aux Français les avantages d’un vaccin qui peut arrêter la transmission, nous avons appris que le virus pouvait détecter un individu vacciné et changer de trajectoire pour s’attaquer exclusivement aux personnes non vaccinées. « Que fait le virus quand il arrive devant des individus vaccinés ? Il préfère aller vers les personnes non vaccinées car c’est plus facile de les infecter », a déclaré Bruno Mégarbane, le génie de la lampe hospitalière de Lariboisière. (Public Sénat du 1er décembre 2021) Vidéo.
lemediaen442.fr
https://lemediaen442.fr/masterclass-pour-bruno-megarbane-...
POLOGNE
La Pologne se prépare à la guerre - Varsovie deviendra-t-elle la plus grande puissance militaire d'Europe ?
La Pologne se prépare à la guerre : face à la défaite annoncée de l'Occident et de l'OTAN en Ukraine, la Pologne veut développer massivement son armée. Un gigantesque contrat d'armement entre Varsovie et Séoul a le potentiel de faire de la Pologne l'un des pays les plus puissants de l'OTAN après les Etats-Unis et la Turquie. Varsovie a ainsi signé un contrat pour l'achat de 1.000 chars K2 Black Panther avec la Corée du Sud - une gifle pour l'Allemagne, qui fournissait jusqu'à présent des chars Leopard 2 à la Pologne. Pourtant, cet achat de chars n'est qu'une étape supplémentaire dans la militarisation globale de la Pologne et l'escalade de la guerre en Ukraine.
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RÉFLEXIONS
La dictature, c'est quand les imbéciles ne se rendent pas compte qu'ils sont dans une dictature
La dictature, c'est quand le gouvernement s'octroie des pouvoirs spéciaux pour une durée indéterminée, quand il n'y a pas d'opposition, quand il y a un couvre-feu dans les rues, quand on ne peut sortir de chez soi que pour aller chercher de la nourriture et des médicaments et, dans tous les cas, seulement avec un permis, quand la police vous poursuit pour vous mettre des amendes, quand les rues sont quadrillées par des véhicules blindés et que des drones contrôlent le ciel.
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Les analystes occidentaux ne comprennent pas la guerre psychologique qui se déroule derrière les lignes de front ukrainiennes
Dans un article récent du Sunday Times, Mark Galeotti, professeur et auteur de plus de 20 ouvrages sur la Russie, a commenté certaines actions possibles de la Russie et de l'Ukraine dans le contexte de la guerre psychologique. Selon l'auteur, la Russie essaierait de montrer sa puissance par le biais de ses partenariats internationaux. Il cite le cas du Belarus, avec lequel Moscou a négocié un accord d'attribution d'armes nucléaires dans un avenir proche, améliorant ainsi la capacité de défense des deux pays. Pour Galeotti, cette mesure aurait pour seul but d'intimider l'Occident, ainsi que le gouvernement biélorusse lui-même, qui serait en quelque sorte contraint d'accepter les actions russes, sans indiquer la force réelle des relations entre les deux États.
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RUSSIE
Les sanctions économiques contre la Russie ont-elles échoué ? par Jacques Sapir
Le présent texte est la version française d’un chapitre qui sera publié dans un livre collectif, publié en anglais sous la direction du professeur Morad Bali (Ph.D), sous le titre Sanctions and the Impact of the Russia-Ukraine Conflict, chez Nova Science Publishers (New York). Je remercie les collègues américains, indiens et russes qui ont relu ce texte. Je suis naturellement seul responsable des erreurs et omissions.
La question de l’effet des sanctions prises contre la Russie depuis le début du conflit en Ukraine a été l’objet de nombreux débats. Elle doit désormais être posée et ce après près d’un an et demi d’application de ces dernières. Cette efficacité doit être évaluée que celle-ci soit économique ou politique, et en particulier il faut répondre à la question de savoir si la Russie a été isolée. De plus, il convient d’envisager les conséquences de long terme d’une action dont les conséquences pourraient être importantes, voire dévastatrices, pour l’organisation géoéconomique du monde.
les-crises.fr
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Discours de Sergueï Lavrov à l’ONU : les funérailles du monde unipolaire
Intervention du Ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors du débat public au sein du Conseil de sécurité des Nations unies portant sur un multilatéralisme efficace reposant sur la défense des principes consacrés dans la Charte des Nations unies. New York, le 24 avril 2023.
lecridespeuples.fr
https://lecridespeuples.fr/2023/04/27/discours-de-serguei...
SANTÉ
Sécurité du Comirnaty chez les femmes enceintes vue par le PGR du fabricant et à l’AEM, incidence sur l’obligation vaccinale des soignantes en France
Rappelons que l’AIMSIB avait porté dès mai 2022 une voix de sagesse, rejetant cet amateurisme médical qui voulait faire vacciner des femmes enceintes contre la Covid sans connaissance réelle des bénéfices attendus et encore moins des risques encourus. Le Docteur Jérôme Sainton est ingénieur, médecin et bioéthicien, il nous relate en détail les atermoiements des gendarmes du médicament et de Pfizer dans l’évaluation des effets indésirables à redouter chez ces femmes, ainsi que de leurs avis (variés) par rapport à l’intérêt de la vaccination de cette population si particulière. Quand la politique pro-vaccinale tient lieu de science de remplacement, les résultats ne se font pas attendre, ce que nous démontrerons en deux articles, voici le premier.
reseauinternational.net
https://reseauinternational.net/securite-du-comirnaty-che...
SOUDAN
Soudan : les militaires à l’assaut du pouvoir
Depuis le 15 avril, le Soudan est en proie à des combats militaires entre deux factions qui veulent s’emparer du pouvoir. Le nombre de morts ne cesse de croître et l’espoir de paix de reculer. Analyse de la politique soudanaise par Marc Goutalier.
revueconflits.com
https://www.revueconflits.com/soudan-les-militaires-a-las...
SUÈDE
Suède : colère et manifestations à travers tout le pays contre l’OTAN
Des milliers de personnes ont organisé des manifestations à travers toute la Suède pour exprimer leur colère contre l’OTAN qui tient actuellement un grand exercice dans le pays et pour dire non à l’adhésion de la Suède à cette « alliance de guerre ». Tout en tenant des pancartes et des banderoles indiquant « Non à l’OTAN », « La guerre de l’OTAN fera tuer nos enfants pour un dollar », des manifestants de 17 villes ont appelé les responsables à adhérer à la politique étrangère traditionnelle du pays qui consiste à rester à l’écart des alliances militaires et maintenir la neutralité.
french.presstv.ir
https://french.presstv.ir/Detail/2023/04/23/702073/Les-Su...
UKRAINE
Les plans américano-polonais pour l'Ukraine servent à affaiblir l'Allemagne
Vladimir Zelensky, lui-même convaincu de l'échec, avant même de commencer, d'une fantomatique « contre-offensive ukrainienne », change de ton : Artëmovsk (nom russe de Bakhmout) tombe et Kiev est contraint de négocier. A l'Ouest, on commence à en avoir assez de jeter de l'argent dans un puits sans fond et on menace d'arrêter l'aide. Kiev, qui doit rembourser les milliards qu'il a reçus jusqu'à présent et qu'il n'a pas, vend une partie de l'Ukraine pour trouver l'argent.
Le journal russe Komsomol'skaja Pravda rapporte une note du journal polonais Niezalezny Dziennik Polityczny, selon laquelle Vladimir Zelensky, conscient que la contre-offensive est vouée à l'échec et que les pressions américaines et européennes pour le remboursement des prêts ne feront qu'augmenter, cède l'ouest de l'Ukraine à la Pologne, cède donc l'Ukraine occidentale à la Pologne - il s'agit des régions de L'vov, Ternopol, Volynia et Ivano-Frankovsk - et propose à nouveau aux hommes d'affaires polonais l'achat des plus grandes industries ukrainiennes, en échange du remboursement de la dette extérieure ukrainienne, qui dépasse les 100 milliards de dollars.
http://euro-synergies.hautetfort.com
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/04/27/l...
Guerre en Ukraine. Vidéo n° 36
Il s’agit du volet de réflexion à partir de l’intervention en Ukraine sorti vendredi 21 avril. Régis de Castelnau et Sylvain Ferreira font un double point passionnant. Tout d’abord la situation militaire avec : une défaite ukrainienne évidente ? Les réactions aux États-Unis ; la déchéance française ; une Russie déterminée, une Europe divisée ; la situation sur le front. Puis, ensuite, deuxième volet avec l’accélération de l’Histoire : l’hégémon américain se disloque ; les critères de la puissance américaine ; la bataille politique autour de Trump ; l’UE fait de même avec la question polonaise ; la visite de Lula en Chine ; la visite de Baerbock ; la dédollarisation et la position de Yellen ; l’épisode Bangladesh ; la situation française ou la démocratie sans demos.
vududroit.com
https://www.vududroit.com/2023/04/guerre-en-ukraine-video...
Corruption et mauvaise gestion : la vérité sur l'adhésion de l'Ukraine à l'UE
En réaction à l'invasion russe en Ukraine, Kiev s'est vu ouvrir ostensiblement la voie de l'adhésion à l'UE l'année dernière. Officiellement, l'Ukraine est candidate à l'adhésion depuis juin 2022. Mais malgré toutes les manifestations de solidarité et les déclarations fracassantes de Bruxelles, le pays devra encore rester à l'extérieur dans un avenir prévisible. Kiev est loin de remplir les critères d'adhésion. Ce n'est pas un secret à Bruxelles non plus. Mais personne ne le dit officiellement. En revanche, les déclarations des experts et des fonctionnaires compétents sont claires : l'Ukraine n'est pas encore prête. Il y a trop de corruption, trop peu de compatibilité avec le marché intérieur européen. De plus, l'économie du pays ne serait pas assez compétitive.
euro-synergies.hautetfort.com
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/04/27/c...
UNION EUROPÉENNE
Fit For 55 : un programme suicidaire pour l’économie européenne ?
Le plan Fit For 55 de l’Europe comporte onze thèmes visant à réduire les émissions de CO2 de 55 % d’ici à 2030, mais sa complexité et son caractère irréaliste en font un programme potentiellement suicidaire pour l’économie européenne.
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/04/27/455142-fit-for-55...
Construction européenne ou destruction européenne ?
S’il est un monument qu’il soit interdit de contester, c’est bien la « construction européenne ». Mais quelle est donc cette construction ? De quoi parle-t-on lorsque l’on parle d’Europe ? Il est important de se garder de la confusion entre l’Union européenne et l’Europe. La première d’une part, ne reprend pas le brillant héritage historique ni les limites géographiques et culturelles de la seconde et n’est finalement qu’une construction bureaucratique, productrice de normes et vecteur d’une idéologie libre-échangiste néo-libérale. Or, cette Union européenne va mal. Et ses difficultés actuelles sont inhérentes à sa construction qui dès l’origine, repose sur des bases fragiles et mal définies, qui n’ont pas recueillies le consentement libre et éclairé des peuples après une information claire sur les buts poursuivis. Prenons une métaphore simple : au départ, un cahier des charges a été rédigé pour construire une maison individuelle afin d’y abriter la famille de l’Europe des six du Traité de Rome. Au bout de 70 ans, par avenants successifs au contrat, on se retrouve avec une cité HLM construite à la Dubout, ouverte aux quatre vents (les vingt-sept du traité de Lisbonne).
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/construction-...
12:36 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journaux, presse, médias, france, europe, affaires européennes | | del.icio.us | | Digg | Facebook
samedi, 29 avril 2023
Pierre Le Vigan - Retraites: travailler plus longtemps pour toucher moins
Café Noir – Un Autre Regard sur le Monde. Émission du vendredi 21 avril 2023 avec Gilbert Dawed & Pierre Le Vigan. Le sommaire et les liens des livres de Le Vigan ci-dessous. Sauver les Retraites ou Sauver le Capital
SOMMAIRE
00:00 Introduction
00:32 Les Enjeux
01:01 Les Paramètres
03:35 Les Régimes Publics
07:05 Le Vrai Objectif de Macron
11:07 La Solution à Long Terme
13:40 Robotisation, Protectionisme, Economie Autocentrée
14:38 Fin
DISPONIBLES CHEZ AVATAR ÉDITIONS
Le Choc Macron – Fin des Libertés et Nouvelles Résistances https://avatareditions.com/livre/le-c...
L’Économie de Proximité – La Solution aux Méfaits de la Mondialisation https://avatareditions.com/livre/leco...
Pour en Finir avec ce Libéralisme qui Fabrique les Crises... https://avatareditions.com/livre/pour...
LES LIVRE DE PIERRE LE VIGAN CHEZ AVATAR ÉDITIONS
Inventaire de la Modernité, Avant Liquidation https://avatareditions.com/livre/inve...
Le Malaise est dans l’Homme https://avatareditions.com/livre/le-m...
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Nicolas Bonnal: le révolte française
Le Coup de Gueule de Nicolas Bonnal, la rubrique de Café Noir du mardi 25 avril 2023. Pour une sélection de livres avec liens de Nicolas & Tetyana Bonnal voir ci-dessous.
LIVRES DE BONNAL CHEZ AVATAR EDITION Internet – La Nouvelle Voie Initiatique https://avatareditions.com/livre/inte...
Le Choc Macron – Fin des Libertés et Nouvelles Résistances https://avatareditions.com/livre/le-c...
Le Salut par Tolkien https://avatareditions.com/livre/le-s...
Louis Ferdinand Céline – La Colère et les Mots https://avatareditions.com/livre/loui...
LIVRES DE N. BONNAL CHEZ D'AUTRES ÉDITEURS Autopsie de l’Exception Française: Grandeur et Misère. (1ere ed. – Le Coq Hérétique – Autopsie de l’Exception Française) https://www.amazon.fr/dp/B0BZF8KSZG
Chroniques sur la Fin de l'Histoire https://www.amazon.fr/dp/1521035520
Dans la Gueule de la Bête de l’Apocalypse https://www.amazon.fr/dp/B09NR9QGLX
Dostoïevski et la Modernité Occidentale https://www.amazon.fr/dp/1520916736
Guénon, Bernanos et les Gilets Jaunes https://www.amazon.fr/dp/1090563531
La Comédie Musicale Américaine – Nicolas et Tetyana Bonnal https://www.amazon.fr/dp/B08NWWYBT3
Le Grand Reset et la Guerre du Vaccin https://www.amazon.fr/dp/B099TPX86L
Le Voyageur Éveillé https://www.amazon.fr/dp/2251442235
Les Territoires Protocolaires https://www.amazon.fr/dp/2876230984
Sir Ridley Scott et son Cinéma https://www.amazon.fr/dp/1521086079/
LIVRES DE TETYANA POPOVA-BONNAL Livre de Prières Orthodoxes – Tetyana Popova-Bonnal https://www.amazon.fr/dp/B09BGPCBQT
Philip Kindred Dick et le Grand Reset – Tetyana Popova-Bonnal https://www.amazon.fr/dp/B096LPVB1R
Alexandre Pouchkine – Les Contes de Fée (Trad. : Tetyana Popova-Bonnal) https://www.amazon.fr/dp/B084YZT3VX
Taras Chevtchenko – Poèmes choisis (Trad. : Tetyana Popova-Bonnal) https://www.amazon.fr/dp/B0B6XZ21XW
SITE DE NICOLAS BONNAL https://nicolasbonnal.wordpress.com/
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Robert Steuckers parle au CERS (Center for Euro-Russian Studies), Durbuy, 18 mars 2023
Centre d'études euro-russes CERS 18/19-03-2023 Table ronde : "L'opération spéciale et l'évolution du monde" avec le géopoliticien et historien Robert Steuckers. Il y a un an, l'opération spéciale russe en Ukraine a commencé. Depuis lors, le monde géopolitique a radicalement changé. Dans l'ombre du conflit, des glissements de terrain géopolitiques se produisent dans le monde entier. Pourquoi l'opération spéciale ? Pourquoi est-ce si long ? Pourquoi tant de pays quittent-ils la voie occidentale ? Les personnes présentes ont reçu une réponse claire et complète à ces questions. Le samedi 18 mars, la conférence s'est déroulée en langue française. Le dimanche 19 mars en néerlandais.
17:16 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, robert steuckers, europe, affaires européennes, ukraine, russie, géopolitique, politique internationale | | del.icio.us | | Digg | Facebook
vendredi, 28 avril 2023
Washington veut un Commonwealth dirigé par les Etats-Unis et une Europe réduite à l'état de colonie
Washington veut un Commonwealth dirigé par les Etats-Unis et une Europe réduite à l'état de colonie
Augusto Grandi
Source: https://electomagazine.it/washington-vuole-un-commonwealth-a-guida-usa-e-con-leuropa-ridotta-a-colonia/
Les marionnettistes de Joe Biden ont compris que, dans l'affrontement entre Washington et le reste du monde, il ne suffit pas d'avoir des majordomes européens. D'autant plus que des éléments pathétiques comme Ursula von der Leyen ont beau être loyaux et remuer la queue, ils sont totalement inutiles en raison de leur qualité réduite. Il faut donc aller plus loin. Et le modèle, pour l'impérialisme américain, ne peut être que celui des anciens colonialistes britanniques: le Commonwealth.
Ce modèle sera imposé aux différents pays européens, rendant une superstructure comme l'Union européenne complètement superflue. Elle commencera par les États les plus alignés, donc par la Pologne, puis passera aux pays baltes et ensuite à l'ouest, où Washington peut compter sur l'obéissance aveugle et absolue d'une bonne partie des politiciens italiens, sur toutes les lignes. Restent les obstacles, pour l'instant, de l'Allemagne et surtout de la France. Mais les obstacles peuvent toujours être levés, d'une manière ou d'une autre. Un attentat, un scandale, une enquête bien menée à l'étranger. L'Italie a bien montré - de l'affaire Mattei à Tangentopoli en passant par Moro et les années de plomb - qu'on peut agir en toute impunité.
L'important est de faire passer l'idée que la "forteresse atlantiste" est assiégée par un monde laid et mauvais et que, par conséquent, il est essentiel de s'unir en confiant la direction à un seul homme. Et, comme par hasard, cet homme siège à la Maison Blanche.
Les offensives médiatiques contre les méchants Russes, les dangereux Chinois, les Indiens fourbes, les Arabes traîtres, les Africains indignes de confiance, les Latino-Américains insolents vont donc s'intensifier. Un monde entier ennemi de la démocratie occidentale, de la liberté de louer des utérus et de vendre de la drogue, d'exploiter les travailleurs, mais seulement au nom de la démocratie. De contrôler l'information et la pensée, mais uniquement par le biais du ministère de la Vérité.
Bien sûr, faire partie de ce nouveau Commonwealth de l'Atlantique au Pacifique entraînera quelques petits sacrifices. Mais au nom de la liberté américaine, ils seront largement compensés. Un peu plus de pauvreté pour les Européens, mais très peu. D'un autre côté, les oligarques américains devront devenir encore plus forts, et il faudra bien que quelqu'un y perde. Finis les produits chinois bon marché et de mauvaise qualité ! Les produits américains de qualité médiocre mais à prix élevé arriveront. C'est le charme du maître, bébé.
Finies les habitudes désuètes et ennuyeuses de la nourriture traditionnelle, des produits typiques. Les serviteurs européens mangeront volontiers de la viande américaine bourrée d'œstrogènes, puis de la viande produite en laboratoire. De la pizza à l'ananas et du fromage sans lait, du vin sans raisin et du chocolat sans cacao. Après tout, les majordomes de l'UE ont déjà bien travaillé sur ce front.
Il est évident qu'une campagne médiatique sera lancée contre les voitures indiennes bon marché qui ont commencé à apparaître en Europe. On montrera qu'elles ne sont pas sûres. Et que font les Européens avec les voitures ? Elles polluent et drainent des ressources qui doivent être allouées à l'achat d'armes et de produits américains. Le tourisme des Européens sera éliminé, au profit des visiteurs yankees qui reprendront le Grand Tour mais sans une once de culture. Notamment parce que cette satanée culture européenne dérange les partisans de la cancel culture. Peut-être que les Forums impériaux et l'Acropole, symboles d'une puissance passée qu'il faut oublier, pourraient être rasés.
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jeudi, 27 avril 2023
Corruption et mauvaise gestion: la vérité sur l'adhésion de l'Ukraine à l'UE
Corruption et mauvaise gestion: la vérité sur l'adhésion de l'Ukraine à l'UE
Source: https://zuerst.de/2023/04/26/korruption-und-misswirtschaft-die-wahrheit-ueber-den-eu-beitritt-der-ukraine/
Kiev/Bruxelles. En réaction à l'invasion russe en Ukraine, Kiev s'est vu ouvrir ostensiblement la voie de l'adhésion à l'UE l'année dernière. Officiellement, l'Ukraine est candidate à l'adhésion depuis juin 2022. Mais malgré toutes les manifestations de solidarité et les déclarations fracassantes de Bruxelles, le pays devra encore rester à l'extérieur dans un avenir prévisible. Kiev est loin de remplir les critères d'adhésion. Ce n'est pas un secret à Bruxelles non plus. Mais personne ne le dit officiellement. En revanche, les déclarations des experts et des fonctionnaires compétents sont claires: l'Ukraine n'est pas encore prête. Il y a trop de corruption, trop peu de compatibilité avec le marché intérieur européen. De plus, l'économie du pays ne serait pas assez compétitive.
"L'Ukraine est loin d'être aussi proche de l'adhésion que les déclarations des dirigeants de l'UE le laissent entendre", a déclaré un fonctionnaire de la Commission dont l'identité n'a pas été révélée. Il n'y a guère de données solides pour étayer l'évaluation d'Ursula von der Leyen selon laquelle l'Ukraine a fait des "progrès impressionnants".
Le plus gros problème est peut-être la corruption. "Il est vrai qu'en pleine guerre, lorsque de nombreuses institutions s'effondrent, il n'est pas possible de la mesurer sérieusement", a déclaré le fonctionnaire. "Mais même avant l'attaque de la Russie, la situation n'était pas bonne".
Les chiffres de l'organisation anti-corruption Transparency International le prouvent. L'Ukraine est toujours l'un des pays les plus corrompus au monde. L'année dernière, Kiev occupait la 116ème place sur 180 dans le classement mondial, avec l'Angola, la Zambie et le Salvador. Avant la guerre, en 2019, l'Ukraine était classée 126ème.
"Les réalisations et les progrès de l'Ukraine dans les circonstances les plus difficiles d'aujourd'hui sont certes remarquables", a déclaré Michael Gahler, porte-parole du Groupe PPE pour les affaires étrangères. "Mais nous devons émettre quelques avertissements". Selon Gahler, la guerre et l'aide financière internationale massive attendue ne doivent pas conduire "à la réactivation des mécanismes de corruption". Ce n'est qu'en janvier que des accusations officielles de corruption ont été lancées au sein de l'armée ukrainienne. Plusieurs hommes politiques, gouverneurs et fonctionnaires ont démissionné ou ont été licenciés. Et de nouveaux chiffres continuent de filtrer dans le public, faisant apparaître le pays comme un gouffre à milliards plutôt que comme un candidat à l'adhésion à l'UE.
Ce n'est qu'à la mi-avril que le journaliste d'investigation américain Seymour Hersh, se référant à des analystes de la CIA, a lâché la bombe en affirmant que le président ukrainien Zelenskyj et son entourage avaient détourné vers leurs propres poches des sommes d'un montant inconnu. "D'innombrables millions de dollars américains" auraient été siphonnés par Zelesnkyj et ses proches, "destinés au paiement du gazole". Les analystes ont chiffré les fonds détournés "à au moins 400 millions de dollars l'année dernière".
Les parlementaires européens ne sont donc pas les seuls à critiquer une adhésion rapide de l'Ukraine. Le scepticisme règne également parmi les États membres de l'Union européenne. "Nous ne partageons pas l'optimisme de certains décideurs européens de haut niveau", explique un diplomate. Selon eux, l'Ukraine n'est tout simplement pas prête, surtout si l'on applique des critères économiques stricts.
Dans un document de travail de la Commission européenne, il est dit que l'Ukraine remplit à peine la plupart des critères dits de Copenhague. Ce sont des conditions qui s'appliquent à tous les pays qui souhaitent rejoindre l'UE. Selon les fonctionnaires de l'eurocratie bruxelloise, les problèmes commencent avec les quatre libertés fondamentales du marché intérieur, à savoir la libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux. Il s'agit là d'une condition essentielle à l'intégration économique et politique de l'Union européenne.
En ce qui concerne la circulation des marchandises, par exemple, l'Ukraine n'est que "moyennement préparée", selon la Commission européenne. En ce qui concerne la libre circulation des personnes, le pays n'en est même qu'à ses débuts. La Commission estime que la compétitivité de l'économie ukrainienne est tout aussi mauvaise, même sans les effets de la guerre. Dans de nombreux domaines, tels que la législation fiscale, le droit du travail et la politique industrielle, l'Ukraine doit encore faire de gros efforts.
Officiellement, les fonctionnaires ne le disent pas. Mais en coulisses, tout le monde semble d'accord: l'adhésion de l'Ukraine est une perspective lointaine. Même le début des négociations d'adhésion cette année, comme l'espère le président Zelenskyj, a peu de chances de se produire (mü).
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Les plans americano-polonais pour l'Ukraine servent à affaiblir l'Allemagne
Les plans americano-polonais pour l'Ukraine servent à affaiblir l'Allemagne
par Fabrizio Poggi
Source: https://www.sinistrainrete.info/articoli-brevi/25350-fabrizio-poggi-i-piani-yankee-polacchi-per-l-ucraina-servono-a-indebolire-la-germania.html
Vladimir Zelensky, lui-même convaincu de l'échec, avant même de commencer, d'une fantomatique "contre-offensive ukrainienne", change de ton : Artëmovsk (nom russe de Bakhmout) tombe et Kiev est contraint de négocier.
A l'Ouest, on commence à en avoir assez de jeter de l'argent dans un puits sans fond et on menace d'arrêter l'aide. Kiev, qui doit rembourser les milliards qu'il a reçus jusqu'à présent et qu'il n'a pas, vend une partie de l'Ukraine pour trouver l'argent.
Le journal russe Komsomol'skaja Pravda rapporte une note du journal polonais Niezalezny Dziennik Polityczny, selon laquelle Vladimir Zelensky, conscient que la contre-offensive est vouée à l'échec et que les pressions américaines et européennes pour le remboursement des prêts ne feront qu'augmenter, cède l'ouest de l'Ukraine à la Pologne, cède donc l'Ukraine occidentale à la Pologne - il s'agit des régions de L'vov, Ternopol, Volynia et Ivano-Frankovsk - et propose à nouveau aux hommes d'affaires polonais l'achat des plus grandes industries ukrainiennes, en échange du remboursement de la dette extérieure ukrainienne, qui dépasse les 100 milliards de dollars.
Telle serait la signification concrète de tous les discours sur les deux pays, appelés à être tous deux "sans frontières (communes)" entendus lors de la récente visite de Zelensky à Varsovie.
Mais le discours ne s'arrête pas à la seule Pologne : un projet de loi est à l'ordre du jour en Roumanie pour le retour de la Bucovine du Nord dans les frontières nationales, et les appétits de Bucarest s'étendent à certaines parties des régions de Cernovtsi et d'Odessa, ainsi qu'à Izmail.
Depuis Budapest, Viktor Orban déclare qu'une situation peut se présenter dans laquelle l'introduction de troupes étrangères en Ukraine pourrait être nécessaire : il s'agit de la Transcarpatie, habitée par quelque 150.000 Hongrois, dont la plupart ont depuis longtemps des passeports hongrois dans leurs poches.
Cela se terminera comme les Sudètes en 1938, écrit Valerij Burt dans Fond Strategiceskoj kul'tury : le "Führer" occupait alors la région tchèque sous le prétexte de "défendre les Allemands" qui y vivaient. Mais la "hyène de l'Europe" en a profité pour occuper la région tchécoslovaque de Cieszyn.
Bref, la "division de l'Ukraine approche".
Ce qui peut aussi être avantageux pour Moscou : une fois que l'Occident aura approuvé de telles "acquisitions" au détriment de l'Ukraine occidentale, il sera plus difficile de s'opposer aux acquisitions russes dans l'est du pays.
En outre, l'octroi à la Pologne de la Galicie et de la Volynie, des régions qui, historiquement aussi, sont le théâtre d'une russophobie et d'un néo-nazisme plus vifs, constituerait un avantage supplémentaire pour la Russie et une plaie pour Varsovie elle-même.
D'autre part, le journal semi-officiel Rzeczpospolita propose plutôt de créer une union polono-ukrainienne, attirant Kiev dans l'UE et l'OTAN, malgré les réticences de l'Allemagne et de la France.
Cela aiderait les États-Unis à se concentrer sur les questions relatives à l'Iran et à Taïwan et renforcerait le duo Washington-Varsovie, en opposition aux intérêts franco-allemands en Europe. Éviter un règlement pacifique du conflit ukrainien, écrit le journal polonais, empêcherait également la reprise de la coopération économique de Moscou avec l'Europe occidentale.
En tout état de cause, Varsovie ne montre aucune volonté de paix : la défaite complète des forces ukrainiennes signifie en effet l'impossibilité pour Kiev de défendre les "Kresy Wschodnie" (ce que Varsovie considère comme ses "territoires orientaux") contre les "casques bleus" polonais.
Ou encore, cela signifiera que Zelensky lui-même abandonnera volontairement une partie de l'Ukraine aux Polonais, comme Simon Petljura l'avait fait en 1920.
Pour les Polonais, note Vladimir Družinin dans Odna Rodina, il est donc avantageux que la guerre continue.
Ainsi, ce qui n'est aujourd'hui que le nom, fixé par la Constitution, de "Trzecia Rzeczpospolita Polska" prend forme - commente le politologue Aleksandr Nosovic dans Moskovskij Komsomolets - après la Deuxième Rzeczpospolita de 1919-1939 (lorsque Varsovie avait incorporé la Biélorussie occidentale et l'Ukraine), et malgré le fait que le parti au pouvoir "Droit et Justice" vise déjà la "Quatrième Rzeczpospolita".
Une "quatrième communauté" qui voit déjà la Galicie et la Volhynie ukrainienne "envahies" par des entreprises communes, des ONG, divers "programmes pour la jeunesse", des échanges d'étudiants, mais, surtout, qui voit des centaines de milliers de travailleurs ukrainiens revenir de Pologne avec des salaires de survie : une "armée" de travailleurs sous-payés qui, avec les milliards d'euros de l'UE (on parle de 130 milliards au cours des premières années de l'adhésion), a garanti le "miracle économique" polonais.
Ce n'est pas une coïncidence si Myśl Polska, dans un rapport ultra-nationaliste qui, comme tout autre leghiste italien, qualifie les migrants arrivant en Europe de criminels et de terroristes, souligne qu'au cours des treize derniers mois, près de onze millions d'Ukrainiens ont également franchi la frontière ukraino-polonaise et que, parmi eux, plus de six millions se dirigent vers d'autres pays européens, tandis que les autres tentent de s'installer en Pologne.
Parmi ces derniers, à peine 19 % ont commencé à travailler, alors que tous bénéficient de soins de santé gratuits, et même de pensions pour les plus âgés : un fardeau insupportable pour le budget polonais, conclut Myśl Polska ; un fardeau qui, en outre, finit dans les poches des héritiers des banderistes.
Nosovic pense que Varsovie, plutôt que d'"avaler" les régions occidentales de l'Ukraine, vise plutôt un protectorat, laissant l'Ukraine formellement indépendante, agissant comme un tampon entre la Pologne et la Russie, mais exploitant ses ressources économiques et géographiques, notamment son débouché sur la mer Noire.
Et dans le même temps - Aleksandr Lukašenko en a également parlé récemment et les Polonais eux-mêmes ne le cachent pas - dans les plans de Varsovie figure l'objectif de devenir, d'ici 2030, la première puissance militaire européenne, naturellement avec le soutien des États-Unis et le transfert d'armes nucléaires américaines de l'Allemagne vers la Pologne.
Un plan qui s'inscrit parfaitement dans le dessein américain d'affaiblir l'Allemagne économiquement et politiquement.
Et, pour faciliter les desseins yankee-polonais, il est également nécessaire aujourd'hui de fermer les yeux sur le passé, malgré le fait que le leader de "Droit et Justice", Jarosław Kaczyński, avait à l'époque déclaré à l'ancien président putschiste Petro Porošenko sur un ton méchant que "l'Ukraine, avec Bandera, ne s'inscrit pas dans l'Europe".
En effet, aujourd'hui, Varsovie évite le sujet même des massacres de Bandera en Volhynie et préconise plutôt le révisionnisme nazi de Zelensky sur "Smolensk et Katyn".
Et, après tout, note le rédacteur en chef de Myśl Polska, Przemyslaw Piasta, à propos des massacres de Volhynie, pourquoi "un juif russophone (Zelensky ; ndlr) devrait-il s'excuser pour les crimes des gréco-catholiques ukrainiens" ; il ne s'est même pas excusé pour la fusée sur Przewodów, dit Piasta, et encore moins pour les événements d'il y a quatre-vingts ans...
Mais la Varsovie officielle reste silencieuse et semble ignorer l'absence d'excuses de Kiev : toujours en l'honneur des plans américano-polonais, elle ne demande pas à Kiev de réparations pour 1943 ou 2022, alors qu'elle ne manque pas une occasion de demander à nouveau à Berlin une "compensation de 1,3 trillion d'euros" pour la Seconde Guerre mondiale.
Quoi qu'il en soit, qu'il s'agisse de protectorat, de confédération ou d'incorporation, il est curieux qu'à la veille même de la visite de Zelensky à Varsovie, le vice-ministre polonais de la défense, Waldemar Skrzypczak, qui prophétisait il y a un an "une victoire rapide de l'Ukraine", déclare aujourd'hui que "l'Ukraine n'a aucune chance de reprendre le territoire conquis par la Russie".
Il est plus catégorique que le New York Times au sujet de la "contre-offensive" : "Le succès est improbable".
Il ne nous reste donc plus qu'à attendre le moment où Vladimir Zelensky, comme tant d'autres "leaders" imposés par la CIA dans le monde, cessera d'être "notre fils de pute", deviendra un autre Ben Laden et finira peut-être de la même manière, observe Sergei Donetsky.
Il établit également une comparaison avec l'attitude américaine à l'égard de la Pologne pendant la Seconde Guerre mondiale : bien que Washington ait déclaré la guerre à l'Allemagne en décembre 1941, le deuxième front n'a été ouvert qu'en 1944, alors qu'il existait un risque sérieux que tout le butin revienne à l'Armée rouge.
Il n'est donc pas improbable que Varsovie, Bucarest et Budapest, dès qu'ils verront que l'armée ukrainienne est à bout de souffle, fassent avancer leurs armées, poussés en cela par Washington, pour empêcher la Russie de s'emparer de l'ensemble de l'Ukraine.
La cause des Parthes est perdue, que les armes le soient aussi", aurait dit le divin Ovide.
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La Grande Pologne: le monstre géopolitique à venir
La Grande Pologne: le monstre géopolitique à venir
par le site Piccole Note
Source: https://www.sinistrainrete.info/articoli-brevi/25357-piccole-note-grande-polonia-il-mostro-geopolitico-prossimo-venturo.html
Alors que la confrontation en Ukraine reste incertaine, il est toutefois certain que la Pologne figurera parmi les gagnants de cette guerre. Le récent voyage du Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki à Washington a définitivement relancé cette perspective géopolitique d'importance mondiale, car le poids de la Grande Pologne sera considérable à l'avenir.
Le Guardian écrit à ce sujet : "Tous les grands partis polonais soutiennent l'Ukraine, mais ils espèrent aussi que, bien que l'arc de l'histoire soit long, il finira par s'infléchir vers un nouvel ordre géopolitique. Ils veulent que l'Ukraine émerge de cette guerre comme une étoile montante, qu'elle renverse l'orientation occidentale séculaire de l'Europe et que la Pologne devienne le "vainqueur non déclaré" du conflit.
Les interprétations changeantes de l'intégrité territoriale
Cette perspective éblouissante devait se concrétiser après la fin de la guerre par l'annexion de l'Ukraine - ce qu'il en resterait - à la Pologne.
Une concession bienveillante de la part de Zelensky qui, lors de sa visite à Varsovie au début du mois d'avril, l'a déclaré sans ambages, affirmant qu'"il n'y aura plus de frontières" entre les deux nations, (créditant ainsi sa personne du pouvoir de faire ce qu'il veut du pays dont il ne devrait être que le président).
C'est en effet un développement étonnant pour une guerre dans laquelle l'Occident s'est porté à la défense de l'intégrité territoriale de l'Ukraine parce que le respect de cette intégrité ferait partie des "règles" du monde qu'il est censé préserver. Cette intégrité, menacée par la Russie, sera préservée, précisément, par la dilution de l'Ukraine dans la Grande Pologne. Une schizophrénie flagrante.
Si une telle perspective a un fondement, ce n'est pas tant en raison des visées expansionnistes polonaises ou des décisions arbitraires de Zelensky, mais en raison des sponsors internationaux d'un tel projet, qui sont alors les mêmes milieux qui alimentent cette guerre par procuration contre la Russie, c'est-à-dire les milieux anglo-saxons hyper-atlantistes.
Dans Foreign Policy (FP), par exemple, on s'extasie sur cette perspective qui repropose en clé moderne l'âge d'or de la Grande Pologne, celui de l'Empire Jagellon établi vers la fin du 14ème siècle - après la fusion avec la Lituanie par mariage - qui dura, avec des fortunes diverses, jusqu'au 18ème siècle, étendant sa domination sur la Biélorussie, l'Ukraine, la Lettonie, l'Estonie, la Tchéquie, ainsi qu'une partie de la Prusse, de la Hongrie et de la Russie.
C'est précisément à cette période que l'on doit le vif conflit entre la Pologne et la Russie, car les Russes étaient si hostiles à la domination polonaise que le jour de la libération de Moscou de l'oppresseur est toujours célébré comme une fête nationale (qui coïncide d'ailleurs avec la fête de Notre-Dame de Kazan, la sainte patronne de la Russie, également parce que l'on attribue cette libération à son intercession).
La nation la plus puissante d'Europe
L'antagonisme atavique Moscou-Varsovie fait de la Grande-Pologne un rempart idéal pour contenir la Russie et rompre temporairement les relations entre Moscou et l'Europe occidentale, comme le souhaitent les néoconservateurs (voir la vidéo: https://pandoratv.it/ptv-speciale-come-gli-usa-preparano-la-guerra/).
Mais, comme l'explique le Guardian dans le passage ci-dessus, ce projet a également pour but de dévaloriser de plus en plus le rôle géopolitique de l'Europe occidentale. En fait, comme l'explique FP, l'empire jagellon n'est pas né pour affronter des ennemis orientaux, mais pour faire face à la "menace des chevaliers teutoniques".
La suite de l'article de FP est instructive: après avoir souligné les difficultés rencontrées par l'Ukraine pour rejoindre l'OTAN et l'UE, il explique: "Imaginez plutôt qu'à la fin de la guerre, la Pologne et l'Ukraine forment un État fédéral ou confédéral commun, fusionnant leurs politiques étrangères et de défense respectives et amenant l'Ukraine à rejoindre l'UE et l'OTAN presque instantanément".
"L'Union polono-ukrainienne deviendrait le deuxième plus grand pays de l'UE et se révélerait probablement être la plus grande puissance militaire du continent, assurant un contrepoids plus qu'adéquat au tandem franco-allemand, ce qui manque à l'UE après le Brexit" [au profit de Londres, pourrait-on ajouter].
Un rempart anti-russe
"Pour les États-Unis et l'Europe occidentale, l'Union serait un moyen permanent de protéger le flanc oriental de l'Europe contre l'agression russe. Au lieu d'un pays de 43 millions d'habitants, quelque peu chaotique, traînant dans le no man's land, l'Europe occidentale serait protégée de la Russie par un pays redoutable ayant une conscience très claire de la menace russe".
"Sans une Ukraine indépendante, il ne peut y avoir de Pologne indépendante", a déclaré publiquement Jozef Pilsudski, qui a dirigé la Pologne entre les deux grandes guerres, préconisant une fédération d'Europe de l'Est dirigée par la Pologne, qui inclurait la Lituanie, la Biélorussie et l'Ukraine, essentiellement une réédition du Commonwealth médiéval" [polono-lituanien].
1934 Goebbels Marschall Pilsudski
Joseph Goebbels et l'ambassadeur allemand von Moltke rendant visite au maréchal Piłsudski le 15 juin 1934. À droite, le ministre polonais des Affaires étrangères Józef Beck. Le pacte Hitler-Piłsudski, un pacte de non-agression germano-polonais, a été conclu le 26 janvier 1934 (Wikipédia).
Il ne s'agit pas d'un fantasme. Au début de la guerre actuelle en Ukraine, la Pologne a adopté une législation permettant aux réfugiés ukrainiens d'obtenir des cartes d'identité polonaises, leur donnant ainsi accès à une série de prestations sociales et de santé réservées aux citoyens polonais".
"Le gouvernement ukrainien a promis de rendre la pareille aux Polonais résidant en Ukraine en leur accordant un statut juridique refusé aux autres citoyens étrangers. Avec plus de 3 millions d'Ukrainiens vivant en Pologne [...], les liens culturels, sociaux et personnels entre les deux nations se renforcent chaque jour".
Le monstre géopolitique
Une telle fusion/annexion comporte de nombreuses difficultés, mais FP cite l'unification allemande d'après 1989 comme un exemple vertueux. Elle est possible "quand il y a une volonté politique", conclut-il. Et la volonté politique est là: les Etats-Unis et la Grande-Bretagne peuvent compter sur Varsovie pour protéger leurs intérêts sur le continent européen et vis-à-vis de Moscou.
Si l'on considère l'armement de l'OTAN qui se déverse en Ukraine et en Pologne, la convergence du mouvement néo-nazi ukrainien avec les pulsions nationalistes polonaises, l'antagonisme vif des deux pays à l'égard de la Russie, rendu incandescent par le conflit actuel, et leurs visées mal dissimulées sur le Belarus, tout cela fait de cette créature géopolitique, née de l'ingénierie politique anglo-saxonne, un monstre géopolitique coincé en Europe continentale. La réalisation du rêve néocon risque donc de se transformer en cauchemar pour le reste des pays européens (et pas seulement).
Pour conclure, il convient de mentionner que cette perspective n'est pas d'aujourd'hui. Depuis un certain temps, l'OTAN, en collaboration avec des politiciens locaux, travaille sur le projet Intermarium, c'est-à-dire l'union des pays d'Europe centrale et orientale, de la Baltique à la mer Noire et à l'Adriatique, dans une fonction anti-russe; de même que depuis un certain temps, des rumeurs circulent sur la fusion ukraino-polonaise. Mais il nous a semblé utile d'enregistrer l'accélération en cours.
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mercredi, 26 avril 2023
L'expansion de l'OTAN contre le choc pétrolier de l'OPEP
L'expansion de l'OTAN contre le choc pétrolier de l'OPEP
par Luciano Lago
Source: https://www.ideeazione.com/espansione-della-nato-contro-lo-shock-petrolifero-opec/
L'inclusion de la Finlande et l'expansion conséquente de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) auraient apporté beaucoup de joie au monde occidental qui combat soi-disant la Russie pour la protection de la démocratie et des droits de l'homme (sic !). Le véritable objectif de cette lutte, comme nous le savons déjà, est tout autre et consiste à préserver l'ordre mondial dominé par l'Occident, principalement dirigé par Washington, après la Seconde Guerre mondiale, qui a pris la forme d'une hégémonie unilatérale des États-Unis après la chute de l'Union soviétique au début des années 1990.
La Russie - et la Chine - constituant jusqu'à présent la résistance la plus évidente à cette hégémonie unilatérale des États-Unis, ces derniers font tout ce qu'ils peuvent pour gagner de plus en plus d'alliés afin de renforcer leur position face à une menace réellement redoutable.
L'expansion de l'OTAN est l'une des nombreuses mesures que l'Occident - encore une fois, principalement les États-Unis - a récemment prises pour préserver l'ordre mondial. Cependant, le conflit militaire en cours entre la Russie et l'Ukraine (OTAN) a changé le monde de plusieurs façons significatives. Tout d'abord, malgré l'expansion de l'OTAN, les États-Unis ne peuvent même pas espérer "isoler" la Russie au niveau mondial. Quant à la Chine, les États-Unis ne peuvent pas s'en "séparer" sans que cela leur coûte cher, et ils ne le feront pas non plus sans conséquences géopolitiques majeures.
Plus que toute autre chose, la récente décision des pays de l'OPEP+ de réduire leurs niveaux de production - et par conséquent d'augmenter les prix du pétrole - montre que les producteurs de pétrole les plus puissants du monde continuent de se ranger du côté de la Russie. Cette décision unanime n'est pas seulement une question économique. En effet, la capacité des pays de l'OPEP à résister aux pressions américaines et à suivre une approche autonome - et à soutenir la Russie - montre que ces pays suivent en réalité la vision russe et chinoise d'un monde multipolaire dans lequel les pays - ou blocs - peuvent agir en fonction de leurs propres intérêts nationaux et sans les compromettre pour satisfaire l'obsession de domination des États-Unis. Pour l'hégémonie américaine, cette dérive irrésistible vers le multipolarisme est bien plus dommageable pour son avenir que les effets négatifs de l'expansion de l'OTAN.
Alors que la décision de réduire la production de pétrole nuira aux États-Unis et à leurs alliés en Europe, qui sont déjà confrontés à une crise économique et à une crise du coût de la vie, les délibérations du groupe de l'OPEP montrent également une grande indifférence à la façon dont elles nuiront directement à l'administration Biden, à la fois sur le plan géopolitique et sur le plan intérieur.
Considérez ceci : depuis le début du conflit entre la Russie et l'Ukraine (OTAN), les États-Unis ont vendu du pétrole cher à l'Europe. En mars, les ventes de pétrole des États-Unis à l'Europe ont atteint un niveau record. Mais cette augmentation de l'offre a également entraîné une hausse des prix d'environ 50 %. Maintenant que l'OPEP a décidé de réduire sa production et d'augmenter les prix du pétrole, les alliés européens de Washington - et même les consommateurs américains - achèteront du pétrole et du gaz encore plus chers, ce qui pourrait aggraver la crise du coût de la vie que les classes moyennes et laborieuses des pays européens endurent et paient déjà.
Sur le plan intérieur, la décision de l'administration Biden de forcer l'Europe à réduire les ventes de pétrole russe et/ou à fixer un plafond et de déclencher ainsi une guerre économique contre la Russie deviendra donc encore plus délicate.
Sur le plan politique, la politique de l'administration Biden consistant à libérer régulièrement du pétrole de la réserve stratégique américaine pour tenter de micro-gérer les prix du pétrole et de les maintenir à un niveau anormalement bas dans l'intérêt des consommateurs américains deviendra encore plus difficile à mettre en œuvre dans les semaines à venir.
Pour l'administration Biden - qui jubile vu l'expansion de l'OTAN - la diminution de sa capacité à micro-gérer en permanence les prix du pétrole coïncide avec le début de ce que beaucoup considèrent comme la campagne présidentielle agressive de Donald Trump.
Il y a donc deux chocs. Le fait que la Russie ait l'OPEP de son côté signifie que les États-Unis et l'OTAN n'ont jusqu'à présent pas réussi à vaincre la Russie de manière significative. Joe Biden ne peut pas se prévaloir d'une victoire sur la Russie pour sa réélection l'année prochaine.
D'autre part, l'incapacité de Washington à influencer l'OPEP signifie un échec radical de la politique étrangère, ce qui laisse présager un succès russe. En termes géopolitiques, la décision de l'OPEP+ est intervenue après une réunion entre le vice-premier ministre russe Alexander Novak et le ministre saoudien de l'énergie, le prince Abdulaziz bin Salman, qui s'est tenue à Riyad le 16 mars et qui portait sur la coopération sur le marché du pétrole. Cette rencontre est donc largement considérée comme la consolidation du lien entre la Russie et l'Arabie saoudite.
L'incapacité à gérer la crise du coût de la vie et le fait que l'administration Biden a perdu des alliés importants, tels que l'Arabie saoudite, le Brésil et d'autres, se combinent pour devenir des points de friction cruciaux pour un Donald Trump sûr de lui, qui présente déjà les obstacles à son retour en termes de "conspiration" de l'administration Biden visant à le faire condamner et finalement arrêter.
En Europe, ce choc pétrolier va encore compliquer la politique intérieure et extérieure. Les récentes manifestations à grande échelle en France contre la réforme des retraites ou les grèves généralisées en Grande-Bretagne pour l'augmentation des salaires deviendront une scène récurrente. La reproduction de ces manifestations en Europe pourrait contraindre de nombreux pays européens à reconsidérer l'ampleur de leur soutien à la guerre des États-Unis contre la Russie (et la Chine).
Le choc pétrolier provoqué par la Russie et l'Arabie saoudite l'emporte donc sur le choc que les États-Unis prévoyaient d'infliger à la Russie par le biais de l'expansion de l'OTAN - qui n'aura probablement aucun effet sur le terrain en Ukraine et que la Russie a d'autres moyens de contrer.
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mardi, 25 avril 2023
A gauche les musulmans, à droite le reste des immigrés
A gauche les musulmans, à droite le reste des immigrés
Enric Ravello Barber
Source: https://euro-sinergias.blogspot.com/2023/04/con-la-izquierda-los-musulmanes-con-la.html
Le 31 mars, la communauté islamique de Valence a célébré le Ramadan sur la place principale de la ville. Elle l'a fait en compagnie et avec la complicité du maire, Joan Ribó. Le 9 octobre 1238 est la date de l'entrée de Jaume Ier dans la capitale valencienne, ville qu'il a reconquise. Des siècles plus tard, les descendants des expulsés ont fait étalage de leur présence et sont montés en puissance avec l'implication, toute de soumission, de la plus haute autorité municipale, qui a déclaré avec une fierté incompréhensible : "Nous sommes la première ville européenne à célébrer un itfar".
Cette profanation coïncide avec la présentation par l'ERC - l'un des partis les plus islamo-soumis d'Europe - de candidats musulmans sur ses listes municipales pour lesquelles il fera campagne en arabe - et dans n'importe quelle langue extra-européenne qui sera nécessaire pour assurer la plus grande gloire de l'auto-humiliation et de la haine de soi, la marque de fabrique de cette formation politique détestable. Elles coïncident également avec la nomination à la tête du SNP (Scottish Nationalist Party, ils ont le culot de garder le nom) de Humza Yousaf, un musulman d'origine pakistanaise qui sort habituellement vêtu d'un kilt, qu'il a forcément usurpé, et qui a déclaré qu'"il y a trop de Blancs en Écosse".
Depuis les années 1970, la gauche est la porte d'entrée de l'invasion islamique en Europe. Elle le démontre chaque jour avec plus de force et d'insistance.
Non seulement la droite n'est pas une alternative, mais elle est le complément nécessaire à la stratégie mondialiste de remplacement démographique de la population européenne. La droite, comme toujours, triche pour cacher sa lâcheté et réduit le problème de l'immigration à l'islamisation et se fait le chantre de toutes les autres immigrations en provenance de n'importe quel endroit de la planète, pourvu qu'elles ne soient pas islamiques. Comme si les millions d'Indiens, de Noirs, de Zambiens ou d'Hindous n'étaient pas également des immigrés.
La droite espagnole a pleinement assumé le rôle de joueur de flûte de l'immigration amérindienne et caribéenne. Elle se bat férocement entre ses factions pour obtenir ces votes et devenir le principal "parti sudaca d'Espagne" (ndt: le terme "sudaca" désigne, sur un ton péjoratif, les Sud-Américains). Coïncidant avec ce qui précède, le PP de Madrid a organisé un événement préélectoral au cours duquel les hauts responsables du parti à Madrid ont dansé au rythme d'un groupe de Reagetton, et l'ineffable Isabel Ayuso - la muse des imbéciles - a été photographiée avec la dame "pasteur" évangélique colombienne Yadira Maestra (photo, ci-dessous) "gagné à la cause du PP", selon ses propres termes.
Pendant ce temps, la candidate au poste de maire de Madrid, Villacís (photo, ci-dessous), s'est déguisée en rappeuse - casquette comprise - et s'est entourée d'un public mêlant les costumes folkloriques des Caraïbes au look des "maras" d'Amérique centrale, afin de "capter le vote dominicain".
De son côté, VOX, qui s'est prononcé à plusieurs reprises en faveur de l'immigration sud-américaine pour "repeupler" l'intérieur de l'Espagne et faire face à la dénatalité, a tenu une réunion à Barcelone avec des représentants des communautés sud-américaines (photo, ci-dessous) au cours de laquelle la représentation du parti a plaidé pour une "immigration contrôlée", c'est-à-dire pour la poursuite de l'accélération du processus de substitution démographique.
A noter que le Parti conservateur britannique a le douteux honneur d'être le premier à avoir placé un non-blanc comme Premier ministre du Royaume-Uni, l'hindou Rishi Sunak, tandis que le Parti travailliste a le non moins douteux honneur d'avoir placé le premier non-blanc comme maire de Londres, Sadiq Khan.
Droite et gauche : deux discours complémentaires pour assurer la mort démographique de l'Europe.
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lundi, 24 avril 2023
Le monde a décidé de se passer de l'Occident
Le monde a décidé de se passer de l'Occident
Entretien avec Gianandrea Gaiani
Source : Analisi Difesa & https://www.ariannaeditrice.it/articoli/il-mondo-ha-deciso-di-fare-a-meno-di-noi-come-occidente
Le nouvel ordre mondial américain est de plus en plus en crise et un nouvel ordre mondial est en train d'émerger. C'est l'objectif déclaré de Moscou et de Pékin: le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a lui-même subordonné le processus de paix avec Kiev à l'installation d'un nouvel ordre mondial. Ce qui est étonnant, c'est que les eurocrates de Bruxelles restent obstinément aveugles. Le nouvel ordre n'est pas une simple hypothèse, mais est désormais une réalité en advenance, explique Gianandrea Gaiani, rédacteur en chef d'Analisi Difesa (https://www.analisidifesa.it/ ), faits à l'appui.
Pour la première fois, un navire russe a accosté en Arabie saoudite et a pu s'y ravitailler, peut-être aussi en raison de l'influence accrue des Chinois dans la région après leur médiation entre l'Arabie et l'Iran. En outre, l'Arabie elle-même fait pression pour qu'Assad réintègre la Ligue arabe. Pour les États-Unis, il s'agit d'un camouflet évident.
Gaiani: "Les Américains ne sont plus un partenaire fiable pour de nombreux pays, beaucoup l'ont compris, mais nous, Européens, faisons semblant de ne pas nous en apercevoir".
Est-ce parce qu'ils ne pensent qu'à leurs propres intérêts?
Tout le monde doit penser à ses propres intérêts: une grande puissance doit le faire, les Américains le font, même sans scrupules; l'Union soviétique l'a fait, l'empire britannique l'a fait. Le problème n'est pas là, le problème est de comprendre ce qui se passe. C'est la véritable tragédie de l'Europe, qui a une classe dirigeante qui n'est pas à la hauteur du niveau politique, social et économique du continent, qui n'est pas à la hauteur des défis qu'elle doit affronter et qui est donc absolument soumise aux Américains, dont nous devrions être les alliés et dont nous sommes au contraire les vassaux. Il y a là une grande différence.
Comment la carte du pouvoir mondial évolue-t-elle et pourquoi?
Dans le monde arabe, la méfiance envers les États-Unis a commencé en 2011, quand Obama, dont l'adjoint était Joe Biden, a ouvertement soutenu les printemps arabes, qui visaient à renverser des régimes arabes qui n'étaient certes pas d'une démocratie exemplaire, mais qui étaient tous pro-occidentaux. Depuis, si l'on exclut l'intermède Trump, qui a un peu raccommodé les choses, les relations entre le monde arabe sunnite, c'est-à-dire les monarchies sunnites du Golfe, et les États-Unis se sont dégradées. Trump a accepté de vendre des F35 aux EAU mais quand Biden est arrivé à la Maison Blanche, il a dit qu'ils ne pourraient les acheter que s'ils renonçaient au réseau 5G fabriqué par les Chinois. Et les Émirats ont répondu aux Américains qu'ils n'accepteraient pas d'ingérence dans leur souveraineté et qu'ils installeraient le réseau 5G avec qui ils voulaient. Et que les Américains pouvaient garder leurs F35. Ils ont donc acheté plusieurs dizaines de Rafale français.
Le regard du monde arabe sur les États-Unis a-t-il changé?
Je vois dans le monde arabe une représentation fière de la souveraineté nationale face aux protecteurs américains, une fierté que j'aimerais aussi voir dans les États européens, mais qui est malheureusement absente à l'appel. La présence américaine dans le Golfe n'a été justifiée ces dernières années que par l'état de quasi-guerre entre l'Iran et les Saoudiens, entre la République islamique chiite et les monarchies sunnites. Le grand chef-d'œuvre des Chinois, qui ont inauguré le troisième mandat de Xi Jinping, a été de régler cette question. La résolution de cette crise rendra la présence des bases militaires américaines dans le golfe Persique complètement inutile ou du moins dépassée d'ici quelques années.
Maintenant, les rebuffades envers les Américains concernent aussi le pétrole....
Oui. Le fait que les Saoudiens aient répondu à la lettre aux Américains qui leur demandaient de ne pas baisser la production de pétrole, et que l'ensemble de l'Opep l'ait au contraire baissée précisément pour faire monter les prix, favorise les producteurs, y compris la Russie, bien sûr. En baissant la production, les prix du pétrole augmentent.
Les choses changent-elles ailleurs aussi?
Bien sûr. Prenez par exemple le fait que le PIB des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) a dépassé celui des pays du G7: c'est un fait dont personne ne parle ou presque. Nous ne cessons de dire "Nous avons isolé la Russie", mais nous n'avons isolé personne, c'est nous qui sommes de plus en plus isolés, car les pays qui ont imposé des sanctions à la Russie sont les pays européens, pas même tous, ainsi que l'Australie, la Nouvelle-Zélande et en partie le Japon. Tous les autres ont renforcé leurs relations économiques, commerciales et militaires avec la Russie.
Même l'Afrique échappe à l'orbite de l'Occident.
Le sommet Russie-Afrique s'est récemment tenu à Moscou, en présence de délégations africaines de 44 pays sur 54. L'énergie russe en Inde et en Chine est payée en roubles, en roupies et en yuans. Les Brics s'organisent pour éviter les dollars et les euros dans les échanges commerciaux et utiliser les monnaies locales. Ce n'est pas une coïncidence si, en 2022, la monnaie mondiale la plus performante était le rouble russe, qui était censé s'effondrer en même temps que l'économie moscovite.
Bref, qu'arrive-t-il à l'Occident et à l'Europe?
L'épisode du Golfe entre l'Iran et l'Arabie saoudite, qui ont rétabli leurs relations diplomatiques, n'est qu'un des indicateurs qui montrent que nous continuons à nous regarder le nombril et à nous considérer comme le centre du monde, mais que le monde a décidé de se passer de nous en tant qu'Occident. C'est ce problème qui devrait nous préoccuper.
17.04.2023 - int. Gianandrea Gaiani
19:56 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Entretiens, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gianandrea gaiani, géopolitique, politique internationale, europe, affaires européennes, occident | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Le ministère français des affaires étrangères va convoquer l'ambassadeur de Chine pour ses propos sur la Crimée
Le ministère français des affaires étrangères va convoquer l'ambassadeur de Chine pour ses propos sur la Crimée
Lundi, 24 avril 2023
Source: https://katehon.com/ru/news/mid-francii-vyzovet-posla-kitaya-iz-za-ego-slov-o-kryme
Des parlementaires européens ont demandé que l'ambassadeur de Chine à Paris, Lu Shaye, soit déclaré persona non grata suite à sa déclaration selon laquelle la Crimée appartenait à l'origine à la Russie. La lettre adressée à la ministre française des affaires étrangères, Catherine Colonna, a été signée par environ 80 députés européens, selon Le Monde.
Les députés estiment que le commentaire de Lu Shaye "dépasse le discours diplomatique acceptable", viole le droit international et menace la sécurité des pays de l'UE.
"Nous vous demandons de déclarer l'ambassadeur Lu Shaye persona non grata en réponse à son comportement totalement inacceptable", indique le document.
Rappelons que sur l'antenne d'une chaîne de télévision française, l'ambassadeur de Chine, en réponse à la question de l'animateur sur l'appartenance de la Crimée, a répondu que "cela dépend de la façon dont vous percevez le problème, car la péninsule appartenait à l'origine à la Russie, et le dirigeant de l'URSS, Khrouchtchev, l'a cédée à l'Ukraine".
L'ambassadeur chinois a également ajouté que les pays de l'ex-URSS "n'ont pas de statut effectif dans le droit international parce qu'il n'y a pas d'accord international qui spécifie leur statut en tant que pays souverains".
18:35 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : diplomatie, chine, europe, france, affaires européennes, parlement européen, lu shaye | | del.icio.us | | Digg | Facebook
dimanche, 23 avril 2023
La Pologne se prépare à la guerre - Varsovie deviendra-t-elle la plus grande puissance militaire d'Europe?
La Pologne se prépare à la guerre - Varsovie deviendra-t-elle la plus grande puissance militaire d'Europe?
Par Alexander Markovics
Des chars sud-coréens pour la Pologne - une gifle pour l'Allemagne
La Pologne se prépare à la guerre : face à la défaite annoncée de l'Occident et de l'OTAN en Ukraine, la Pologne veut développer massivement son armée. Un gigantesque contrat d'armement entre Varsovie et Séoul a le potentiel de faire de la Pologne l'un des pays les plus puissants de l'OTAN après les Etats-Unis et la Turquie. Varsovie a ainsi signé un contrat pour l'achat de 1.000 chars K2 Black Panther (photo) avec la Corée du Sud - une gifle pour l'Allemagne, qui fournissait jusqu'à présent des chars Leopard 2 à la Pologne. Pourtant, cet achat de chars n'est qu'une étape supplémentaire dans la militarisation globale de la Pologne et l'escalade de la guerre en Ukraine.
Berlin aux yeux de Varsovie : trop hésitant et peu fiable
Varsovie argumente sa décision contre Berlin en affirmant que les délais de livraison en provenance du pays voisin sont trop longs et qu'elle est déçue par l'Allemagne en ce qui concerne la réticence à livrer des chars à l'Ukraine. La Pologne, en revanche, a été à l'origine de la mise en place d'une "coalition de chars" pour fournir à l'Ukraine des chars américains, britanniques, français et allemands, ainsi que des éléments de l'armée polonaise elle-même. Le contrat, d'un montant de plus de 15 milliards d'euros, prévoit la livraison de 150 chars K2 d'ici 2025 et de 212 obusiers blindés K9 (photo, ci-dessus) pour remplacer les obusiers livrés à l'Ukraine. Au total, jusqu'à 650 obusiers blindés devraient être livrés à la Pologne. La Pologne a également fourni à l'Ukraine de nombreux exemplaires de ce type d'armes provenant des stocks de son armée. Enfin, à partir de 2026, une variante du char K2 adaptée aux souhaits de la Pologne, appelée K2PL, devrait être fabriquée en Pologne, la majeure partie des chars devant donc d'abord être construite et n'étant pas disponible immédiatement.
Escalade de Varsovie : De nouveaux avions pour la Pologne, des avions soviétiques pour l'Ukraine
De même, la Pologne a ajouté 48 avions de chasse à son armée de l'air, après avoir promis à l'Ukraine tous ses avions de fabrication soviétique, à l'exception des anciens avions de la RDA en provenance d'Allemagne, et lui avoir déjà livré une première tranche. Bien que la Slovaquie ait également livré des avions à l'Ukraine, l'initiative d'échange circulaire d'avions de combat ou la livraison d'avions de combat F-16 à l'Ukraine n'a pas encore dépassé le stade des discussions. Il est cependant indéniable que la Pologne a un rôle clé à jouer non seulement dans le renforcement de l'OTAN en Europe, mais aussi dans la militarisation de l'Ukraine. Varsovie fait encore payer cette aide avec de l'argent occidental, et bientôt avec du territoire ukrainien? Est-ce peut-être pour cela que Varsovie est si désireuse de faire la guerre?
Intermarium et Commonwealth : le vieux rêve de la grande puissance
A l'instar de nombreuses anciennes grandes puissances, la Pologne semble être en proie à une douleur fantômatique couvant sous le parti transatlantiste et conservateur PiS: le rêve de redevenir l'ancienne grande puissance polonaise, consolidée par une union de 400 ans avec la Lituanie voisine, qui a tenu en échec les ambitions expansionnistes allemandes et russes du 14ème au 18ème siècle. A l'apogée de la puissance polonaise, l'influence de la noblesse polonaise s'étendait jusqu'à Moscou. Ce n'est que lorsque la république aristocratique devint de plus en plus instable et adopta une constitution liberticide et révolutionnaire sur le modèle français et américain que la Pologne-Lituanie fut perçue par la Prusse, la Russie et l'Autriche comme une menace pour les monarchies chrétiennes traditionnelles, ce qui conduisit aux partages successifs de la Pologne, laquelle fut progressivement rayée de la carte. Bien que la Pologne ait obtenu les territoires allemands de l'Est après 1945, la Pologne ne semble pas être assez grande pour le gouvernement PiS. L'initiative "Intermarium" soutenue par Washington et Varsovie, qui vise à promouvoir une alliance entre les pays de la mer Baltique, de la mer Noire et de l'Adriatique, peut être considérée comme une tentative de raviver ce bloc géopolitique et de le maintenir comme un bélier contre la Russie ou pour l'articuler dans un scénario menaçant contre l'Allemagne.
La nouvelle colonie de Varsovie ? L'emprise de la Pologne sur la Galicie et l'augmentation des investissements en Ukraine
Depuis la nouvelle phase du conflit ukrainien depuis février 2022, non seulement les ambitions polonaises visant à récupérer l'Ukraine occidentale ne cessent d'émerger, mais la Pologne elle-même étend son influence sur Kiev avec l'aide des États-Unis. Ainsi, le président Zelensky a fait adopter en juillet 2022 une loi accordant à la Pologne des droits spéciaux en Ukraine, comme la possibilité qu'un citoyen polonais puisse y être élu président. Mais les investissements polonais en Ukraine sont également plus importants que jamais: selon l'institut économique PIE, les investissements économiques polonais en Ukraine devraient atteindre 30 milliards de dollars d'ici 2028. Lors de sa visite à Varsovie début avril, le président ukrainien Zelensky s'est même laissé aller à dire qu'après la victoire de l'Ukraine, il n'y aurait plus de frontières avec la Pologne. Plus la guerre dure, plus l'Ukraine devient dépendante de la Pologne et de l'Occident, les observateurs politiques allant jusqu'à dire que Kiev est devenue une colonie de Varsovie. Mais cela a un prix: les armes polonaises sont déjà en Ukraine, les Polonais "meurent pour Bandera", comme l'ont dénoncé les patriotes polonais lors d'une manifestation à Varsovie.
Jusqu'à la guerre nucléaire ? Jusqu'où Varsovie veut-elle aller pour ses ambitions de grande puissance ?
Le summum de la politique d'escalade est toutefois atteint par le désir de la Pologne de participer aux déploiements nucléaires de l'OTAN. Le conseiller à la sécurité du président polonais Duda, Jacek Siewiera, a ainsi déclaré que la Pologne était prête à déployer des armes nucléaires sur son territoire.
Si cela devait se produire, la témérité et l'arrogance polonaises pourraient plonger le monde dans l'apocalypse nucléaire. Il est donc d'autant plus important de soutenir les patriotes pacifistes qui tentent de se faire entendre là-bas.
15:30 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, europe, affaires européennes, politique internationale, pologne, ukraine, intermarium, géopolitique | | del.icio.us | | Digg | Facebook
La revue de presse de CD - 23 avril 2023
La revue de presse de CD
23 avril 2023
Revue de presse garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle
EN VEDETTE
Alain Juillet : « Nous sommes inféodés aux Américains ! »
La guerre de la communication. Les médias, les chancelleries et les services de renseignement ont une influence primordiale dans l’issue de la guerre en Ukraine. Les Etats-Unis sont-ils les gagnants de cette guerre ? Comment expliquer l’incrédulité des services de renseignement français ? Pourquoi depuis 20 ans, nos espions se sont-ils concentrés uniquement sur la lutte anti-islamiste ? Livre Noir a invité Alain Juillet, l’ancien Haut-Représentant à l’Intelligence économique auprès du Premier ministre et l’ancien directeur du renseignement à la DGSE. Un entretien au ton très libre et très utile pour comprendre la géopolitique actuelle. Vidéo.
Livre noir
https://www.breizh-info.com/2023/04/02/217881/alain-juill...
AFRIQUE
Blé local: le défi du Sénégal
Les résultats obtenus dans les cinq champs pilotes augurent d’une production importante pour le pays qui importe annuellement 700.000 tonnes de blé. Sur la parcelle de démonstration de Bud Sénégal (Diamniadio à 50 km de Dakar) a démarré vendredi 14 avril la moisson du blé semé trois mois plus tôt. Ceci dans le cadre du programme pilote de culture de cette céréale qu’expérimente l’État du Sénégal et que conduit l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA). Une initiative intelligente.
https://www.aa.com.tr/fr/monde/bl%C3%A9-local-le-s%C3%A9n...
AMÉRIQUE DU SUD
Au Chili, la gauche déçue par le peuple
Lorsque les médias sont aussi concentrés qu’au Chili, organiser un référendum sans réformer le secteur revient à élever les patrons de presse au rang de grands électeurs. Mais ce phénomène suffit-il à élucider le rejet, en septembre dernier, d’un projet de nouvelle Constitution ? Ou existe-t-il d’autres raisons pour expliquer que le peuple ne vote pas toujours comme les progressistes le souhaiteraient ?
monde-diplomatique.fr
https://www.monde-diplomatique.fr/2022/10/LAMBERT/65154
CHINE
La question de Taïwan : quelques réflexions sur la géopolitique de la Chine (en abrégé)
Pendant que les belligérants s’enlisent en Ukraine, les récentes manœuvres d’encerclement de Taïwan effectuées par la puissante marine chinoise suscitent des inquiétudes majeures : y a-t-il un risque de déflagration sino-américaine en Mer de Chine méridionale ? Personnellement, je ne crois pas à un scénario ukrainien sur ce théâtre d’opérations. Mais avant d’y répondre, il faut comprendre la géopolitique fondamentale de la Chine, dont je vais faire ici une lecture personnelle. Le point de départ est : la Chine pense que son temps est venu, que les humiliations de l’époque des traités inégaux (Guerres de l’Opium) doivent être vengées, et que le 21e siècle sera celui de l’Asie, sous la houlette de l’Empire du Milieu. L’Occident est en déclin. Comme Poutine en Russie, Xi Jinping veut renouer avec le prestigieux passé impérial chinois. Poutine se rêve en Pierre le Grand, Xi Jinping en Qin Shi Huangdi. Les uns et les autres ne sont ni fous, ni sots – loin de là (un brin mégalo quand même). Mais les Chinois sont d’un raffinement autrement plus subtil que l’ours russe, et si l’avenir reste imprédictible, les chances chinoises sont tout autres que celles des Russes.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/04/17/218698/la-question...
COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)
« Gauche blanche » et « gauche indigène » : débat entre Houria Bouteldja et François Bégaudeau
Discussion entre deux gauches « ennemies » : l’islamiste indigéniste et l’extrême. C’est consternant mais il est indispensable de bien connaître l’ennemi pour le combattre et le vaincre.
fdesouche.com
https://www.fdesouche.com/2023/04/06/gauche-blanche-et-ga...
DÉCONSTRUCTION/SCHIZOPHRÉNIE/DÉBILITÉ
Euthanasie et suicide assisté : « Si l’AAM est légalisée, il faudra s’attendre aux pires dérives sociétales » selon Jean-Frédéric Poisson
La convention citoyenne sur la fin de vie, qui a réuni depuis décembre 184 Français tirés au sort pour orienter l’action de l’exécutif sur le sujet, a conclu dimanche 2 avril ses débats, en confirmant sa position majoritaire pour légaliser l’aide active à mourir (AAM). The Epoch Times s’est entretenu avec Jean-Frédéric Poisson, président de VIA | La voie du peuple et docteur en philosophie, à l’occasion de la parution de son nouvel ouvrage Soins palliatifs, la vraie alternative à l’euthanasie – Personne ne doit mourir seul. Très engagé sur cet enjeu civilisationnel, l’homme politique appelle d’abord à garantir le droit à l’accès à des soins palliatifs de qualité plutôt que de légiférer sur l’euthanasie. Entretien.
epochtimes.fr
https://www.epochtimes.fr/euthanasie-et-suicide-assiste-s...
Écosse psychiatrique. Un médecin écossais qui voulait donner son sang a été refoulé car il refusait de répondre à la question « Êtes-vous enceinte ? »
L’Écosse n’en finit pas de se positionner comme un modèle de nation gauchiste et woke totalement dégénérée du fait de ses dirigeants et notamment du SNP (Scottish National Party) au pouvoir. Ainsi, la presse au Royaume-Uni, qui a bien contribué à cette pathologie mentale qui se diffuse tel un virus dans tout l’Occident, nous apprend qu’un médecin généraliste a été empêché de donner son sang au NHS écossais (le service de santé local) après avoir refusé de confirmer s’il était ou non…. enceinte. Steffen McAndrew, qui travaille à Prestwick, dans le South Ayrshire, a déclaré qu’il avait été refoulé d’un centre de don du sang situé dans la ville voisine d’Ayr après avoir refusé de répondre à une question « farfelue » sur le fait qu’il portait ou non un enfant. Le pays de Walter Scott entre califat et wokisme !
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/04/15/218626/ecosse-psyc...
Le magazine Elle et le néo-féminisme castrateur
Nous parlons peu de la presse féminine, pourtant très lue et bien dans l’ambiance libérale libertaire du moment. Nous publions avec gourmandise une tribune de David L’Épée, essayiste suisse, collaborateur de la revue Éléments, rédacteur en chef de la revue Krisis, parue sur son blog, toujours intéressant et parfois décoiffant.
ojim.fr
https://www.ojim.fr/le-magazine-elle-et-le-neo-feminisme-...
Quand Sorj Chalandon expliquait le soutien de Libération à la pédophilie
En 2001, Sorj Chalandon, journaliste à Libération, revenait sur la manière dont son journal avait traité la question de la pédophilie, ne réfutant rien du passé, et tentant de l’expliquer. Voici des passages édifiants de sa justification, vous épargnant des descriptions pornographiques.
lesalonbeige.fr
https://www.lesalonbeige.fr/quand-sorj-chalandon-expliqua...
DÉSINFORMATION/MÉDIAS/CORRUPTION/CENSURES
Le groupe ID (Identité et Démocratie) lâche David L’épée (Éléments) face à la pression de Libération
« Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge ! » pourrait dire David L’épée, qui écrit notamment dans Éléments depuis des années et dirige la non moins remarquable revue Krisis. Ce dernier vient en effet, sous pression des gardes rouges de Libération, d’être évincé d’un colloque organisé non pas par la Nupes, mais par le groupe ID (Identité et Démocratie) au Parlement européen, c’est à dire notamment et principalement le Rassemblement national. Un colloque, qui se tiendra le 21 avril prochain à la maison de l’Amérique latine, à Paris, sur le thème : « Déconstruire la déconstruction ». Seront présents Olivier Vial, président de l’UNI (syndicat étudiant de la droite) et fondateur de l’Observatoire du wokisme, Luigi Marco Bassani, professeur à l’Université de Milan spécialisé en histoire et politique, Vincent Coussedière pour évoquer « la nation comme réponse au wokisme », et donc à la base David L’Épée, auteur pour la revue Éléments. Avant que la lâcheté des responsables du groupe ID ne tranche. Il n’aura fallu qu’un article – que David L’Epée explique être diffamatoire – et le parti qui prétend combattre le wokisme a abandonné l’un de ses orateurs en rase campagne, laissant ce dernier se faire salir comme seule la gauche en a le secret. David L’Epée n’entend pas se laisser faire et va trainer Libération en justice. Il s’en explique ci-dessous. Qui n’en ferait pas autant contre ces chiens de garde qui ne cessent de tenter de nuire, de tuer socialement, économiquement, ceux qui ne pensent pas comme eux ? Vidéo à voir et à diffuser absolument.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/04/21/218949/le-groupe-i...
Revue de presse RT du 9 au 15 avril 2023
Petit exercice hebdomadaire de ré/désinformation grâce au média interdit désormais en France : le russe Russia Today. Au sommaire de cette semaine : l’Italie déclare l’état d’urgence à cause des migrants ; vague de faillites en Europe ; la Finlande et la Suède oublie leur peuple pour rejoindre l’OTAN ; les céréales ukrainiennes ; Elon Musk à Shanghai ; campagne anti-Trump aux E-U ; « fuites » du Pentagone ; Moscou et New Delhi ; les Saoudiens et le Yémen ; nouvelles sanctions antirusses ; les E-U espionnent Zelensky ; armes biologiques en Ukraine ; le Brésil critique la guerre en Ukraine ; menaces sur Taïwan.
Le sakerfrancophone.fr
https://lesakerfrancophone.fr/revue-de-presse-rt-du-9-au-...
ÉCOLOGIE (même si, parfois, il n’y a pas que des zozos !)
Électricité, décarbonation : pourquoi l’Europe a tout faux
Tribune de Brice Lalonde pour Le Point. Le politique énergétique européenne, ses faiblesses et ses méfaits. L’ancien ministre de l’Environnement, président d’Équilibre des Énergies, dénonce la cécité d’une politique européenne hémiplégique, centrée sur les renouvelables au détriment des autres sources bas carbone.
geopragma.fr
https://geopragma.fr/electricite-decarbonation-pourquoi-l...
Une enquête sur le creuset de la menace écoterroriste
De l’éco-résistance à l’éco-terrorisme. La recherche sur la nature et la dangerosité future de l’écoterrorisme est encore embryonnaire pour plusieurs raisons. D’abord du fait du caractère polémique du terme « terrorisme » qui suscite des débats aussi enflammés qu’inutiles. Et aussi par l’actuelle réorientation thématique forcée au sein des terrorism studies (par la distribution sélective des crédits et l’intimidation des chercheurs) vers la menace « d’extrême droite » au détriment des autres mouvances susceptibles de passer à l’acte. Anthony Cortes et Sébastien Leurquin publient L’affrontement qui vient : de l’éco-résistance à l’éco-terrorisme aux éditions du Rocher.
revueconflits.com
https://www.revueconflits.com/une-enquete-sur-le-creuset-...
ÉCONOMIE
La « société à mission »: antithèse de la participation
À la demande expresse de la Fondation Charles de Gaulle, Valérie Bugault a accepté de préciser quelque peu le contexte juridique et politique dans lequel est intervenue une nouvelle forme, juridiquement très saugrenue, d’entreprise : la « société à mission ». Cette nouvelle « mission de l’entreprise » est en réalité une contrainte règlementaire supplémentaire destinée à peser sur les entrepreneurs – qui n’en peuvent déjà plus avec toutes celles existantes. Afin de ne pas apparaître pour ce qu’elle est, cette nouvelle contrainte se déploie sur la base du volontariat, tout au moins dans un premier temps, en période de test. Ne doutons pas que ce volontariat sera, un jour, transformé en forme juridique obligatoire afin de répondre, sous prétexte de changement climatique, à l’objectif écologique dit « zéro carbone », largement véhiculé au niveau mondial par des organismes tels que le GIEC, la COP 21, l’ONU et Davos. Lorsque l’on a longtemps travaillé sur les méthodes d’infiltration du droit commercialo-maritime anglo-saxon dans notre droit traditionnel, il est aisé de détecter la méthodologie que les anglo-saxons appellent improprement soft law. Improprement car, si l’apparence première se présente comme étant soft – comprendre non obligatoire – le résultat final ne l’est jamais : nous sommes au contraire bien dans le dur, ou hard law. En l’occurrence, avec la « société à mission » nous sommes dans une phase intermédiaire de droit positif facultatif autrement dit de hard law facultative… la créativité règlementaire des dominants économiques n’a décidément aucune limite.
lesakerfrancophone.fr
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L'abus de wokisme fait plonger la valeur boursière de Budweiser
Dylan Mulvaney entendait fêter sa première année en tant que « femme » depuis sa baignoire avec une cannette de Bud Light à la main… Ce « transactiviste » de 26 ans affiche 11 millions de « followers » aux États-Unis et a publié le 2 avril dernier sur TikTok des clips où « iel » se trémousse dans la mousse tout en lapant de la Bud Light d’une cannette à son effigie. La réaction a été immédiate sous forme d’appels au boycott. En moins d’une semaine, la valeur boursière de la maison-mère Anheuser-Busch InBev a perdu 6 milliards de dollars, provoquant la panique au comité de direction. Il faut dire que cette petite bière bon marché est très populaire dans l’Amérique profonde, celles des « petits Blancs ». Budweiser vient de Saint Louis, en plein Midwest, et sa création remonte à 1876, une sorte d’icône américaine… La valeur boursière du brasseur est passée en quelques jours de 132,38 milliards de dollars à 125,73 milliards rapporte le Daily Mail (voir l’article en lien). C’est le prix d’une stratégie marketing dont l’objet était de s’affranchir totalement de l’identité des buveurs de Budweiser, voire de la rejeter. Et c’est le coût d’un boycott massif venu du « bas » et non orchestré politiquement. La gestion des « relations publiques » est devenue très sensible, et la grande peur des multinationales est de s’exposer à la vindicte de groupes d’activistes si leur communication n’accompagne pas servilement les dernières causes progressistes.
laselectiondujour.com
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Cybersécurité : les États doivent affronter de nouvelles menaces
Le numérique présente de nouvelles menaces que les entreprises et les États doivent anticiper et affronter. Dans un monde globalisé, il est difficile d’être indépendant, ce qui n’empêche pas de défendre sa souveraineté numérique. Entretien avec Guillaume Tissier, directeur du Forum international de la cybersécurité (FIC), qui s’est tenu à Lille en avril.
revueconflits.com
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ÉDUCATION
Pap Ndiaye procéderait-il à une dilution du Conseil des Sages de la laïcité ? On note en tout cas une nette inflexion dans la ligne impulsée par Jean-Michel Blanquer… L’actuel ministre de l’Éducation nationale compte, en effet, remodeler l’organisme créé par son prédécesseur, en 2018, et fondé pour « exercer auprès du ministre une mission de conseil, d’expertise et d’étude relative à la mise en œuvre du principe de laïcité et à la promotion des valeurs de la République » à l’école. Jusqu’alors peu sollicité par Pap Ndiaye, le Conseil des Sages de la laïcité et des valeurs de la République – considéré comme l’outil d’une vision rigoureuse de la laïcité – voit son périmètre étendu à « la lutte contre le racisme et l’antisémitisme et toutes les formes de haine et de discriminations, l’égalité femme-homme, la promotion du principe de fraternité à l’école », a fait savoir le ministère.
Le Point
https://www.fdesouche.com/2023/04/15/la-soeur-de-samuel-paty-salarme-de-la-dilution-du-conseil-des-sages-de-la-laicite-pap-ndiaye-ne-sort-de-sa-legendaire-prudence-que-lorsquil-sagit-de-demanteler-la-republique-laique-au-s/
Défendez l’école en France avec ces arguments
Marion Maréchal vous invite à lire la dernière fiche argumentaire de Reconquête! sur la proposition du ministre de l’Éducation nationale d’imposer de la « mixité sociale » aux écoles privées. Vous y trouverez des éléments d’analyse ainsi que les propositions de Reconquête! pour redresser notre École. Cette fiche a vocation à vous donner des éléments utiles à la défense de vos idées sur le terrain et autour de vous. D’autres suivront en fonction de l’actualité. Une excellente initiative pédagogique.
assets.ericzemmour.fr
https://assets.ericzemmour.fr/document/Fiche%20argu%207-V...
ÉNERGIE
Pourquoi le prix de l’électricité a-t-il explosé?
Depuis plusieurs mois, les prix de l’électricité flambent. Il y a les raisons officielles et celles dont on parle moins… Pour comprendre les raisons de cette envolée, il est nécessaire de connaître l’influence des décisions politiques nationales et européennes en matière énergétique qui ont mené EDF à la débâcle qu’elle traverse. C’est ce qu’explique le journaliste Armel Joubert des Ouches dans cette série signée Nexus.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/04/17/218729/pourquoi-le...
ÉTATS-UNIS
Le camp du bien 2e partie
« Qui le contrôle les réseaux d’Influence ; ses faiblesses ; le début de sa fin ? » Il s’agit de la suite de la première partie qu’il conviendrait de lire avant, pour ceux qui ne l’auraient pas déjà fait. Comme pour la première partie, cette 2ème partie s’appuie sur une multitude de documents tirés de sources inattaquables. Pour autant, c’est à chacun qu’il revient de se forger sa propre opinion. C’est un peu long (15 pages), mais je suis convaincu qu’une majorité d’entre vous y apprendra quelque chose. Les pièces données en références gagnent à être parcourues car elles viennent soutenir le propos. Il est unanimement reconnu que le « camp du bien » autoproclamé (USA-UE-G7-OTAN-AUKUS) est aujourd’hui sous total contrôle des États-Unis d’Amérique. Or, une campagne électorale, qu’elle soit présidentielle ou législative, coûte cher, très cher aux USA. L’élection présidentielle US de 2016 avait, par exemple, coûté de l’ordre de 2,5 milliards de dollars (total des deux candidats, Clinton et Trump) ; c’était déjà plus que le PIB annuel d’une trentaine de pays. Pour les élections de mi-mandat 2022, ce sont 16,7 milliards de dollars qui ont été dépensés pour promouvoir ou détruire certains candidats en lice. Ces fonds « investis » en soutien des candidats viennent, pour l’essentiel, de très riches donateurs qui, en échange de dons très importants obtiennent la promesse de postes élevés dans l’administration du pays pour leurs poulains (ministres, ambassadeurs, conseillers du président) en cas de victoire. Les plus gros donateurs se recrutent pour l’essentiel, parmi les 1 % les plus riches des états-uniens qui détiennent, à eux seuls, 27 % de toutes les richesses aux USA, selon le Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale US. Il y aurait 22,75 millions de citoyens US millionnaires en dollar aux USA. Mais ces riches donateurs se recrutent surtout parmi les 750 milliardaires US, issus de la finance, du lobby militaro-industriel, des lobbies pharmaceutiques, des GAFAM… etc).
Général Dominique Delaware
https://reseauinternational.net/le-camp-du-bien-2/
FRANCE
Kohler, MSC et la cocaïne. Comment des trafiquants infiltrent la compagnie maritime de ses cousins
Alors que MSC devenait une force dominante du commerce mondial, elle est également devenue un canal privilégié de trafic de cocaïne pour les gangs des Balkans. Soupçonné de l’avoir favorisée depuis le ministère des finances, à Bercy, voire depuis le secrétariat général de l’Élysée, Alexis Kohler (qui s’était mis à son service comme directeur financier en 2016-2017), a été mis en examen en septembre dernier pour « prise illégale d’intérêt ». Nous reproduisons ci-dessous (en accès libre) une remarquable enquête de l’agence américaine Bloomberg du 16 décembre dernier qui explorait l’infiltration de la compagnie maritime Italo-Suisse des cousins d’Alexis Kohler par des trafiquants de cocaïne.
off-investigation.fr
https://www.off-investigation.fr/kohler-msc-et-la-cocaine...
Régis de Castelnau : l'affaire du fonds Marianne « est bien un scandale national »
Régis de Castelnau est avocat. Suite aux récentes révélations à propos du fonds Marianne, celui-ci a tout d'abord rapidement réagi au sein d'un article publié hier dans les colonnes de la revue Front Populaire. Régis de Castelnau revient pour France-Soir, avec son expérience de praticien du droit, sur les problèmes de forme et de fond que pose cette affaire. Y a-t-il eu un éventuel détournement du code des marchés publics ? L'avocat demande que toute la transparence soit faite à propos de l'utilisation d'argent public dans une telle situation, au-delà de la polémique autour de la personne de Marlène Schiappa : la ministre « ne doit pas être un fusible », selon lui. De fait, Régis de Castelnau soulève un problème bien plus ample et émet l’hypothèse de l'utilisation de ce fonds dans l'idée de museler la liberté d’expression et de nuire à l'image de certaines personnalités politiques opposées au gouvernement.
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/avocat-d...
La politique de Macron : une révolution oligarchique contre le peuple
Par Pierre Le Vigan, auteur de Éparpillé façon puzzle, La Planète des philosophes ou encore Métamorphoses de la ville. « Liquidation », écrivait Frédéric Rouvillois dans son livre sur Macron comme définition de son projet (Liquidation – Emmanuel Macron et le saint-simonisme, Cerf, 2020). Le projet de Macron, c’est cela : liquider tout ce qui restait solide dans la société française, certains habitus et mœurs, certaines structures, certains projets (devenir propriétaire d’une maison, la léguer, avoir un métier dont on est fier et pas seulement un « job »), rendre tout liquide, tout réversible, tout jetable (notamment les traces de notre histoire), tout interchangeable (les peuples, les gens, les sexes, les métiers, les territoires, etc.). Éparpillé façon puzzle : cela veut dire que notre pays et notre peuple ont été mis en morceaux. Dispersés et hachés menu. Éparpillé : c’est le résultat de la politique de Macron. Un peuple dispersé, affaibli, atomisé. Loin de n’avoir « rien fait », comme on l’entend parfois, Macron a presque tout réalisé de son programme. Vendre l’industrie française : c’est le capitalisme de connivence. Conforter l’oligarchie : c’est le pacte de corruption lié au covid, c’est-à-dire à l’interdiction de traiter les malades du covid hors utilisation de vaccins (ceux permettant des superprofits aux membres de la caste – ceux qui ont propulsé Macron et qui attendaient leur retour sur investissement).
polemia.com
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Grenades explosives : pour en finir avec les mensonges
Pour en finir avec les grenades de la République (1/2). La composition et les effets de la GM2L en service depuis 2018 sont gardés secrets, même pour la justice. L’Intérieur refuse d’admettre qu’elles explosent. Mise au point technique, sur la base d’un document d’expertise unique à ce jour.
flagrant-deni.fr
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GAFAM/IA
Cybersécurité : les États doivent affronter de nouvelles menaces. Entretien avec Guillaume Tissier
Le numérique présente de nouvelles menaces que les entreprises et les États doivent anticiper et affronter. Dans un monde globalisé, il est difficile d’être indépendant, ce qui n’empêche pas de défendre sa souveraineté numérique. Entretien avec Guillaume Tissier, directeur du Forum international de la cybersécurité (FIC), qui s’est tenu à Lille en avril.
revueconflits.com
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La promesse trompeuse de ChatGPT. Le point de vue de Noam Chomsky
Jorge Luis Borges a écrit un jour que vivre à une époque de grands dangers et de grandes promesses, c’est faire l’expérience de vivre à la fois la tragédie et la comédie, avec « l’imminence d’une révélation » pour nous comprendre nous-mêmes et comprendre le monde. Aujourd’hui, nos prétendus progrès révolutionnaires dans les domaines de l’intelligence artificielle sont à la fois sources d’inquiétude et d’optimisme. De l’optimisme parce que l’intelligence à notre science et dégrader notre éthique en instillant une conception fondamentalement erronée du langage et de la connaissance dans notre technologie. En bref, ChatGPT et ses congénères sont structurellement incapables de concilier créativité et contrainte. Ils sont soit excessifs (produisant à la fois des vérités et des mensonges, approuvant en même temps des décisions éthiques et non éthiques), soit inadaptés (ne s’engageant dans aucune décision et se montrant indifférents aux conséquences). Compte tenu de l’amoralité, de la pseudo connaissance scientifique et de l’incompétence linguistique de ces systèmes, leur popularité ne peut que nous faire rire ou pleurer.
les-crises.fr
https://www.les-crises.fr/la-promesse-trompeuse-de-chatgp...
Des petits pas pour l’IA mais des bouleversements géants pour l’humanité
Finalement, si « monde d’après » il y a, c’est celui qui se met en place actuellement, avec une vitesse dont bien peu se rendent compte. Et dans ce monde, l’intelligence artificielle semble avoir un impact de plus en plus fort, de plus en plus rapide et de plus en plus profond, à tel point qu’elle prend tout le monde par surprise (beaucoup d’experts n’imaginaient pas voir certains des résultats de GPT4 avant 2027 voire 2030 par exemple). Dans ce nouveau monde, il apparaît évident que toute spécialisation poussée – intellectuelle pour le moment – trouvera rapidement dans l’intelligence artificielle un remplaçant redoutable, qui fera plus vite et mieux. Le monde d’après va avoir besoin de généralistes.
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/04/19/455003-des-petits...
GÉOPOLITIQUE
Et soudain, le Soudan
Les anglo-saxons viennent encore de s'essayer au changement de régime, en utilisant comme proxy un homme visé par un mandat d'arrêt de la CPI pour crimes de guerre. Tout va bien se passer. Vous voulez comprendre ce qui se passe au Soudan ? Sylvain Ferreira explique la situation dans une vidéo.
eclaireur.substack.com
https://eclaireur.substack.com/p/et-soudain-le-soudan?utm...
GRANDE-BRETAGNE
Plus de 500 ans de prison ont été prononcés à l’encontre des délinquants sexuels impliqués dans l’exploitation de jeunes filles et pour sévices sexuels à Huddersfield entre 1995 et 2013. Le dernier verdict a condamné cinq hommes à une peine combinée de 28 ans de prison à Bradford Crown Court le jeudi 13 avril. Mohammed Kammer, 38 ans, Nahman Mohammed, 37 ans, Wiqas Mahmud, 42 ans, et Mohammed Imran Ibrar, 38 ans, originaires de Huddersfield, ainsi qu’Abdul Rehman, 36 ans, originaire de Sheffield, avaient plaidé non coupable et avaient été jugés en janvier et février 2023. Le procès de ces hommes avait été reporté à 2020. Les deux hommes ont été reconnus coupables d’avoir commis ou facilité l’abus sexuel d’une jeune fille dans la région de Huddersfield entre 2005 et 2010. Les abus ont commencé alors que la victime n’avait que 14 ans. Kammer a été condamné à sept ans et six mois de prison après avoir été reconnu coupable de trois délits de viol et d’un délit de traite à des fins d’exploitation sexuelle. Mohammed a été condamné à sept ans de prison après avoir été reconnu coupable de deux viols et de trafic à des fins d’exploitation sexuelle. Mahmud a été condamné à six ans et trois mois pour un viol. Ibrar a été condamné à cinq ans de prison, moins 502 jours, après avoir été reconnu coupable d’agression sexuelle et de viol. Sa peine avec le temps déduit est de trois ans et six mois. Rehman a été condamné à trois ans et neuf mois pour deux délits de participation ou de facilitation d’un délit sexuel sur un enfant et de fourniture de drogues.
fdesouche.com
https://www.fdesouche.com/2023/04/15/royaume-uni-grooming...
IMMIGRATION/ISLAMISME/REMPLACEMENT
Frères musulmans : infiltration en France. Entretien avec Florence Bergeaud-Blackler
L’idéal porté par les Frères musulmans est celui d’une théocratie. Alors que le sujet s’installe au sein de l’opinion publique, il devient crucial d’en connaître le fonctionnement et les objectifs. L’enquête conduite par Florence Bergeaud-Blackler permet de prendre conscience de l’importance d’un phénomène souvent mal cerné et des liens tentaculaires tissés en Europe. Florence Bergeaud-Blackler est anthropologue, chargée de cherche au CNRS (HDR) au groupe sociétés, religions, laïcité à l’École pratique des hautes études. Elle publie Le frérisme et ses réseaux, l’enquête, aux éditions Odile Jacob.
revueconflits.com
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Cet article est avant tout un manifeste pro-immigration qui n'évite aucun des poncifs habituels. Les facteurs culturels de la délinquance ne sont même pas évoqués, comme si le monde entier pouvait s'adapter instantanément par magie à l'ordre moral laïcisé si particulier en Occident. Son but : surtout favoriser le « vivre-ensemble » qui échoue depuis 30 ans et dont le naufrage devient impossible à cacher. La sur-criminalité des populations immigrées est une réalité indéniable qui s'impose à tous.
fdesouche.com
https://www.fdesouche.com/2023/04/20/une-agence-de-recher...
200 migrants squattent dans une école désaffectée du XVIe arrondissement de Paris : caméra cachée
Depuis dix jours, une école du XVIe arrondissement de Paris est utilisée non pas pour instruire nos enfants, mais pour accueillir plus de 250 migrants venus de toute l’Afrique subsaharienne. En novembre dernier, ils étaient déjà des dizaines à dormir sous les ponts d’Ivry, dans le Val-de-Marne, puis à squatter face au Conseil d’État, en toute illégalité. À la manœuvre, toujours, parmi plusieurs associations soutenues par l’extrême gauche, Utopia 56 dénonce un traitement inhumain réservé aux migrants « mineurs isolés » en France. Migrants pourtant accueillis, quel que soit leur âge, comme s’ils étaient tous mineurs et rescapés de guerres et autres affrontements. La difficile traversée d’une Méditerranée déchaînée (entreprise de plein gré pourtant) expliquerait « des traits marqués, un faciès plus vieux » que leur âge réel, selon une bénévole de l’association Utopia 56. Notre équipe de journalistes s’est rendue sur place afin de poser des questions à l’association qui a livré quelques éléments. En novembre, BV était parti à la rencontre des migrants installés, eux, sous les ponts d’Ivry en région parisienne. Les mêmes motivations, les mêmes ressources, le même discours ressort : la France apparaît comme un eldorado. Qu’ils soient mineurs ou (visiblement) pas. La réalité sans fard desdits « mineurs isolés ».
boulevardvoltaire
https://www.youtube.com/watch?v=cJQ-4BfuMfM
De la drague lourde au hammam, des visites impromptues dans la chambre à coucher, des caresses sur le sexe en voiture… un ancien jeune conseiller politique d’Azzédine Taïbi, le maire (DVG) de Stains (Seine-Saint-Denis) accuse l’édile âgé de 58 ans de harcèlement sexuel et agression sexuelle. Règlement de compte politique, vengeance professionnelle ou réel abus sexuel ? Selon nos informations, confirmées par le parquet de Bobigny, une enquête préliminaire a été ouverte début avril à l’encontre de ce maire, ex-communiste, qui a soutenu Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle. Les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne. Article du quotidien Le Parisien.
fdesouche.com
https://www.fdesouche.com/2023/04/14/le-maire-islamo-gauc...
Afflux de migrants depuis la Tunisie : la sécurité de l’Italie entre les mains du FMI ?
Confrontée à l’explosion des arrivées de migrants sur ses côtes, l’Italie exhorte désormais le FMI à octroyer sans condition des financements à la Tunisie, l’un des principaux pays de départ de ces clandestins, qui serait actuellement au bord de l’effondrement économique… Lors d’une visite diplomatique du ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, en Tunisie le 18 janvier dernier, celui-ci, accompagné du ministre italien de l’Intérieur Matteo Piantedosi, s’était entretenu avec le président tunisien Kais Saied, en présence des ministres tunisiens des Affaires étrangères Othman Jerandi, et de l’Intérieur Taoufik Charfeddine. À l’occasion de ces discussions, le ministre italien des Affaires étrangères avait déclaré que l’Italie était disposée à accueillir davantage de migrants tunisiens « réguliers ». À la condition que Tunis se montre plus ferme vis-à-vis de l’immigration « irrégulière » en fournissant davantage d’efforts pour lutter contre les départs de clandestins par voie maritime.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/04/18/218678/italie-tuni...
Il y a 50 ans, la prophétie d’Enoch Powell sur les ravages de l’immigration
Le 20 avril 1968, alors que l’Angleterre et l’Europe ne subissaient que les tout premiers assauts d’une crise migratoire qui culmine aujourd’hui avec l’arrivée massive d’extra-Européens sur le continent, Enoch Powell, brillant homme politique britannique promis aux plus hautes fonctions, avait décidé d’évoquer ses craintes avec les citoyens de son pays. Dans un discours passé à la postérité, aujourd’hui publié par La Nouvelle Librairie, il les avertissait des conséquences néfastes d’une ouverture à l’immigration extra-européenne : « Si je regarde vers l’avenir, je suis empli de sombres présages ; tel le poète romain, il me semble voir le Tibre écumer d’un sang abondant. » Celui qui était alors député de Birmingham aura payé de sa carrière politique ce discours résolument visionnaire. Aujourd’hui, le Royaume-Uni est attaqué par les terroristes islamistes et miné par un changement de population qui modifie en profondeur son identité et provoque de nombreux drames. Enoch Powell avait raison. Honneur au diabolisé. (Vidéo)
polemia.com
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Esclavage. La traite arabo-musulmane : la plus taboue de l’Histoire !
C’est la traite la plus longue, la plus massive, la plus meurtrière et la plus violente de l’histoire ; et pourtant, personne n’en parle. La traite arabo-musulmane, aussi appelée traite orientale, s’est étendue sur 13 siècles et a concerné plus de 17 millions d’esclaves noirs. À l’heure où l’on nous culpabilise, nous occidentaux, et que l’on nous accuse d’avoir été les seuls grands méchants de l’histoire, il est temps de procéder à un rééquilibrage historique plus que nécessaire sur un sujet complètement passé sous silence. Vidéo de l’excellent Christopher Lannes.
breizh-info.com
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ISRAËL
Le calvaire palestinien : chronique d’un conflit séculaire et de la dérive du droit
On aura tout rapporté ad nauseam des exactions de l’État d’Israël contre les Palestiniens. En fait, le calvaire palestinien a démarré quand l’Angleterre, puissance mandatante, décide d’offrir la Palestine pour abriter les juifs de la diaspora. Le 2 novembre 1917, Arthur Balfour déclare dans une lettre envoyée à lord Rothschild : « Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement, en Palestine, d’un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif. » En fait, Israël, en confiant le poste de ministre à un adepte de l’extrême droite, précipite la solution du conflit opposant la Palestine originelle et Israël, soit dans le sens d’un apaisement pour la création de deux États, soit ce sera la solution finale prélude à un Armageddon local.
reseauinternational.net
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LECTURE
Rwanda, assassins sans frontières
Cité comme meilleur livre de l’année par le Financial Times et The Economist, cette enquête journalistique constitue une plongée saisissante et dramatique dans l’histoire moderne du Rwanda, pays ravagé par l’un des plus grands génocides du XXème siècle. Ce récit audacieux, fondé notamment sur des témoignages inédits d’intimes de Paul Kagame, déchire le script officiel, selon lequel un groupe idéaliste de jeunes rebelles aurait renversé le régime génocidaire de Kigali, inaugurant une ère de paix, de prospérité et de stabilité jusqu’à faire du Rwanda le chouchou des donateurs occidentaux. Michela Wrong (journaliste anglaise, notamment pour Reuters, BBC, Financial Times), elle est reconnue dans le monde entier pour son expertise sur l’Afrique. Elle a couvert à la fois les derniers jours du dictateur Mobutu et le génocide au Rwanda et a reçu le prix James Cameron 2010 « pour sa vision morale et son intégrité professionnelle ») raconte notamment en détail l’histoire de Patrick Karegeya, ex-chef du renseignement extérieur du Rwanda, pour dresser le portrait d’une dictature à l’image de son président qui a fait de la vengeance la caractéristique de son règne, jusqu’à poursuivre ses anciens compagnons d’armes jusqu’au bout du monde. La journaliste examine les questions qui hantent le présent : pourquoi tant d’ex-rebelles contestent-ils la version officielle de l’attentat qui a tué les présidents rwandais, burundais et a été l’élément déclencheur du génocide ? Pourquoi les massacres n’ont-ils pas pris fin lorsque les rebelles ont pris le contrôle du pays ? Pourquoi plusieurs de ces chefs rebelles, la victoire assurée, ont-ils préféré fuir le pays ?
Assassins sans frontières – Enquête sur le régime de Kagame, par Michela Wrong. Préface de Stephen Smith. Max Milo éditeur, 2023.
Qui est l’ennemi ?
Christian Harbulot œuvre depuis longtemps à la popularisation du concept de « guerre économique » au sein des élites françaises. L’ouvrage collectif qu’il vient de co-diriger donne un panorama brillant, et très richement illustré, des travaux qu’il a conduit ou inspiré ces dernières années. L’ouvrage pose une question fondamentale : si la désignation de l’ennemi est le critère du politique, celle-ci est devenue de plus en plus difficile. Qui est l’ennemi ? Difficile de répondre, tant l’ennemi se masque désormais partout – notamment dans les champs économiques et culturels. Ou, pour le dire autrement : l’ennemi n’est plus seulement politique ; les guerres sont des « guerres hybrides », contre lesquelles nous sommes mal préparés. L’ouvrage résume clairement certains des plus grands enjeux auxquels la France, ou l’Europe, sont confrontés. Citons seulement quelques-uns des chapitres les plus intéressants.
Qui est l’ennemi ?, par Christian Harbulot, Lucie Laurent et Nicolas Moinet. Nouveau monde, 2022.
« Défendre la démocratie, une sociologie engagée », entretien avec Laurent Mucchielli
Laurent Mucchielli est sociologue, universitaire et directeur de recherche au CNRS. Son travail de recherche explore notamment les questions de sécurité et de surveillance, de justice et de délinquance. Dans ce nouvel ouvrage, il questionne l'état de notre démocratie, sa fragilité et ses imperfections. Les droits humains fondamentaux doivent à ses yeux rester un rempart face aux velléités de pouvoir et de contrôle de la sphère politico-industrielle. À chaque nouvelle crise, des brèches apparaissent : elles ne peuvent être compensées qu'avec le maintien d'un débat éclairé, équilibré et accessible au grand public. Ce débat, que l'on peut nommer disputatio dans le monde médical et scientifique, n'a pas pu se dérouler durant la pandémie de Sars-CoV 2. Laurent Mucchielli, après une enquête menée collectivement dès mars 2020, en identifie rapidement la cause : la doxa du Covid.
Autrement dit un dogme abondamment relayé par les médias, issu du récit officiel des gouvernements et des autorités de santé, qui a annihilé toute réflexion et pensée critique quant aux choix de gestion de la crise. Confinements, port du masque obligatoire, « tout-vaccin » sans discernement : bien loin de la médecine et de la science, l'imposition de ces orientations plus politiques que sanitaires, a rendu impossible le doute quant à l'efficacité réelle de ces dernières et fait tabou la dénonciation du niveau de corruption de l'industrie pharmaceutique, assoiffée de profits financiers gargantuesques. Laurent Mucchielli, dénué de tout conflit d'intérêt, dresse un bilan sans concession de l'état de la recherche sociologique et du débat intellectuel en France et, plus largement, en Occident. Entretien.
Défendre la démocratie : pour une sociologie engagée, par Laurent Mucchielli. Éd. Éolienne, 2023.
Il fut un temps où point n’était besoin de mangas pour faire voyager les jeunes lecteurs. Accroître leurs connaissances et stimuler leur imagination. Leur faire aimer leur pays et ses valeurs, sans complexe ni fausse honte… Il est vrai que, sous la Troisième République, la littérature jouait encore pleinement son rôle. L’école aussi, encore épargnée par la théorie du genre, et dont la mission première était de transmettre un savoir. Las, cette époque est bien révolue. Comme celle où les mots conservaient tout leur sens. Ainsi le Tour de France. La course cycliste, célèbre dans le monde entier, ne débordait pas, comme aujourd’hui, les frontières de l’Hexagone pour associer d’autres pays – sans doute une manière de faire allégeance à l’Europe dont l’union, tant prônée, est loin de rallier tous les suffrages. Le Tour de France… Comment n’évoquerait-il pas « Le Tour de la France par deux enfants », le best-seller d’Augustine Tuillerie publié en 1877 ? Ce manuel de lecture à l’usage des écoliers du cours moyen connut, dès sa sortie, une faveur foudroyante et durable. Les écoles, tant laïques que religieuses, se l’arrachent. Succès durable : quelque sept millions d’exemplaires vendus en 1914, en dépit de quelques modifications imposées par la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Autant dire que des générations ont appris à lire dans ses pages dont les deux-cents illustrations préfigurent les bandes dessinées. Ont acquis des notions d’histoire et de géographie et aussi de civisme, de sciences, de morale et d’art. Sans compter la fierté d’être Français. Ce qui, convenons-en, a, par les temps qui courent, de quoi le rendre suspect.
Augustine Tuillerie, L’Histoire extraordinaire de l’institutrice aux millions d’élèves, de Michèle Dassas. Ramsay, 2023.
causeur.fr
https://www.causeur.fr/augustine-tuillerie-histoire-extra...
ONG
L'influence des ONG dans les relations internationales
Classiquement, on considère que les principaux acteurs des relations internationales sont les États. Mais dans la postmodernité, les acteurs non étatiques ont pris de plus en plus d'importance. Et parmi eux, aucun ne s'est davantage renforcé, dans l'ombre, que les ONG.
euro-synergies.hautetfort.com
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/04/18/l...
En 2020, l’ECLJ publiait un rapport sur « Les ONG et les Juges de la CEDH », révélant l’existence d’un problème structurel de conflits d’intérêts au sein de cette Cour. Il démontrait que, entre 2009 et 2019, 18 juges ont jugé à 88 reprises des affaires introduites ou soutenues par sept ONG dont ils ont précédemment été dirigeants ou collaborateurs. Parmi ces ONG, l’Open Society se distingue par le fait que la majorité des juges en cause lui est liée, et qu’elle finance les six autres ONG. En réponse à ce rapport de 2020, la CEDH et le Conseil de l’Europe ont entrepris de corriger certains aspects du système et de proposer des mesures pour améliorer la sélection, l’indépendance et l’impartialité des juges de la Cour, ainsi que la transparence de l’action des ONG. L’ECLJ se félicite de ces premiers résultats. Le présent rapport poursuit et approfondit l’analyse entreprise en 2020, et vise à alimenter la réforme de la CEDH. Il constate d’abord que les cas de conflits d’intérêts entre juges et ONG n’ont pas diminué. Au contraire, ils s’élèvent, au moins, à 54 durant les trois dernières années, dont 18 concernent des arrêts de Grande Chambre. Ce rapport montre aussi qu’un problème d’impartialité s’observe également au sein du Greffe de la Cour.
fdesouche.com
https://www.fdesouche.com/2023/04/20/rapport-puppinck-une...
La Ligue des Droits de l’Homme à l’extrême-gauche toute !
La Ligue des Droits de l’Homme (LDH) cultive un fort tropisme de gauche. Déjà dans les années trente, elle ne voyait rien à redire aux procès staliniens sous prétexte que les accusés avaient avoué leurs crimes ! Aujourd’hui, elle réserve toutes ses complaisances à l’extrême-gauche et au Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), mais n’a pas de mots assez durs pour vouer les mal-pensants à la mort sociale, ou pour dénoncer les interventions de la police face aux attaques dont celle-ci est victime en marge des manifestations.
laselectiondujour.com
https://www.laselectiondujour.com/la-ligue-des-droits-de-...
ONU
Le Conseil de sécurité a rejeté un projet de résolution présenté par la Fédération de Russie, dans lequel le Secrétaire général de l’ONU était prié de créer une commission d’enquête internationale indépendante pour faire la lumière sur le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 et en identifier les « auteurs, commanditaires, organisateurs et complices ». Le texte mis aux voix n’a réuni que 3 voix favorables (Brésil, Chine et Fédération de Russie), les 12 autres membres du Conseil s’étant abstenus. Pour qu’un projet de résolution soit adopté, 9 voix au moins sont nécessaires, sans qu’un membre permanent n’exerce son droit de veto.
les-crises.fr
https://www.les-crises.fr/attentat-nord-stream-le-conseil...
PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN RIRE !
Slava Ukraini de BHL : le bide du siècle ?
Après Pourquoi l’Ukraine diffusé sur Arte en juin 2022, bijou de propagande lacrymale, Bernard-Henri Lévy a commis Slava Ukraini (« Gloire à l’Ukraine »), un documentaire sorti en salles à la fin du mois février. Ne reculant jamais devant un éclat de rire, nous nous étions infligés le chef d’œuvre de BHL l’année dernière. Cette fois-ci, nous avons passé notre tour, et nous ne sommes manifestement pas les seuls à avoir agi ainsi.
ojim.fr
https://www.ojim.fr/slava-ukraini-bhl/?cn-reloaded=1
POLOGNE
Des propos de l’ambassadeur de Pologne sur LCI critiqués par les médias russes et… polonais
Le 18 mars 2023, l’ambassadeur de Pologne en France déclarait dans un entretien sur LCI : « Si l’Ukraine ne parvient pas à défendre son indépendance, nous n’aurons pas le choix, nous serons obligés de rentrer dans le conflit. » Si cette déclaration semble être passée inaperçue dans les grands médias français, on ne peut pas en dire autant de leurs confrères polonais et russes.
ojim.fr
https://www.ojim.fr/propos-ambassadeur-pologne-guerre/?ut...
PROCHE-ORIENT
Une double résistance
Pour la société palestinienne, le défi ne réside pas uniquement dans la capacité à faire face aux agressions israéliennes. Il consiste aussi à s’opposer à une Autorité palestinienne de plus en plus impopulaire, car incapable de juguler la crise économique et d’offrir des perspectives politiques claires.
monde-diplomatique.fr
https://www.monde-diplomatique.fr/2022/09/EL_SAKKA/65062
RÉFLEXIONS
Face au déclin anthropologique, VIVRE EN EUROPÉEN ! Le reportage du colloque de l’Institut Iliade
Retour en images sur le Xe colloque de l’Institut Iliade, qui a réuni plus de 1 400 personnes au cœur de Paris. Entre stands de créateurs, de producteurs, de librairies et les différentes interventions tout au long de la journée, cette journée a été un succès !
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/04/19/218917/face-au-dec...
Ils doivent avoir une bonne raison
Il existe une idée étrange selon laquelle si l’on ne connaît pas quelque chose, c’est qu’il n’existe pas. C’est un peu comme l’image de l’autruche proverbiale qui se met la tête dans le sable. Mais cela va plus loin que le déni. L’ignorance, c’est quand on ne sait pas du tout quelque chose, le déni, c’est quand on le sait, mais qu’on l’ignore. Ce dont je parle ici, c’est lorsque vous savez quelque chose et que vous ne le niez pas, mais que vous le rationalisez simplement en disant « ils doivent avoir une bonne raison de faire cela » ou « peut-être que nous ne savons pas tout ce qu’il y a à savoir à ce sujet ». Ce qui est souvent suivi par « et je n’ai pas le temps (l’envie, l’attention, l’intérêt, la curiosité, la capacité, l’intelligence, etc.) d’aller plus loin ». Cela m’a toujours dérangé dans une certaine mesure, mais je dois admettre que j’ai moi-même été légèrement coupable de ce genre de raisonnement. Je veux dire, avons-nous vraiment le temps de tout vérifier ? Eh bien, maintenant je pense que nous devons prendre le temps, et, bien sûr, tout n’est pas assez important pour nécessiter un contrôle de la vérité. C’est une chose terrible à dire, mais je crains que ce ne soit la vérité. Une partie de cette « crédulité » qui pousse de nombreuses personnes à balayer les choses d’un revers de main en supposant que tout va bien provient de l’endoctrinement dont elles ont fait l’objet dès leur plus jeune âge. J’ai grandi dans une culture qui semblait vraiment obsédée par la sécurité des personnes, en particulier celle des enfants. Pensez à tous les rappels de jouets et autres. Dès qu’un jouet sort avec la moindre incertitude sur la façon dont il pourrait nuire à votre enfant, il est retiré du marché.
nouveau-monde.ca
https://nouveau-monde.ca/ils-doivent-avoir-une-bonne-rais...
Politique. Le clivage gauche-droite a-t-il un sens ?
Quand nous parlons de politique, très rapidement, nous parlons des personnes de gauche et des personnes de droite. Dans un article paru dans l’Incorrect1 ou un autre paru dans les 4 vérités, à la question « Le clivage gauche-droite a-t-il encore un sens ? » ils répondront que ce clivage existe bel et bien, mais qu’il n’est pas vraiment définissable. Mais en fait, pour répondre constructivement à cette question, il serait peut-être nécessaire de commencer par définir ce qu’est la droite et ce qu’est la gauche… C’est ce que nous allons tenter de faire au travers de cet article.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/04/17/218681/politique-l...
Retour sur les bombardements atomiques au Japon (2/3) : Nagasaki, suite
Dès la première salle, sur des écrans vidéo éparpillés en divers endroits, on peut voir un petit clip d'environ cinq minutes qui regroupe des images terribles de victimes plus ou moins carbonisées, de tous âges, entrecoupées de déclarations choquantes de quelques survivants. On est ainsi brutalement immergés dans l'horreur de la bombe. Je suis resté figé devant un des écrans, abasourdi par des images comme je n'en avais jamais vues. Face à des visions de cadavres de femmes et d'enfants, face aux regards de quelques survivants encore sous le choc au milieu des corps sans vie à leurs pieds, une envie de pleurer me saisit. Après ce premier choc, faisant effort pour garder le contrôle de moi-même, je me décidais à explorer les autres salles…
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/opinions-politique-societe/reto...
SANTÉ
La Commission des affaires sociales s’oppose à l’abrogation de la loi sur l’obligation vaccinale des soignants
Le personnel soignant suspendu va être prochainement réintégré, le tout est de savoir comment. Le mercredi 12 avril, la Commission des affaires sociales s’est penchée sur une proposition de loi visant à abroger l'obligation vaccinale contre le Covid dans les secteurs médicaux. La majorité présidentielle a rejeté la proposition en bloc, souhaitant plutôt procéder par décret en « se gardant la possibilité de réintroduire l’obligation », si les circonstances l’exigeaient. Dans un avis rendu le 30 mars dernier, la Haute autorité de Santé (HAS) préconisait de « faire évoluer le cadre juridique actuel » et « de lever l’obligation de vaccination contre le Covid-19 » des professionnels de santé. Pour ce faire, le groupe Gauche démocrate et républicaine (GDR) a suggéré d’abroger la loi plutôt que d’attendre que le ministre de la Santé présente un décret. Les groupes de la Nupes - à l'exception du groupe Socialistes - ainsi que les groupes Rassemblement national (RN), Les Républicains (LR) et Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT) ont soutenu cette proposition. L’ensemble du texte a cependant été rejeté par la majorité présidentielle et les groupes affiliés. Toutefois, la proposition de loi sera examinée à l’Assemblée nationale le 4 mai prochain.
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/politique-france/commission-aff...
Quel bilan de la pandémie Covid ? Que révèlent les chiffres ? Pierre Chaillot au Parlement européen
Pierre Chaillot, l’auteur du livre « Covid-19 ce que révèlent les chiffres officiels » a été le 13 avril 2023 l’invité de Michèle Rivasi, vice-présidente de la commission spéciale COVID du Parlement européen, avec Laurence Muller-Bronn, sénatrice française. Le statisticien Pierre Chaillot a patiemment collecté, semaine après semaine, les données publiques et officielles d’Eurostat, de l’Insee et de la Drees notamment. Trois ans après la pandémie, il dresse un premier bilan critique. Une enquête inédite aux conclusions surprenantes : mortalité, occupation des lits, positivité des tests, effets indésirables des vaccins et indicateurs clés. Ce débat entre Pierre Chaillot, Michele Rivasi, et Laurence Muller-Bronn sera également l’occasion de décrypter et de comparer la réalité des chiffres en France et dans plusieurs pays européens (Belgique, l’Allemagne, la Bulgarie, la Hongrie…).
crowdbunker.com
https://crowdbunker.com/v/NpGRL4Nhun
Suspension du Dr Umlil : le tribunal rejette son droit au recours en référé
Le 27 janvier 2023, le Dr Umlil, pharmacien et spécialiste de pharmacovigilance, avait été révoqué de ses fonctions de pharmacien de l’hôpital de Cholet. Une révocation brutale pour l’intéressé qui, fort de son expertise, a été entendu en 2022 par l’OPECST (Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques) dans le cadre de l’évaluation des vaccins Covid-19, sous la présidence du mathématicien Cédric Villani. Le Dr Umlil démontrait des états de services hors pair, son travail ayant été salué par de nombreuses instances administratives. Le Dr Umlil et son avocat, Me Thomas Benages, ont fait un recours contre cette révocation. L’audience du référé suspension s’est tenue le 7 avril 2023 à Nantes. Ce 14 avril 2023, Me Benages a informé que « la décision du référé est tombée, le tribunal n’a pas donné droit au recours du docteur Umlil de suspendre la décision de révocation au motif que la réintégration immédiate du Dr Umlil ferait peser un risque pour le bon fonctionnement du service public hospitalier. » C'est une décision surprenante que Maître Thomas Benages commente dans ce debriefing. Le Dr Umlil envisage d'ores et déjà de faire appel devant le Conseil d’État.
francesoir.fr
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Traitements précoces : quand randomisation rime avec escroquerie intellectuelle
La crise du Covid aura montré les études et autres publications médicales sous un jour inquiétant. On croyait ces dernières sérieuses, contrôlées, relues, publiées au sein de prestigieuses revues au sérieux indiscutable : il n’en est rien. Que de mensonges et de manipulations dans tous les sens... À qui se fier ? Les laboratoires pharmaceutiques et les agences du médicament ont imposé les « essais randomisés contrôlés » (ERC), dont les normes sont censées correspondre à un haut niveau de preuves. Malheureusement, il n’en est rien : le procédé relève davantage de la manipulation que de la recherche de la vérité scientifique.
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/tribunes/traitements-precoces-q...
UKRAINE
Le dossier Zelensky : Un acteur sur la grande scène mondiale
Aux quatre coins du monde, le très populaire président ukrainien Zelensky collecte inlassablement des armes, et de l’argent par milliards. Depuis son passé de « clown corrompu » et de « pianiste du zizi », l’acteur Zelensky connaît une ascension sans précédent sur les grandes scènes du monde. Un coup d’œil dans les coulisses permet de révéler un président fantoche ! Depuis mai 2019, Volodymyr Zelensky est président de l’Ukraine. Il est connu dans le monde entier pour réclamer inlassablement des armes pour son pays afin de tenir tête à la Russie. Seules des armes supplémentaires peuvent garantir la paix en Europe ! Que se passe-t-il exactement ? Comment Zelensky a-t-il pu passer du statut d’acteur à celui de président et de chouchou des médias occidentaux ? Qui le « serviteur du peuple » autoproclamé sert-il vraiment ? Vidéo pédagogique côté russe très complète !
kla.tv
https://www.kla.tv/index.php?a=showlanguage&lang=fr&a...
UNION EUROPÉENNE
Nord Stream : pour l’UE, « il vaut mieux ne pas savoir » qui est le coupable (Washington Post)
Lors des réunions des responsables politiques de l’Europe et de l’OTAN, les fonctionnaires ont adopté un refrain, a déclaré un diplomate européen de haut rang : « Ne parlez pas de Nord Stream ». Les dirigeants ne voient pas l’intérêt de creuser trop profondément et de trouver une réponse inconfortable, a déclaré le diplomate, faisant écho aux sentiments de plusieurs de ses pairs dans d’autres pays qui ont dit qu’ils préféraient ne pas avoir à gérer la possibilité que l’Ukraine ou des alliés [voire le gouvernement Biden lui-même, avec l’aide de satellites européens de l’OTAN] soient impliqués.
lecridespeuples.fr
https://lecridespeuples.fr/2023/04/17/nord-stream-pour-lu...
Un lobbyiste belge porte plainte contre Ursula Von der Leyen pour « corruption ». Entretien avec Me Diane Protat et Frédéric Baldan
Deux plaintes ont été déposées visant la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, et ses liens avec Albert Bourla, président de l’entreprise Pfizer, principal distributeur en Europe, des vaccins contre le Covid-19 (80 % des vaccins fournis). Une première plainte est portée par l’association « BonSens », présidée par Xavier Azalbert, représentée par Me Diane Protat, avocate au barreau de Paris, pour dénoncer une « d’usurpation de fonctions et de titre », « destruction de documents publics » et « prise illégal d’intérêt et corruption ». Une deuxième plainte soulève les mêmes griefs et tentent d’alerter les tribunaux belges, celle-ci est portée par un lobbyiste, Frédéric Baldan, spécialiste des relations sino-européennes et représentant d’un cabinet de conseil. Selon eux, il y a un risque de corruption au sommet de l’Union européenne, notamment avec l’affaire des SMS échangés en privé pour négocier l’achat des vaccins par l’institution supranationale. La Commission européenne a refusé de donner ces SMS en prétextant qu’ils étaient de nature privée et ne portant pas sur des discussions professionnelles ou d’affaires, les deux plaignants soulèvent alors que ces échanges de SMS révèleraient une relation intime qui donc ferait l’objet d’un conflit d’intérêt grave dans cette affaire : « On lui a demandé de nous mettre à disposition ces données, et une nouvelle fois, il y a eu disparition du téléphone. On voit là, un même modus operandi ».
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/vo...
Retranscription écrite du discours du Commissaire européen au Budget et à l’Administration Johannes Hahn (Autrichien – ÖVP/PPE) que l’on pourrait titrer « Toujours plus dans le masochisme » :
« Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Mesdames et Messieurs les députés, à l’ordre du jour aujourd’hui, la solidarité, la solidarité avec les personnes, les êtres humains qui fuient la guerre ou les persécutions à cause de la couleur de leur peau, ou les personnes qui n’ont pas d’autre choix que le dangereux voyage dans l’espoir d’une vie meilleure. Nous devons traiter chaque personne avec dignité et humanité, qu’elle soit confrontée à l’asile ou au retour. Mais la solidarité existe aussi entre les États membres – les États membres de destination et les États membres situés aux frontières et confrontés à un grand nombre d’arrivées. Comme l’Italie en ce moment même, avec plus de 30 000 arrivées au cours des seuls trois premiers mois de cette année, soit une augmentation de près de 300 % par rapport à la même période de l’année dernière. Plus de 1 500 personnes sont arrivées rien que le week-end dernier. Beaucoup arrivent sur l’île de Lampedusa. La côte de Lampedusa est aussi la côte de l’Union européenne. Les personnes qui y arrivent relèvent de notre responsabilité commune. Nous soutenons l’Italie en tant qu’Union. Nous avons réussi à relocaliser 950 personnes – les deux tiers venant d’Italie, beaucoup de Lampedusa – grâce au mécanisme de solidarité volontaire mis en place en juin dernier. »
fdesouche.com
https://www.fdesouche.com/2023/04/20/selon-le-commissaire...
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samedi, 22 avril 2023
Orban pour une OTAN européenne sans les Etats-Unis
Orban pour une OTAN européenne sans les Etats-Unis
La Hongrie met en garde : la force de paix européenne n'est qu'un prétexte pour entrer dans la guerre en Ukraine
Alexander Markovics
Le président hongrois Viktor Orban met en garde : les élites de l'UE discutent à huis clos de la création d'une "force de paix" européenne pour l'Ukraine. Dans une interview accordée à la station de radio Kossuth-Radio, du nom du combattant hongrois pour la liberté Lajos Kossuth, il attire l'attention sur les projets de l'UE d'envoyer plusieurs dizaines de milliers de soldats de la paix dans l'est de l'Ukraine afin d'imposer la paix entre l'Ukraine, soutenue par l'Occident, et la Russie. Mais le déploiement de plusieurs milliers de soldats allemands, français, italiens et venus d'autres pays européens sur un front de plusieurs milliers de kilomètres pourrait rapidement provoquer des incidents dont l'issue logique serait la troisième guerre mondiale.
Orban laisse ainsi entendre, entre les lignes, que ce "plan de paix" orwellien pourrait n'être qu'un prétexte à une entrée directe de l'UE dans le conflit. Les conséquences pour les armées européennes mal équipées seraient fatales - un combat jusqu'au "dernier Européen" sous la direction des Etats-Unis. Non seulement la Hongrie, mais aussi toute l'Europe sont menacées par une guerre à leurs propres frontières, qui pourrait à tout moment dégénérer en guerre mondiale.
Une OTAN européenne sans les États-Unis comme réponse au problème de sécurité de l'Europe
Mais comment résoudre autrement le problème de sécurité à la frontière orientale de l'Europe ? A cet égard, Orban, qui défend un cours souverainiste pour la Hongrie, demande d'une part des négociations immédiates de cessez-le-feu - ce qui rend le "mouton noir de l'UE" suspect aux yeux des mondialistes euro-bruxellois. D'autre part, Orban a fait dresser les oreilles eurocratico-atlantistes lorsqu'il a appelé, dans une interview accordée au journal suisse Die Weltwoche, à la création d'une alliance militaire de type OTAN pour l'Europe mais sans la participation des États-Unis. La raison en est que les États-Unis auraient aujourd'hui le dernier mot dans une guerre aux frontières de l'Europe. En revanche, le Premier ministre hongrois perçoit de plus en plus souvent les intérêts de l'Amérique dans les décisions de Bruxelles.
Ainsi, si l'Europe se sent menacée par la Russie, elle doit montrer sa force, car les Russes sont des soldats et ne respectent pas la faiblesse. L'objectif de cette alliance serait de renforcer sa propre sécurité et de pouvoir se défendre sans avoir besoin de l'aide des États-Unis. Cette alliance défensive des Européens, contrairement à l'OTAN, n'a donc pas pour but de déclencher ou d'attiser de futures guerres, mais d'avoir un effet dissuasif et de donner aux Européens la possibilité de formuler et de défendre leurs propres intérêts loin de Washington. Dans la bouche d'Orban, de tels plans sont sans aucun doute crédibles, puisqu'il avait déjà fait une proposition similaire en 2012. L'important dans la mise en œuvre de ces plans est sans aucun doute qu'ils soient mis en œuvre par des hommes d'État patriotes et soucieux de la souveraineté de l'Europe comme Orban, et non par la clique mondialiste de Bruxelles. Car Urusula von der Leyen veut, elle aussi, créer une armée européenne, qui ne servirait alors sans aucun doute pas la paix.
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Entretien avec Dmitri Lioubinski, ambassadeur de Russie en Autriche
Martin Sörös a réalisé un entretien remarquable avec l'ambassadeur russe Dmitri Lioubinski à Vienne.
Entretien avec Dmitri Lioubinski
Source: https://www.unzensuriert.at/176166-interview-mit-dmitrij-ljubinskij-wann-haben-wir-wieder-frieden-herr-botschafter/?utm_source=Unzensuriert-Infobrief&utm_medium=E-Mail&utm_campaign=Infobrief&pk_campaign=Unzensuriert-Infobrief
Quand aurons-nous à nouveau la paix, Monsieur l'Ambassadeur ?
Dans une interview exclusive, l'ambassadeur russe à Vienne, Dmitri Lioubinski, donne un aperçu du conflit ukrainien. Il est intéressant de noter que les sanctions contre son pays font plus de mal aux pays de l'UE qu'à la Russie. Il affirme en outre que Vienne a perdu son rôle de pacificateur en menant une politique étrangère à courte vue et en affaiblissant constamment son propre statut de neutralité "perpétuelle".
Interview par Martin Sörös
Monsieur l'Ambassadeur, merci d'avoir accepté de répondre à cette interview, et permettez-moi de commencer tout de suite par la question qui brûle actuellement les lèvres de tous les habitants du monde : quand vivrons-nous à nouveau en paix ?
Lioubinski : Je recommanderais de poser cette question à Kiev, mais cela n'a pas beaucoup de sens. Il faut donc la transmettre directement à Washington et à ses "satellites". Les problèmes auxquels nous sommes tous confrontés aujourd'hui ne concernent pas seulement l'Ukraine, loin de là, mais l'ensemble du continent européen. Ils se sont accumulés au cours de nombreuses années, voire de décennies. La "poussée vers l'Est" continue de l'OTAN, l'encouragement constant aux forces en Ukraine qui font profession de haïr la Russie, encouragement qui a finalement conduit au coup d'État de 2014, les tentatives inlassables de l'Occident pour contenir la Russie, la soumettre et la rendre obéissante - tout cela nous a poussés dans cet abîme politique et diplomatique.
Cela signifie-t-il que votre "interprétation" est la suivante: la Russie ne fait qu'exercer son droit légitime à se défendre ?
Lioubinski : Il faut enfin comprendre que les préoccupations et les besoins essentiels de la Russie en matière de sécurité doivent être respectés et que les droits de la population russophone doivent également être respectés en Ukraine. En outre, la haine de la Russie, en tant qu'idée héritée du nazisme et en tant que principe fondamental de la politique internationale (en Europe et en Asie), ne doit plus constitué un fondement du politique en Europe. Ce n'est qu'à cette condition qu'une coexistence pacifique et durable sera ancrée, où l'indivisibilité de la sécurité est à la base. Or, c'est exactement le contraire qui se produit actuellement. Le plan de l'Occident visant à atteindre ses objectifs stratégiques avec les forces ukrainiennes lesquelles doivent verser de plus en plus de sang sur le champ de bataille, plan qui est de lutter contre la Russie jusqu'au "dernier Ukrainien" afin d'affaiblir Moscou, de retourner la situation ou même de fragmenter la Fédération de Russie. Tout cela ne marchera jamais. Il faut enfin le comprendre et respecter la nouvelle donne "sur le terrain".
Je tiens à souligner cette thèse en particulier ces jours-ci, autour du 19 avril - le 240ème anniversaire de l'entrée de la péninsule de Crimée, de l'île de Taman et de toute la région du Kouban dans l'Empire russe. En fin de compte, beaucoup de choses complexes dépendront de la capacité et de la volonté de l'Europe de se comporter comme un acteur indépendant. Et de la capacité de l'Europe à écouter enfin les attentes de sa propre population.
La Chine pourrait-elle jouer un rôle de médiateur dans le conflit ? C'est un espoir que l'on caresse depuis longtemps.
Lioubinski : La Chine a un potentiel de médiation considérable, et les récents succès de la médiation diplomatique de ce pays au Moyen-Orient le confirment. La Russie est très attachée à son partenaire chinois et à d'autres partenaires importants pour comprendre les raisons de ce qui se passe en Ukraine et pour leur volonté de contribuer à la résolution du conflit. Mais en ce qui concerne le gouvernement de Kiev, et surtout ses sponsors occidentaux, ils ne semblent pas du tout intéressés par un règlement.
Par décret, Zelensky a récemment établi l'impossibilité de négocier avec la partie russe. Pour des pourparlers de paix, il est évident qu'il faut au moins deux parties. Pour l'instant, la partie adverse semble tout mettre en œuvre pour régler le conflit sur le champ de bataille uniquement. Les énormes quantités d'armes et de munitions fournies par l'Occident - qui, soit dit en passant, sont payées avec l'argent des contribuables européens et américains - font partie de ce plan. Les vies humaines passent au second plan. Mais le jour viendra - bientôt, espérons-le - où l'on comprendra qu'il est impossible de battre la Russie militairement. Mais est-il essentiel pour l'Europe de laisser la Chine résoudre les questions de sa propre sécurité régionale ? Je me permets également de rappeler que nos propositions essentielles en la matière ont été présentées en décembre 2021. Mais elles ont été balayées avec arrogance à l'époque. En ce qui concerne le rôle de Vienne dans son ensemble, elle a perdu ses chances avec une politique étrangère à courte vue et un affaiblissement constant de sa neutralité "perpétuelle".
Quelques messages clés et contenus de l'entretien:
- La haine de la Russie ne doit pas être un principe en Europe.
- Si vous demandez quand il y aura la paix, adressez cette question à Kiev ou à Washington.
- Kiev n'est pas du tout intéressé par la paix.
- L'Europe veut-elle vraiment laisser la Chine résoudre la question de la sécurité régionale ?
- L'Occident perd énormément sur le plan stratégique à cause des sanctions.
- L'économie russe se porte bien, les sanctions ne servent à rien.
- Le commerce entre la Russie et l'Autriche a doublé en 2022.
- La Russie s'appuie désormais sur d'autres marchés fiables.
- L'Autriche perd de plus en plus d'importance sur la scène internationale en raison de sa quête d'une solidarité sans frontières avec l'euro.
- Les dirigeants militaires autrichiens connaissent la position de la Russie sur le transport d'armes.
- Les perspectives de normalisation des relations bilatérales Russie-Autriche s'amenuisent.
- Il s'agit de l'OTAN, du pouvoir décroissant du G7 et d'un nouvel ordre mondial.
- L'Europe se laisse instrumentaliser par les États-Unis.
On a lu dans les médias occidentaux que la Russie était proche de l'effondrement économique en raison des sanctions imposées par l'UE et les États-Unis. Les sanctions sont donc manifestement efficaces, non ?
Loin de là, comme on l'espérait en Occident, et les conclusions qui en découlent sont très différentes. Les sanctions illégales de l'Occident sont incontestablement une épée à double tranchant. La question de savoir qui, de la Russie ou de l'Occident, est le plus touché est, selon moi, secondaire. Mais une chose est d'ores et déjà certaine à mes yeux : "l'Occident collectif" perd énormément sur le plan stratégique. Des chiffres récents montrent à quel point ces mesures punitives sans précédent ont affecté l'économie autrichienne.
Et quels sont-ils ?
Lioubinski : Le taux d'inflation dans le pays (l'Autriche) était de 9,2% en mars, avec un record mensuel de 11,2% en janvier. Les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 16%, les prix de l'essence de 30%, les faillites d'entreprises ont augmenté de 22% au premier trimestre 2023 (ce qui représente 14 entreprises chaque jour). De nouvelles prévisions du FMI montrent que les sanctions font plus de mal aux pays de l'UE qu'à la Russie. En 2023, l'économie autrichienne prévoit une croissance de 0,4%, soit environ la moitié du taux de croissance de la Russie (0,7%).
Et quelle est la situation réelle de l'économie russe à l'heure actuelle ?
Lioubinski : En ce qui concerne l'économie russe, notre gouvernement a élaboré à temps des mesures efficaces pour masquer les conséquences négatives des sanctions. Il ne peut sans aucun doute pas être question d'un effondrement souhaité par l'Occident. C'est ce que confirment aussi bien des experts économiques occidentaux de renom que des institutions économiques internationales. La Banque centrale et l'ensemble du secteur bancaire obtiennent les meilleures notes pour faire face aux conséquences des sanctions. Des restrictions sans précédent ont, pour leur part, conduit à repenser fondamentalement notre politique et nos structures économiques, en mettant l'accent sur l'innovation et l'autoproduction de biens stratégiques. A cela s'ajoute la réorientation des flux commerciaux vers de nouveaux marchés, des moyens de paiement sûrs, mais aussi des perspectives d'avenir. Aujourd'hui, nous avons déjà moins de quatre pour cent d'inflation et les investissements dans le capital total ont augmenté de 4,6%.
D'une manière générale, il convient également de souligner que les sanctions ne mènent jamais au but recherché et que, dans la plupart des cas, elles ne font que produire l'effet inverse. Mais les fossés qui se sont déjà creusés en Europe, de nature absolument artificielle il faut le souligner, ne pourront être comblés, si tant est qu'ils le soient, qu'avec beaucoup de difficultés. Et encore une fois, tout cela correspond-il aux attentes des populations des pays actuellement inamicaux à notre égard ? J'en doute fortement.
Une partie de l'économie autrichienne commence à se demander, plus ou moins bruyamment, si les sanctions de l'UE contre la Russie n'affectent pas davantage l'économie et la population autrichiennes que la Russie. Est-ce que l'espoir d'une base de discussion se fait jour ?
Lioubinski : La coopération économique et commerciale, qui a longtemps été la pierre angulaire et le principal moteur de nos relations bilatérales avec l'Autriche, bien que freinée par la pression des sanctions, reste toujours présente et importante. D'un point de vue statistique, la Russie reste l'un des principaux partenaires commerciaux de l'Autriche et occupe la sixième place en termes de volume d'exportation. Selon les données russes, notre volume commercial bilatéral a même augmenté de 65,4% entre janvier et octobre 2022, même si cela est dû en grande partie aux prix record de l'énergie. Selon la WKÖ (= la chambre de commerce autrichienne), le commerce mutuel a doublé en 2022 pour atteindre 10,07 milliards d'euros. Les exportations autrichiennes n'ont diminué que de 8% en 2022, celles de l'UE de 38,1%, tandis que les exportations russes ont augmenté de 76%. Il ne fait aucun doute que la grande majorité de la communauté des hommes d'affaires en Autriche et dans d'autres États membres de l'UE n'est pas satisfaite de la situation actuelle et considère ces restrictions contraires au droit international comme contre-productives et nuisibles en elles-mêmes.
Les hommes d'affaires européens perdent beaucoup: leurs anciennes positions sur le marché russe sont rapidement réoccupées par des entreprises et des partenaires volontaires d'autres pays dont les gouvernements sont plus raisonnables et plus prévoyants. Ces créneaux lucratifs ne pourront être récupérés qu'avec beaucoup de difficultés, voire pas du tout. En ce qui concerne le dialogue énergétique russo-autrichien, le gouvernement fédéral de Vienne s'est empressé, contrairement à la logique économique, de déclarer qu'il était terminé avec la Russie. On s'empresse aujourd'hui de faire passer pour une erreur le partenariat stratégique irréprochable entre nos deux pays dans le secteur du gaz, qui dure depuis un demi-siècle. Et ce faisant, nous oublions que c'est précisément ce dernier qui a assuré, dans une large mesure, la base des miracles économiques et des piliers de la prospérité de l'Autriche (comme de certains autres pays). La nécessité de la nouvelle doctrine de sécurité autrichienne, qui fait actuellement l'objet de vifs débats et dont l'une des toutes premières tâches semble être de réduire la "dépendance énergétique" vis-à-vis de la Russie, constitue ni plus ni moins une lutte contre des moulins à vent. Nous entendons souvent dire qu'il n'y aura plus de "business as usual". Il faut pourtant assumer cela, que le "business as usual" ne sera définitivement plus possible pour notre dialogue sur l'énergie. Nous allons nous réorienter vers d'autres marchés plus fiables et des acheteurs de confiance. Nous ne céderons au chantage de personne à ce sujet.
En tant que représentant de la Russie en Autriche, êtes-vous en contact avec des diplomates ou des hommes politiques autrichiens ? Est-ce qu'on se parle au moins ?
Lioubinski : Nos relations avec l'Autriche, autrefois constructives et partenariales, sont malheureusement au plus bas. L'ambassade ne travaille cependant pas en vase clos. Nous restons en contact avec les autorités autrichiennes, y compris avec le ministère des Affaires étrangères, le plus souvent au niveau du travail, dans la mesure où cela est actuellement nécessaire. Même ou surtout les sujets délicats et désagréables sont abordés très ouvertement de notre côté. Mais ce n'est pas le plus important. Compte tenu de l'attitude actuelle du gouvernement de coalition autrichien, nous avons une base de négociation et un ordre du jour réduits. S'il n'y a plus rien à ajouter à Vienne à ce qui a déjà été déclaré à Bruxelles, il nous reste peu de sujets de discussion.
Cela ressemble à une forte amertume et à une déception, non ?
Lioubinski : Dans sa quête d'une euro-solidarité sans frontières, l'Autriche perd au fond son importance internationale et son rôle d'État neutre, et interprète la neutralité exclusivement en termes militaires. Mais là aussi, des questions se posent. De plus en plus d'informations font état de transports d'armes pour Kiev à travers la République alpine. Des Autrichiens et des compatriotes inquiets nous signalent également souvent de telles livraisons suspectes en transit. Le commandement militaire autrichien connaît bien notre position à ce sujet. Les assurances selon lesquelles aucun des transports transitant par l'Autriche n'est destiné à Kiev sont difficilement vérifiables d'ici et restent sur la conscience de Vienne. Elles ne semblent pas particulièrement crédibles lorsque, par exemple, les chars sont transportés sur le réseau ferroviaire autrichien.
En résumé, l'orientation ouvertement inamicale des dirigeants autrichiens, y compris leur soutien empressé aux sanctions antirusses illégitimes et massives, détruit complètement les fondements constructifs des relations bilatérales établis au fil des décennies et limite considérablement les perspectives d'une normalisation sérieuse dans un avenir prévisible. Nous constatons que les hommes politiques autrichiens se permettent des déclarations ouvertement hostiles à la Russie et ne semblent pas remarquer les manifestations de partisans nationalistes de Bandera (Stepan Bandera, leader nationaliste ukrainien et opposant à Staline dans les années 1930 et 1940, ndlr) dans le centre de Vienne. Dans ces conditions, il ne peut être question pour l'instant d'un dialogue de fond avec Vienne. Nous restons cependant une ambassade ouverte aux contacts dans le CD représentatif de Vienne et protégeons également des personnalités pensant de manière indépendante et absolument raisonnables dans le monde politique et au-delà en Autriche.
Loin des médias dominants, les informations se multiplient sur les réseaux sociaux selon lesquelles le conflit entre la Russie et l'Ukraine concerne en réalité une sorte de nouvel ordre mondial en gestation. Les États-Unis et l'UE d'un côté, les pays BRICS avec l'Arabie saoudite, l'Afrique et d'autres soutiens, de l'autre. Qu'est-ce que cela implique ?
Lioubinski : Le monde est en effet en train de changer. Les tentatives d'instaurer un ordre mondial unipolaire avec à sa tête un tout petit groupe de pays (comme le G7) qui se qualifie de "jardin" et tente d'imposer ses règles au reste de la "jungle" sont en train d'échouer. Bien sûr, cela agace énormément Washington et Bruxelles, mais nous sommes convaincus que le nouveau modèle d'un monde démocratiquement libre et pluraliste, basé sur le droit international, sans exploitation néocoloniale, menaces et chantage, finira par s'imposer. C'est ce que nous défendons, et avec nous un groupe très important de pays partageant les mêmes idées, comme la Chine par exemple.
Et l'Europe ?
Lioubinski : En matière de sécurité, l'UE fusionne de plus en plus avec l'OTAN qui, de son côté, s'efforce de plus en plus de dominer le monde. Les Européens semblent perdre de vue la manière dont ils sont instrumentalisés pour les intérêts des États-Unis et entraînés dans un jeu de pouvoir dangereux. L'OTAN n'est plus depuis longtemps une alliance défensive et tente avec véhémence de saper les pouvoirs du Conseil de sécurité de l'ONU. Je n'ai absolument pas besoin de vous expliquer à quel point cela peut être dangereux, les exemples des bombardements sur Belgrade sont encore sous les yeux de beaucoup. Ou les conséquences des "bonnes intentions" fictives à l'égard de l'Irak, de la Libye... La liste est longue si l'on veut parler de politique criminelle. En Syrie, on sait que cela n'a pas fonctionné.
De son côté, la Russie consolide ses relations avec les pays émergents du monde. Ce groupe de pays représente une majorité absolue de la population mondiale. Comme vous l'avez justement mentionné, nous entretenons une bonne coopération avec les pays du BRICS. Le partenariat russo-chinois est plus fort que jamais. Comme l'a très bien dit le président Poutine, c'est un partenariat qui est tourné vers l'avenir. Nos contacts avec les pays du Golfe persique se développent de manière satisfaisante, de même que le partenariat avec l'Égypte, l'Algérie, un grand nombre d'États d'Afrique, l'Amérique latine, où le ministre des affaires étrangères Lavrov vient d'effectuer une longue visite, l'Asie du Sud-Est et le Moyen-Orient. Je peux allonger cette liste, en particulier pour les pays de l'Union économique eurasienne, de l'Organisation de coopération de Shanghai, etc. Nous insistons toujours sur le fait que tous les pays devraient avoir le droit de vivre selon des règles universelles, convenues et ancrées dans la Charte des Nations unies, et non selon les directives d'un centre de pouvoir bien connu et de ses satellites. Lorsque l'Occident "civilisé" aura enfin compris cela, notre monde pourra vivre beaucoup mieux, de manière plus pacifique et plus juste. L'espoir est le dernier à mourir.
Martin Sörös travaille depuis bientôt quatre décennies comme journaliste (indépendant) et auteur de livres.
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vendredi, 21 avril 2023
Les analystes occidentaux ne comprennent pas la guerre psychologique qui se déroule derrière les lignes de front ukrainiennes
Les analystes occidentaux ne comprennent pas la guerre psychologique qui se déroule derrière les lignes de front ukrainiennes
Lucas Leiroz
Source: https://www.geopolitika.ru/pt-br/article/analistas-ocidentais-nao-entendem-guerra-psicologica-por-tras-das-linhas-de-frente
Dans toutes les situations de conflit armé, un élément parallèle aux combats sur la ligne de front est l'affrontement psychologique, les deux parties essayant de montrer leur force et d'intimider l'ennemi pour qu'il abandonne le combat. Cette tentative constante de vaincre moralement l'adversaire et d'étouffer la "volonté de combattre" commence déjà à être observée par certains analystes occidentaux, qui rédigent des rapports sur les mouvements psychologiques sur le front ukrainien. Toutefois, la perspective pro-occidentale de ces analystes les empêche d'évaluer le scénario avec précision.
Dans un article récent du Sunday Times, Mark Galeotti, professeur et auteur de plus de 20 ouvrages sur la Russie, a commenté certaines actions possibles de la Russie et de l'Ukraine dans le contexte de la guerre psychologique. Selon l'auteur, la Russie essaierait de montrer sa puissance par le biais de ses partenariats internationaux. Il cite le cas du Belarus, avec lequel Moscou a négocié un accord d'attribution d'armes nucléaires dans un avenir proche, améliorant ainsi la capacité de défense des deux pays. Pour Galeotti, cette mesure aurait pour seul but d'intimider l'Occident, ainsi que le gouvernement biélorusse lui-même, qui serait en quelque sorte contraint d'accepter les actions russes, sans indiquer la force réelle des relations entre les deux États.
Le même auteur fait également quelques commentaires sur la coopération russo-chinoise. Selon lui, Moscou se trouverait dans un "cercle" imposé par Pékin, où les possibilités d'action seraient limitées à la sphère actuelle du conflit, n'admettant en aucun cas la possibilité d'une escalade nucléaire. Le spécialiste semble croire à une forme de limitation du partenariat russo-chinois, au sein duquel la partie russe serait supposée être désavantagée, devant accepter les conditions imposées par les Chinois pour obtenir un soutien international. En ce sens, il ne croit pas que Poutine puisse réellement autoriser l'utilisation d'armes nucléaires, étant donné les "limitations chinoises", raison pour laquelle la Russie n'agirait que dans le domaine de la dissuasion psychologique en envoyant des armes à Minsk.
Ensuite, Galeotti cite également certaines des raisons pour lesquelles le gouvernement russe éviterait de promouvoir des escalades plus ouvertes et symétriques. Il explique que, de la même manière que l'utilisation d'armes nucléaires entraînerait une forte réaction internationale et un "isolement" de la Russie, des options telles que l'affectation de troupes plus mobilisées et le début d'attaques plus incisives entraîneraient une réaction interne en Russie, avec la chute de la popularité du gouvernement et l'émergence de protestations anti-guerre. Ainsi, face à l'impasse et à la multiplicité des "effets collatéraux", les Russes ne se limiteraient pour l'instant qu'à une stratégie psychologique, sans préciser leurs prochaines étapes. Cependant, l'auteur ne mentionne aucune preuve empirique pour corroborer sa thèse, comme on pouvait s'y attendre.
Galeotti cite également le jeu mental de l'équipe ukrainienne. Il trouve suspect que Kiev ait clairement indiqué à plusieurs reprises qu'elle prévoyait d'attaquer Melitopol. Selon l'analyste, deux conclusions sont possibles: soit l'objectif est de distraire les Russes et de les amener à se concentrer sur la défense de Melitopol tout en se rendant vulnérables dans d'autres zones de la ligne de front; soit il s'agit en fait d'un "double bluff" visant à inciter les Russes à adopter cette stratégie - dans ce scénario, les forces de Moscou n'amélioreraient pas leurs positions à Melitopol, ce qui en ferait une cible plus facile pour Kiev. M. Galeotti n'explique pas lequel de ces deux scénarios est le plus probable, se contentant de souligner qu'il s'agit d'une sorte de machination psychologique.
Ces hypothèses sont importantes, mais elles peuvent devenir de simples suppositions sans fondement si les analyses ne sont pas complétées de manière cohérente. En effet, dans tout conflit, les stratèges tentent de distraire l'ennemi en lui proposant différentes possibilités d'action, ce qui rend difficile le choix de la possibilité sur laquelle miser. Mais cela n'explique pas toutes les actions d'un État sur le champ de bataille, d'autant plus lorsque le conflit implique des forces dont les conditions de combat sont si différentes.
Certes, la Russie tente de semer la confusion chez ses adversaires pour obtenir des avantages militaires, mais ce n'est pas le cas du gouvernement Poutine qui tarde à prendre des décisions incisives sur le champ de bataille. Moscou a été très clair dans ses actions depuis le début de l'opération militaire spéciale, avertissant toujours à l'avance de la possibilité d'une escalade et évitant autant que possible la mise en œuvre de mesures susceptibles d'aggraver le conflit. Rien ne prouve donc que Galeotti ait raison de supposer que l'"indécision" russe est due à une tentative de confondre l'ennemi, d'éviter les réactions internes ou l'isolement diplomatique.
Une autre erreur commise par l'auteur est d'analyser en supposant le point de vue occidental à l'égard de la Russie. Par exemple, l'affirmation selon laquelle Moscou joue une guerre psychologique avec l'Occident en attribuant des armes nucléaires au Belarus n'est pas fondée, car il s'agit également d'une décision souveraine du gouvernement du Belarus lui-même, qui prévoit de défendre son peuple et son territoire face aux menaces et aux provocations étrangères. En outre, les hypothèses concernant la dépendance diplomatique de la Russie à l'égard de la Chine sont tout aussi faibles. Il n'y a pas de "cercle" imposé par Pékin à Moscou - les deux pays coopèrent largement et sans limites pour atteindre des objectifs communs, car ils partagent les mêmes ennemis géopolitiques.
Par ailleurs, pour les Ukrainiens, la question psychologique est exagérée par l'auteur, ainsi que par d'autres experts pro-occidentaux. En fait, Kiev ne fait pas que distraire Moscou en bluffant sur Melitopol, la Crimée et d'autres questions. Kiev essaie simplement de gagner du temps pour rassembler ses forces et planifier une éventuelle réaction. Pour l'instant, aucune action efficace ne semble envisageable du côté ukrainien. La soi-disant "contre-offensive de printemps" a déjà été discréditée, même parmi les généraux ukrainiens et occidentaux. Il est certain qu'il y aura des mouvements, mais rien n'indique une percée significative.
En fait, pour comprendre le niveau psychologique du conflit, il est nécessaire de tenir compte des véritables parties en présence. Il ne s'agit pas d'une guerre entre Moscou et Kiev, mais entre l'Occident collectif et la Russie. Dans ses jeux psychologiques, la partie russe cherche à dissuader l'Occident, et non à désorienter l'armée ukrainienne virtuellement vaincue. En revanche, le gouvernement mandataire de Kiev recourt à des jeux psychologiques, même avec le soutien des médias grand public, parce que c'est sa seule chance de continuer à se battre pour les intérêts occidentaux.
Source : Infobrics
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Impasse française: avertissement pour les rares survivants
Impasse française: avertissement pour les rares survivants
Nicolas Bonnal
Oublions les casseroles. Seuls les Alsaciens qui ne sont pas des Français (malgré Louis XIV) ont vraiment humilié Macron. Le reste est de la gnognotte.
Je me suis intéressé à ceux, aux femmes en particulier, qui contestent Macron (en ce moment, c’est facile de lui tirer dessus: et je me suis ennuyé sur YouTube (merde, lisez Flaubert ou Tocqueville – ou mon livre sur l’exception française ou l’apocalypse) et suis tombé sur Lancelin, sur Degois, sur une députée européenne écolo (Rivasi je crois), etc. Tout cela réclame plus d’écriture inclusive, plus d’écologie, plus de lutte contre l’extrême-droite, plus d’immigration, plus de social, plus d’égalité, plus de tolérance, etc. Il faut aussi plus d’Eurocratie. Ce sont des institutions formidables juste un peu violées par la pourtant si féminine-bourgeoise-humanitaire Ursula.
Rien sur le Grand Reset, rien sur la ruine du continent, rien sur cette guerre au puissant binôme Chine-Russie, rien sur les milliards US qui contrôlent nos politiciens, rien sur le camp de concentration numérique. De l’anti-Macron mais pas trop : car sinon on aurait Marie Le Pen qui reste comme Hitler – dixit une des idiotes. Marine Le Pen (je la connais comme Lévy d’ailleurs) joue au centre et échouera ou fera du Meloni.
Mais je m’en fous. Sur les partis politiques Bakounine, Ostrogorski ou Michels ont déjà tout dit.
On se retrouve au niveau gauchiste scolaire (Harari aussi fait scolaire du reste, petit prof israélien bafouillant un anglais incertain et tenant des propos que l'on aurait, en d'autres temps, qualifié d'hitlériens, des propos bons pour Greta), woke débile et climatologue. Tuer l’homme pour sauver le dieu-Moloch-climat…
Je ne sais pas si le féminisme est le pire ennemi des femmes mais je sais qu’il est là pour détruire la société, la famille, les hommes, les enfants, peut-être les femmes et noyer cette société de type "Mme Bovary" sous un océan de dettes. La femme sait surtout dépenser et depuis qu’on l’a mise au pouvoir partout en Europe, le continent croule sous les dettes et les déficits. Idem en Amérique. Quant au totalitarisme féminin, relisez Chesterton : le despotisme féminin fera du monde une nursery.
De l’autre côté, je me suis penché sur l’autre camp auquel j’ai appartenu jusqu’à mon départ en France: pour l’extrême-droite comme pour la droite modérée Macron devient sympa, Macron incarne la présidence (même à Kinshasa), il incarne l’autorité contre l’extrême-gauche qui brûle les poubelles et n’aime ni l’Etat ni la démocratie (dixit Marion Le Pen – et non pas Maréchal – que j’ai interviewée jadis pour Pravda.ru). Zemmour accepte la réforme, qui a accepté le vaccin, le camp, les confinements, il nie le Reset, bref il se fout également du monde. Et BVoltaire.fr, où j’ai aussi écrit, est devenu pro-Macron avec l’équipe Cluzel (journaliste à Famille chrétienne où j’ai officié jadis) et suite au ménage Ménard.
C’est que pendant que certains volaient encore aux étalages, je naviguais déjà sur le Mississipi (Goscinny).
Les carottes sont cuites et recuites. Je vis bien depuis que j’ai quitté la France et épousé une étrangère/ukrainienne (épousez-qui vous voulez – mais…) et je vous dis : faites vos bagages camarades.
Et ne me dites pas comme des gens de Radio-Courtoisie jadis : - moi monsieur je reste dans mon pays pour le défendre.
On a vu où ils en sont ceux qui le défendent avec une inflation à 30% et dix millions d’immigrés en plus. Vous faut-il plus d’envahisseurs, d’inflation et de guerres pour le défendre ?
Si vous restez c’est vous qui y passerez le jour où (seule vérité dite par une des folles) le FMI prendra leur hexagone humanitaire républicain sous son implacable coupe.
Et faites gaffe à l’Europe qui est devenue un camp de concentration depuis que la technocratie française, type Delors Malleret (Mr Schwab-bis) ou Breton, a mis le grappin dessus.
Fly, you fools, comme dit Gandalf.
11:30 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, europe, france, affaires européennes, nicolas bonnal | | del.icio.us | | Digg | Facebook
jeudi, 20 avril 2023
Tentative de changement de régime en Géorgie - l'ukrainisation est-elle imminente ?
Tentative de changement de régime en Géorgie - l'ukrainisation est-elle imminente?
Alexander Markovics
Des manifestants lancent des cocktails Molotov sur les policiers. Drapeau européen à la main, ils tentent de prendre d'assaut le Parlement. Ce qui ressemble à un scénario de guerre civile ou à une révolution de couleur, digne d'un livre d'images, s'est déroulé du 6 au 10 mars dans un État du Caucase, la Géorgie. La "pierre d'achoppement" était littéralement une proposition de loi du gouvernement géorgien visant à rendre public le financement étranger des ONG si celles-ci recevaient plus de 20% de leurs fonds de l'étranger. Ces organisations auraient été obligées de donner au ministère de la Justice l'accès à toutes les données, y compris les informations personnelles.
Mais cette démarche, qui est une pratique courante aux États-Unis et dans d'autres pays occidentaux, a été accusée dans ce cas de "tournant autoritaire" par Bruxelles et Washington. L'organisation "Transparency International", qui aurait été la principale concernée par cette loi, a principalement appelé à protester contre cette décision. Ses soutiens, visibles publiquement, appartiennent à une famille géopolitique terriblement occidentalisée : la Commission européenne, l'Open Society Foundation de l'autoproclamé "roi de l'Europe de l'Est" George Soros et l'International Republican Institute, proche du National Endowment for Democracy, qui est lui-même un groupe de réflexion et de révolution financé par les Etats-Unis. Le gouvernement géorgien avait donc toutes les raisons de garder un œil critique sur les nombreuses ONG présentes dans le pays, d'autant plus qu'une révolution de couleur, la "révolution des roses", avait déjà eu lieu en 2003. Celle-ci a non seulement porté Mikhaïl Saakachvili au pouvoir en 2004, mais a également conduit à un réarmement du pays par les États-Unis, qui ont finalement poussé la Géorgie à provoquer la Russie en 2008.
Cela a conduit à la guerre du Caucase de 2008, que la Géorgie a perdue. Grâce notamment à la présidente pro-occidentale de la Géorgie, Salomé Zourabichvili (photo), les manifestants ont finalement obtenu gain de cause et la loi a été retirée. Jusqu'ici, la situation actuelle de la souveraineté géorgienne est décevante. Face aux pressions extérieures, le Premier ministre Irakli Garibashvili met en garde contre l'ukrainisation du pays. Selon lui, ce plan de l'Occident devait conduire à un coup d'État en Géorgie afin d'ouvrir un deuxième front contre la Russie en Géorgie avec un chef de gouvernement docile, dans le but de renverser le sort de la guerre au détriment de la Russie. On va donc bientôt mourir non seulement jusqu'au "dernier Ukrainien", mais aussi jusqu'au "dernier Géorgien" ?
C'est dans ce contexte que la tristement célèbre ministre allemande des Affaires étrangères, Mme Baerbock, s'est rendue en Géorgie afin de mettre le pays sur la voie de l'UE. Mais jusqu'à présent, Bruxelles ne veut pas donner au pays une perspective d'adhésion, les réformes étant trop "lentes". Le gouvernement de Tbilissi, quant à lui, ne semble pas pressé et préfère se libérer progressivement des griffes de l'Occident. Le souvenir de la défaite de la guerre de 2008 est encore trop frais pour que l'on veuille être précipité dans la prochaine guerre. L'avenir de la Géorgie reste donc ouvert.
20:12 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique internationale, géorgie, caucase, europe, affaires européennes | | del.icio.us | | Digg | Facebook
"L'islam ennemi, une impasse" - Quelle est la voie à suivre?
"L'islam ennemi, une impasse" - Quelle est la voie à suivre?
Dans la quatrième contribution au débat sur le livre Feindbild Islam als Sackgasse, Peter Backfisch aborde en parallèle les thèses de Frederic Höfer et de Simon Kiessling (Das Neue Volk). Alors qu'il considère l'analyse de Kiessling comme contradictoire et erronée, il est beaucoup plus favorable à l'approche de Höfer. Backfisch lui-même voit des points de convergence potentiels avec les migrants musulmans, notamment dans le domaine des questions sociales et de la propagande LGBTQ, points de convergence qu'il convient d'exploiter.
Une contribution au débat de Peter Backfisch
Simon Kiessling, historien, philosophe et traducteur, a publié aux éditions Antaios un essai intitulé "Le nouveau peuple". Le titre de l'ouvrage suggère que le concept de peuple a besoin d'une nouvelle définition. Mais comment cela peut-il se faire ? Le point de départ de sa thèse est le constat que la droite et les conservateurs en Allemagne ont reculé petit à petit suite à la Révolution française. Ils abandonnent toutes les positions et traditions qui ont fait leurs preuves, ils perdent du terrain. C'est comme une digue qui retient l'eau avant de s'effondrer à nouveau. Tout ce qui mérite d'être protégé disparaît sous les flots. Pour Kiessling, le chemin est pavé de défaites. Les causes sont à rechercher dans la persistance d'une pensée dépassée du 20ème siècle. Comme personne ne peut trouver d'issue dans le spectre de la droite et des conservateurs, l'incapacité à mettre le changement en route reste enfouie. "Ils perdent parce qu'ils veulent restaurer quelque chose qui appartient à une époque révolue. Il est urgent de développer une vision d'avenir". Cela nous amène au cœur de ce constat d'échec permanent posé par Kiessling.
Récemment, les éditions Jungeuropa ont publié l'essai Feindbild Islam als Sackgasse de Frederic Höfer. Le livre cherche et montre les intersections et le potentiel pour une réorientation stratégique dans l'approche de l'Islam. Le point de départ est le fait que plus de 6 millions de musulmans vivent aujourd'hui en Allemagne et que leur foi en l'islam fait partie intégrante de leur vie pratique en Allemagne et dans presque tous les pays d'Europe occidentale, et qu'il en sera toujours ainsi. Il est donc nécessaire de repenser l'approche des musulmans et de l'islam. Le maintien de l'orientation anti-islam actuelle est contre-productif et mène à une impasse. Höfer demande à la droite de repenser et de définir de nouvelles stratégies.
Dans la postface du livre, Thor von Waldstein voit Höfer en "compagnie créative" avec Simon Kiessling et son livre Das Neue Volk. Est-ce le cas ? Il est vrai que les deux approches de la pensée présentent de nombreux points communs, mais les deux essais sont néanmoins totalement différents dans le développement de stratégies concrètes. Ainsi, Kiessling veut créer quelque chose d'indéfiniment nouveau avec tous les nouveaux arrivants, il ne mentionne qu'une seule fois le plus grand groupe ethnoculturel au sein de la population immigrée, les musulmans, "le marquage de l'Islam comme ennemi par excellence représente tendanciellement une pensée ancienne" (80). C'est à peu près tout.
Comme le texte de ce travail sur le livre de Kiessling était déjà prêt, publié sous le titre Feindbild Islam als Sackgasse (L'Islam ennemi comme impasse), je vais insérer dans le texte original les contradictions et les développements de stratégie que je vois dans les réflexions de Höfer. Ainsi, je considère le livre de Höfer comme un correctif à l'essai déjà existant.
Krall, Sellner et Engels
Kiessling étaye ses conceptions par des évaluations des travaux de trois "protagonistes intellectuels" qui se sont penchés sur "l'identité interculturelle des peuples d'Europe et de la culture occidentale". Premièrement, la "révolte bourgeoise et ses prestataires bourgeois", représentée par l'écrivain Markus Krall, deuxièmement, la "Reconquista de l'Europe occidentale" par la remigration des segments de population immigrés, représentée par Martin Sellner, le chef du mouvement identitaire en Allemagne et en Autriche, et troisièmement la "Renovatio (nouvelle construction) de l'Occident", représentée par David Engels, historien de l'Antiquité, avec son concept patriotique culturel d'"hespérialisme", par lequel il veut faire naître un nouveau patriotisme chrétien occidental. Engels tire l'utilisation de ce terme de la désignation grecque antique de l'extrême ouest du monde connu, et le conçoit comme un concept opposé à l'"européanisation" de l'Union européenne.
Kiessling rejette ces trois penseurs. Il qualifie leurs "propositions" d'inaptes à "secouer la caste oppressive". Il rejette l'appel de Krall à revenir à la grande époque héroïque de la bourgeoisie, la jugeant déconnectée de la réalité. Les idéaux patriotiques, comme une bourgeoisie qui s'auto-discipline, ont cessé d'exister depuis longtemps. A la place, "l'ère de l'homme orienté vers la démocratie de masse et l'émancipation" est apparue, à laquelle le renoncement aux pulsions et à la consommation est étranger. Il veut que ses exigences d'émancipation soient satisfaites directement, sans effort et immédiatement. L'éthique du travail a également changé, on s'oriente aujourd'hui vers l'expérience immédiate et non plus vers des idéaux de travail dépassés. Il n'y a pas de retour en arrière possible. "Seuls ceux qui acceptent ce fait peuvent avoir une vision libre de la réalité, ce qui est nécessaire pour construire activement l'avenir".
Il qualifie brièvement la demande identitaire de Sellner d'annuler l'immigration de masse et d'organiser la remigration des immigrés d'Europe occidentale de déconnectée de la réalité. Selon lui, c'est aussi illusoire que de dire "aux gens qui ont afflué dans la Rome antique qu'ils doivent retourner dans leurs marais".
Contrairement à Sellner, David Engels veut abandonner le niveau étatique, quitter les villes et établir, à l'écart du courant dominant, une nouvelle société civile culturellement conservatrice qui se réfère à des valeurs séculaires de l'Occident. Kiessling trouve un certain intérêt à cette approche, mais considère qu'elle ne va pas jusqu'au bout. Il reproche à Engels de répandre un espoir illusoire, car un retour à la grandeur occidentale n'est tout simplement plus possible. Dans l'outil formulé par Engels, à savoir l'établissement d'un césarisme, Kiessling voit un retour à l'a-historicité, "à la trappe primitive du temps". Kiessling ne semble pas savoir que Bismarck voyait lui aussi dans le césarisme la seule solution pour faire face au sentiment d'éternelles défaites.
Höfer fournit des scénarios d'action
L'exposé des idées de Krall, Sellner et Engels est court, incomplet, abstrait et contradictoire chez Kiessling. En revanche, l'analyse de Höfer, qui aborde de manière beaucoup plus complète deux des trois penseurs cités, a plus de substance, car elle montre quels autres scénarios sont possibles. Pour lui aussi, le "point de non-retour" a été dépassé et "la réalité multiethnique ne peut être inversée par des moyens humains ou inhumains". Sellner et Engels proposent, si c'est le cas, des alternatives, ils présentent pour ainsi dire un plan B. Sellner affirme qu'il n'y a pas d'alternative à la lutte pour la démocratie et l'État (Reconquista) et que, si celle-ci échoue en raison de la démographie, des stratégies de rassemblement des forces patriotiques devront être mises en œuvre. Des scénarios alternatifs similaires sont développés par Engels, qui rejette l'inversion dans la guerre civile, le génocide et autres solutions criminelles. Concernant Markus Krall, Kiessling est plein de contradictions. Dans un chapitre entier, il rejette sa "révolte bourgeoise", pour ensuite prôner dans la foulée "la préservation des classes moyennes", "la sauvegarde du niveau de vie", "un peuple qui se cristallise autour d'un noyau d'élites". Cela pourrait être l'originalité de Krall.
Il est maintenant clair que Höfer va plus loin que Kiessling, qui reste bloqué dans une analyse limitée, ne mentionne pas le "que faire?". En revanche, Höfer fournit des scénarios d'action concrets, au cœur desquels il faut trouver un allié compétent contre toutes les stratégies de destruction du peuple. Pour y parvenir, la droite et les conservateurs doivent bouger et changer d'attitude.
- Accepter le fait que des millions de musulmans sont devenus une réalité tangible.
- Abandonner l'amalgame entre migration et religion et entre politique intérieure et extérieure, héritage d'une logique de discours spécifique.
- Reconnaître que la poussée anti-islamique a un potentiel de guerre civile et que celle-ci mène à une impasse.
Kiessling : rejet et critique
Le livre de Kiessling suscite l'approbation des milieux de droite et conservateurs, mais aussi un vif rejet et des critiques. Lui-même se considère comme un conservateur et veut inviter l'ensemble du milieu à faire son autocritique et à surmonter sa propre paralysie intellectuelle. "Le passé exsangue ne sera pas récupérable", les regards doivent être tournés vers ce qui existe réellement. L'immigration d'étrangers issus d'autres cultures est une réalité et il invite la droite et les conservateurs à intégrer les nouvelles cultures étrangères par le processus d'assimilation et d'archaïsation, ce qui doit conduire à un nouveau concept de peuple. "Ce nouveau peuple ("proto-peuple"), ne sera plus seulement allemand ou seulement européen au sens strict, mais se composera de différentes origines ethnoculturelles". L'ancien peuple originel n'existera plus. Son destin est de "s'éteindre", comme cela a toujours été le cas pour les civilisations précédentes. A leur place, les populations immigrées forment de nouvelles associations que l'on doit appeler des peuples. Kiessling se réfère à la philosophie de l'histoire d'Oswald Spengler et de Julius Evola, qui voient venir la fin fatale des Allemands autochtones, tout comme cela s'est produit à Rome, Babylone et Tenochtitlán.
Le livre est controversé et n'est pas une grande réussite, il offre encore moins une vision de l'avenir. Il ne contribue pas à "ouvrir enfin les yeux des conservateurs". Une grande partie de l'ouvrage est juxtaposée de manière arbitraire. Pourquoi examine-t-il les trois penseurs cités et pas d'autres ? Pourquoi n'est-il pas fait mention de voix renommées de l'opposition catholique et musulmane ou/et d'autres communautés spirituelles ? C'est précisément là que l'on trouve des stratégies pour s'opposer à l'ordre mondial tyrannique, même pour le monde civilisé ! Et ce, non pas en faisant appel à des valeurs dépassées, mais à des valeurs intemporelles et éternelles, comme la foi, la langue, la morale, les mœurs et la liberté et la responsabilité personnelles. D'autres points restent obscurs: qui Kiessling compte-t-il parmi les conservateurs, Söder, Merz, Lindner, Weidel, Höcke ou d'autres ? Des personnes différentes qui utilisent toutes le terme conservateur pour se décrire.
Son analyse des soi-disant défaites permanentes est erronée, ce n'est pas la mauvaise attitude ou l'attachement à ce qui est dépassé, à ce qui n'est plus d'actualité qui en sont la cause, mais les rapports de force dominants qui permettent aux élites politiques de manipuler les gens par le biais des médias et de l'ensemble du secteur culturel. Cet aspect n'est pas mentionné. L'érudit Günter Maschke, décédé en 2022, est plus explicite dans son magnifique ouvrage Sterbender Konservatismus und Wiedergeburt der Nation (Conservatisme mourant et renaissance de la nation). Pour lui, les conservateurs sont "ceux qui comprennent sans doute le mieux la décadence de la société actuelle et qui ont les affects les plus forts à son égard". Ce qui manque, ce sont des réponses à ce qu'il faut faire pour s'opposer à la politique libérale de marché du mondialisme.
Pour pouvoir parer à l'avenir les prétendues "défaites permanentes", de telles réponses doivent être orientées vers les questions de l'écologie, qui était avant 1968 le thème propre du spectre conservateur, vers la question sociale, que l'on peut tout à fait considérer comme une "nouvelle question sociale", et finalement contre l'exclusion sociale, le recul des libertés et autres impositions. La question sociale est plus que jamais d'actualité, elle a un impact quotidien sur la vie de nombreuses personnes. Pourquoi, dans les sondages d'opinion, de nombreux électeurs de l'AfD répondent-ils qu'ils pourraient également s'imaginer voter pour un nouveau "parti Wagenknecht" à l'avenir ?
Les questions écologiques et sociales, ainsi que la réduction des droits ethnoculturels (famille, éducation des enfants, pratique religieuse) par des actes d'État paternalistes, constituent des interfaces pour le potentiel de résistance. Les communautés musulmanes ont également un besoin de sécurité sociale et matérielle. La pression fiscale, l'inflation, la pénurie de logements créent des situations problématiques réelles. La responsabilité sociale et l'équilibre social au sein de la communauté musulmane font partie de leurs principales valeurs. J'en ai terminé avec l'évaluation de l'essai de Kiessling et j'en viens pour finir aux suggestions formulées avec tant de pertinence par Höfer.
Höfer : la réalité multiethnique comme opportunité
Höfer intervient longuement contre l'image hostile de l'islam répandue en Europe occidentale, il traite des racines historiques, comment cela a pu se produire. "La caractéristique commune de ce courant était, entre autres, l'occultation complète des causes géopolitiques". A partir de la seconde moitié du 20ème siècle, l'extrémisme islamique était principalement motivé par la politique et non par la religion. On peut citer la domination néocoloniale américaine avec ses croisades, surtout dans les pays islamiques, le conflit traumatique en Palestine et la décadence corrosive de l'Occident en matière de politique et de culture. Dans la postface, Thor von Waldstein s'oppose donc au slogan politique qui en découle : "Dire "L'Islam n'appartient pas à l'Allemagne" est, au vu de cela, une phrase qui refuse manifestement la réalité".
Höfer voit dans les réalités multiethniques des opportunités de développer un "potentiel de résistance conservateur" commun, tout en exhortant à veiller à limiter les dégâts. A la page 107 et aux suivantes, il énumère en détail les points communs entre le camp patriotique allemand de droite et le "camp patriotique (des musulmans allemands)". Il convient de noter que l'auteur de ce texte voit également des points de convergence avec les musulmans non allemands. Ils découlent de toutes les contraintes de l'idéologie LGBTQ dominante auxquelles les deux "camps" sont confrontés quotidiennement et qui harcèlent leurs vies.
La droite et les conservateurs doivent déterminer avec quels musulmans ils peuvent coopérer et agir politiquement : Quelles alliances sont possibles ? Car l'islam comporte de nombreux courants qui ne peuvent être ignorés. Les musulmans vivant dans notre société sont également soumis aux mêmes divisions que la population allemande autochtone. Il y a les partisans de l'islam politique (militant). En règle générale, ils ne se contentent pas de mépriser le modèle de vie occidental et veulent généralement rester entre eux. Ils n'aspirent pas à coopérer dans des communautés de destin avec les Allemands. Il y a ceux qui ont décidé de passer leur existence dans le courant dominant occidental, soi-disant universel et idéal, et qui intériorisent et défendent avec sympathie et engagement les valeurs tyranniques qui y règnent (avec l'appui des politiciens et journalistes), et il y a ceux qui doivent supporter toutes les impositions mentionnées. Il existe avec eux des points communs qu'il convient d'exploiter. Il faut garder à l'esprit ces tensions et lutter contre les dérives extrémistes de l'islam.
Un livre courageux qui s'aventure sur un terrain miné et qui ne manquera pas de susciter des discussions controversées mais ouvertes.
Le livre Feindbild Islam als Sackgasse de l'auteur Frederic Höfer, récemment paru aux éditions Jungeuropa, fait actuellement couler beaucoup d'encre dans le camp de la droite. Afin de canaliser cette discussion, nous avons ouvert un forum de débat sur ce thème au Heimatkurier. Vous voulez participer au débat ? Envoyez-nous votre contribution au débat à l'adresse suivante : kontakt@heimat-kurier.at.
Commandes: https://www.jungeuropa.de/jungeuropa/309/feindbild-islam-...
et
https://antaios.de/gesamtverzeichnis-antaios/reihe-kaplak...
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mercredi, 19 avril 2023
Un an après le déclenchement de la guerre en Ukraine - Sur le fil du rasoir
Un an après le déclenchement de la guerre en Ukraine
Sur le fil du rasoir
Il ne faut pas présenter la partie adverse comme on l'est soi-même
par Peter Backfisch
Le 24 février 2023 a marqué l'anniversaire du début de la guerre en Ukraine. Soyons clairs: l'attaque de février 2022 a été menée par la Russie ! Toutefois, les deux parties, ainsi que des tiers non impliqués dans les combats, jouent un jeu malsain. La situation doit rester bloquée. Le gouvernement allemand, qui n'est pas une victime de la guerre et qui n'a jamais été menacé, s'est joint dès le début aux cris de guerre de l'OTAN et a ainsi aggravé la situation. Le parti "Bündnis 90/Die Grünen" s'est montré particulièrement excessif. Fondé à la fin des années 1970 en tant que parti pour la paix, entre autres contre la décision de réarmement de l'OTAN, il a parcouru les campagnes allemandes pendant des années avec le slogan "Faire la paix sans armes" ("Frieden schaffen ohne Waffen"). Lors des élections fédérales de 2021, il a présenté sur des panneaux d'affichage géants la promesse électorale "Pas d'armes dans les zones de guerre", sous le portrait d'Annalena Baerbock, autoproclamée "spécialiste du droit international" et future ministre des Affaires étrangères. Depuis, le slogan a changé et est devenu "Construire la paix grâce aux méga-armes".
Créer la paix sans armes (*)
(*) Les exceptions confirment la règle
L'Allemagne, qui a perdu deux guerres mondiales et étaient en ruines en 1945, se voit aujourd'hui à nouveau placée dans une situation qui tend à reproduire le traumatisme d'alors - avec une nouvelle génération de politiciens. On les appelle les "Global Leaders", ce qui indique clairement par quoi ou par qui ils sont dirigés. Le mot a été créé par Klaus Schwab et son Forum économique mondial (WEF). Les jeunes parvenus, enfants gâtés, sont à son service et mettent en pratique le contenu de son livre "COVID-19 - The Great Reset", paru en 2020. Il n'est toutefois pas nécessaire d'aborder ce livre dans le présent article.
Depuis le début, ces politiciens ont fait leur la demande de livraison d'armes au président ukrainien Volodymyr Zelenskyj et ont tout fait pour y répondre immédiatement. Ils ont même accepté l'éventualité d'une guerre nucléaire, la population étant verbalement rassurée par les médias : "Poutine n'osera pas le faire après tout".
Il s'avère d'ores et déjà que les livraisons d'armes ont développé une dynamique propre et sans fin. L'OTAN, sous la pression des États-Unis, a commencé à livrer des systèmes d'artillerie à longue portée très rapidement après le début de la guerre, suivis d'une promesse d'armes lourdes. Les promesses concernant le char de combat Leopard 2 ont laissé place à la question de savoir si l'OTAN n'était pas déjà en guerre. Une extension aux avions de combat est en discussion.
Mais Zelenskyj ne veut pas en rester là et demande que des armes nucléaires soient mises à la disposition de l'Ukraine. Dans le journal suisse Weltwoche du 17 juin 2022, l'expert militaire américain Douglas McGregor a qualifié les livraisons d'armes d'inutiles. Selon lui, les armes ne servent qu'à prolonger la guerre. C'est là un point de vue qui ne peut être toléré dans le débat politique en Allemagne par l'establishment libéral-gauche-vert au pouvoir. Les points de vue différenciés sont punis par le matraquage médiatique et l'exclusion sociale - mais les causes qui, elles, doivent être recherchées dans la politique d'élargissement continu de l'OTAN vers l'Est ne sont pas traitées par les médias.
Prélude à la Première Guerre mondiale
Il n'est pas possible de comparer la guerre en Ukraine à la Première Guerre mondiale, car la Première Guerre mondiale était une guerre de position et de tranchées sans victoire sur le terrain et la guerre en Ukraine est plutôt une guerre de dommages collatéraux chez les belligérants respectifs et chez les personnes non directement impliquées. Mais si l'on se penche sur les antécédents de la Première Guerre mondiale, force est de constater que ceux du conflit russo-ukrainien présentent des similitudes. Comme à l'époque, ce dernier a toutes les chances de mener le monde à un nouveau désastre épouvantable.
Le gouvernement allemand joue à nouveau un rôle majeur, mais cette fois-ci, il veut être parmi les vainqueurs et est prêt à prendre la tête des belligérants européens. Encouragés par les médias, ils font preuve de patriotisme guerrier et sont prêts à faire la guerre.
Le gouvernement allemand ne se rend pas compte que, du point de vue géopolitique de l'OTAN, il ne peut en aucun cas agir de manière indépendante et qu'il joue plutôt le rôle de vassal des États-Unis. Ce qui est frappant ici, c'est l'auto-justification mensongère et la haine aveugle contre la Russie.
Revenons aux leçons à tirer du déclenchement de la Première Guerre mondiale. Dans son ouvrage "Die Schlafwandler" ("Les somnanbules", 2014), l'historien australien Christopher Clark en a décrit minutieusement les antécédents. A l'époque aussi, les responsables vivaient dans un monde complexe où régnaient la méfiance et l'hostilité mutuelles. Les projets d'élargissement et d'expansion ont alimenté les aspirations de l'époque, conduisant à une situation où une étincelle suffisait à déclencher la guerre - ce qui, comme chacun sait, s'est produit. A l'époque, les regards se tournaient vers les foyers de crise dans les Balkans, dans le but d'affaiblir l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie.
Dans le langage d'aujourd'hui, on pourrait appeler cela un "déclassement en tant que puissance régionale". De la même manière, on parle actuellement de la Russie, la situation dans le Donbass remplaçant celle des Balkans vers 1912/14. La Crimée joue son propre rôle et ne pourra probablement pas être abandonnée par la Russie, même en cas d'accord de paix. La Russie, la France, et la Grande-Bretagne sont entrées en guerre en 1914 avec des plans de conquête, toujours soucieuses de pouvoir attribuer la véritable responsabilité de la guerre à l'Allemagne: "L'Allemagne était belliqueuse, l'Entente pacifique". Nous retrouvons aujourd'hui une propagande similaire dans la guerre Russie-Ukraine. Une fois de plus, les responsables marchent sur le fil du rasoir, sans vision claire.
L'histoire du début de la Seconde Guerre mondiale, qui a connu un premier point culminant à Stalingrad, témoigne également d'une mauvaise volonté ou plutôt d'une incapacité à rechercher des solutions diplomatiques. Nous recommandons ici la lecture du livre du général à la retraite Gerd Schulze-Rohnhof "1939 - Der Krieg, der viele Väter hatte" (2005). Avec une arrogance hautaine, le gouvernement polonais a tenté de mettre sur le compte de l'Allemagne ses propres nombreuses provocations du printemps 1939 à l'égard des minorités allemandes ; cela a trouvé un terrain fertile en Angleterre et en France. A l'époque également, il n'y avait pas de volonté de négocier, ce qui a plongé toute l'Europe dans le chaos.
Pour éviter que le monde ne soit à nouveau plongé dans une telle catastrophe, il faut ouvrir des espaces de liberté et de négociation. Immédiatement, "dès aujourd'hui" (Roger Waters, début février au Conseil de sécurité de l'ONU) !
Peter Backfisch, né en 1954, est diplômé en pédagogie et travaille depuis 40 ans pour une ONG d'économie sociale. Il y est également conseiller du comité directeur pour la politique internationale. Il a également travaillé en Afrique du Nord, au Moyen-Orient, au Proche-Orient et dans les pays de la CEI jusqu'en 2004. Depuis 2019, il écrit en tant qu'auteur indépendant, par exemple pour Junge Freiheit, Abendland, Wochenblick, Attersee Report et Tumult online.
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Alexandre Douguine: Poutine grand dirigeant et "l'après-Poutine"
Poutine grand dirigeant et "l'après-Poutine"
Alexandre Douguine
Source: https://katehon.com/ru/article/putin-kak-velikiy-pravitel-i-posle-putin
Poutine ne dépend pas de l'élite russe, des partis politiques, des cartels oligarchiques, des mouvements sociaux, des institutions et de toute instance administrative en Russie. Ils dépendent tous de lui. Mais, en revanche, il dépend certainement de la géopolitique, du peuple et de la civilisation.
Tendances politiques au cours de la première année de l'Opération militaire spéciale (OMS)
L'analyse des transformations politiques en Russie au cours de la période de l'OMS est assez claire. Après des fluctuations initiales - avancée/recul - une tendance régulière et facilement vérifiable s'est dessinée, tant dans les combats eux-mêmes que dans la politique intérieure. Le lien entre la campagne militaire en Ukraine et dans les territoires de la "Nouvelle Russie"/Novorossiya et les processus politiques internes en Russie est évident. Cela ne correspond guère à l'opposition trop marquée "loyal/traitre" reflétée dans l'image "avancée/retraite", mais il existe certainement une corrélation directe entre les événements sur les fronts et le degré et l'intensité du patriotisme au sein de l'État et de la société. En fait, nous devrions parler de traîtres au sens plein du terme au sein des dirigeants de la Fédération de Russie avec une grande prudence, et seulement lorsque nous avons des certitudes, et non pas lorsque nous n'avons que certains soupçons à ce sujet. Dans des conditions de guerre, de telles étiquettes ne doivent pas être lancées à tout bout de champ. À en juger par les fuites du Pentagone, l'ennemi est trop bien informé de l'état des choses au sein de la direction de l'armée russe elle-même pour que les choses soient claires ici. Mais cette question devrait être traitée par d'autres structures spécialement conçues à cet effet, à savoir le contre-espionnage. Il serait plus correct d'exclure les traîtres directs de l'équation, du moins dans cette analyse de la situation. Bien sûr, il y a des gens au pouvoir, surtout les partisans directs du rapprochement inconditionnel avec l'Occident, préconisé par Gorbatchev et Eltsine, qui voudraient mettre fin à la guerre pour n'importe quelle raison. Mais ils ne peuvent pas en parler directement et s'ils commencent ouvertement à faire quelque chose dans ce sens, les conséquences seront assez dures. Tous ceux qui pensent de manière responsable au pouvoir se rendent compte qu'il est tout simplement impossible d'arrêter l'OMS dans l'état où elle se trouve. Et ce, pour plusieurs raisons. L'Occident est farouchement opposé à cet arrêt et le régime nazi de Kiev le percevra comme une capitulation. En outre, la société le percevra comme un discrédit total des autorités, et le système politique s'effondrera tout simplement. Par conséquent, seul un traître, un ennemi de la Russie - du peuple et de l'État - voudrait la paix dans de telles circonstances.
Cependant, le processus de patriotisation de la société est extrêmement lent. Et encore une fois, tout aussi lent que notre avancée vers l'Occident. Il existe une interconnexion étonnante: le début de l'OMS - un élan de patriotisme, puis des tentatives de repli - une mobilisation retardée, puis un recul général - puis un changement de relations publiques, puis une percée (l'acceptation de quatre nouvelles entités territoriales en Russie, la mobilisation, la nomination de Sourovikine) et, enfin, la stabilisation de la situation. Ainsi, après une période d'hésitations, de retards et même de reculs, nous avons atteint, après plus d'un an d'OMS, un vecteur stable de patriotisme cohérent, bien qu'encore extrêmement lent et modéré.
Dans un avenir proche, la Russie sera apparemment confrontée à un test sérieux - une contre-offensive du régime de Kiev dans une ou plusieurs directions à la fois. Et tout naturellement, le courant patriotique risque de porter un coup symétrique à la Russie elle-même. Une fois que nous aurons résisté à l'attaque et l'aurons repoussée, le processus de patriotisation de la société et les réformes idéologiques et politiques de grande ampleur prendront un nouvel élan. Il est probable que notre propre offensive contre l'ennemi s'accélérera de la même manière. Par conséquent, l'année décisive 2023 sera déterminée par l'image de notre avenir : ce que la Russie devrait être au prochain tournant de son existence historique.
Les étapes de l'histoire moderne de la Russie : de la colonie à la grande puissance
La Fédération de Russie a émergé des ruines d'une grande puissance en 1991. Au cours de la première décennie, le pays a été soumis à un contrôle étranger et a commencé à s'effondrer complètement. Les pires - pilleurs, traîtres, agents de l'influence occidentale, généralement appelés "libéraux" - ont pris le pouvoir. C'est la première phase de l'histoire récente de la Russie.
Poutine, arrivé au pouvoir en 2000, a ralenti le processus de désintégration et a insisté de plus en plus sur la souveraineté. Pour une raison ou une autre, il a laissé intact le noyau principal de l'élite des années 1990, n'éliminant que les personnes les plus odieuses et les plus turbulentes. Les 23 années de règne de Poutine qui ont précédé l'OMS ont constitué la deuxième phase.
Après le début de l'OMS, la troisième phase a commencé: un véritable tournant patriotique où l'on est passé de la souveraineté de l'État à la souveraineté de la civilisation (russe). Poutine a tracé cette voie, mais elle ne s'est pas encore pleinement concrétisée. Elle mûrira et s'établira définitivement après l'épreuve d'une probable contre-attaque des nazis de Kiev. À ce moment-là, les élites seront inévitablement purgées et remplacées - les vrais héros viendront du front et remplaceront naturellement le noyau libéral corrompu.
Le cap de Poutine et les facteurs objectifs : géopolitique, société, civilisation
De nombreux observateurs ont l'impression que l'orientation vers la souveraineté de l'État, dès le début du règne de Poutine, et l'orientation qu'il a définie après le début de l'OMS pour affirmer l'identité de la civilisation russe eurasienne, ont été des décisions exclusivement prises par Poutine lui-même, par Poutine en tant qu'individu. Sa décision a été soutenue par la société, par la majorité, et l'élite n'a eu d'autre choix que de suivre le président. Certains ont fui, d'autres se sont cachés, espérant survivre au désastre et revenir à l'algorithme habituel, mais la majorité a tout de même accepté les conditions et exprimé - certains plus bruyamment et plus clairement, d'autres plus discrètement et plus confusément - sa loyauté envers le nouveau cours.
Cette personnification de la décision de lancer l'OMS a donné lieu à un certain nombre d'attitudes politiques, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la Russie. Si l'OMS = Poutine, alors tout peut se reproduire après Poutine. Il peut rester au pouvoir "indéfiniment", le peuple et la société ne peuvent que le soutenir dans cette démarche. Mais il peut aussi remettre le pouvoir - et encore - à qui il veut. Il est totalement libre de faire ce qu'il veut. Cette souveraineté absolue du chef suprême génère un cercle d'espoir pour l'ennemi associé à l'ère "post-Poutine", et à l'intérieur - parmi les élites russes elles-mêmes - elle alimente également les attentes, dans lesquelles chacun place ses propres intérêts.
C'est ici qu'il convient de faire quelques ajustements. Oui, Poutine est absolument et infiniment libre par rapport au système politique russe. Il ne dépend de personne et a concentré tous les pouvoirs entre ses mains. Mais il n'est pas libre
- d'ignorer les lois de la géopolitique et, en particulier, celles de la stratégie de l'Occident qui cherche désespérément à maintenir l'unipolarité et à priver la Russie de son statut de pôle du monde multipolaire;
- d'ignorer aussi la structure des attentes et des valeurs des grandes masses populaires;
- d'ignorer la logique civilisationnelle de l'histoire russe elle-même.
C'est précisément la raison pour laquelle Poutine poursuit le type de politique étrangère qu'il mène, en répondant symétriquement par la géopolitique eurasienne aux pressions de l'atlantisme géopolitique (OTAN, Occident collectif). C'est la première démarche à parfaire. Il ne dispose pas de tous les pouvoirs, il lutte désespérément pour que la Russie ne soit que l'un des pôles du monde multipolaire et non un nouvel hégémon. Mais même cela est nié par l'Occident, ce qui explique la consolidation de la cohésion entre les pays de l'OTAN (à l'exception de la Hongrie et de la Turquie) contre la Russie dans la guerre d'Ukraine. Et il n'y a là rien de personnel: la géopolitique n'a pas été inventée par Poutine, il a dirigé le Heartland, le noyau de la civilisation terrestre, l'Eurasie, et il est obligé de suivre la logique géopolitique de cette partie du monde. Toute tentative de se plier à l'atlantisme, comme nous l'avons vu dans les années 1990 sous l'ère Eltsine, ne conduirait qu'à une plus grande désintégration de la Russie. Par conséquent, l'État russe, qui veut être un sujet de la géopolitique et non son objet, n'a tout simplement pas d'autre choix que de se confronter à l'Occident. Poutine a retardé cette confrontation autant qu'il le pouvait, et s'y est engagé ouvertement au tout dernier moment. Il n'a pas pris la décision de lancer une OMS, la Russie y a été contrainte par le comportement de l'Occident.
Deuxièmement, Poutine n'est pas exempt du soutien de la population. S'il s'est imposé au pouvoir, c'est précisément parce que sa ligne de conduite - du moins en matière de souveraineté et de patriotisme - a été parfaitement cohérente avec les principales priorités et aspirations des grandes masses populaires. Oui, le peuple voulait aussi la justice sociale, mais comparé à Eltsine, où il n'y avait ni justice ni patriotisme, il y avait généralement assez de patriotisme. Poutine a correctement et très rationnellement calculé que le fait de s'appuyer sur les larges masses lui apporte un soutien inconditionnel et lui permet de se délier les mains en matière de politique intérieure. En revanche, miser sur les libéraux, c'est-à-dire sur la population urbaine (principalement métropolitaine) tournée vers l'Occident et misant sur l'oligarchie, le rendrait complètement dépendant des groupes rivaux, des lobbies, des segments politiques et, en fin de compte, de l'Occident. Le peuple, quant à lui, n'exige personne en particulier. Mais il demande légitimement à Poutine de rendre à la Russie son indépendance et sa grandeur. Ce que fait Poutine.
Troisièmement : Poutine ne gouverne pas dans le vide, mais dans le contexte et la logique de l'histoire russe. Celle-ci suggère que la Russie est une civilisation indépendante, qui ne fait pas partie du monde occidental, ce que Poutine a partiellement accepté au début de son règne. Les penseurs conservateurs de la Russie tsariste, des slavophiles et de Tioutchev aux idéologues de l'âge d'argent, en passant par les bolcheviks eux-mêmes, ont toujours opposé la Russie à l'Occident, que ce soit à droite ou à gauche, pour des raisons différentes. Les conservateurs insistaient sur l'identité russe, tandis que les bolcheviks insistaient sur les oppositions de deux systèmes socio-économiques irréconciliables. Dès que Poutine cite Dostoïevski ou Ilyine, ou dit quelque chose de neutre et de positif sur Staline, tout en critiquant sévèrement l'Occident - jusqu'à affirmer qu'il s'agit d'une "civilisation satanique" - il apparaît comme un maillon légitime de la chaîne des grands dirigeants du monde russe. Les tentatives d'élaboration d'une politique alternative - pro-occidentale et libérale - suscitent une profonde haine populaire, que l'on retrouve dans l'attitude de l'opinion publique à l'égard de Gorbatchev et d'Eltsine.
Poutine ne dépend pas de l'élite russe, des partis politiques, des cartels oligarchiques, des mouvements sociaux, des institutions et de toute instance administrative en Russie. Ils dépendent tous de lui. Mais il dépend bel et bien de la géopolitique, du peuple et de la civilisation. Et tout à fait en accord avec leurs attentes, leur logique et leurs structures sous-jacentes.
L'après-Poutine
Dans cette perspective, l'horizon futur, que l'on peut classiquement qualifier d'"après Poutine", se présente sous des traits très différents. Le statut de Poutine - précisément en raison de la cohérence avec les trois facteurs cruciaux, et sur la base des mesures réelles qu'il a prises et des résultats réels qu'il a obtenus - est pratiquement inébranlable. Il est tellement en résonance avec ces paramètres objectifs qu'il s'en affranchit en partie lui-même. Le cas de la "justice", qui fait manifestement défaut sous Poutine, en dit long: le peuple est prêt à fermer les yeux même sur ce point (même si cela lui fait de la peine), face à d'autres aspects du régime de Poutine fondés sur des principes. Même avec l'Occident, Poutine peut calibrer la chaleur de l'hostilité, parce que le public lui fait confiance et qu'il n'a pas besoin de prouver son patriotisme à chaque fois - personne n'a plus de doutes à ce sujet.
Mais l'"après Poutine" - et avec n'importe quel successeur - il n'en sera pas ainsi. Le pouvoir de Poutine suffira à remettre n'importe qui à sa place. Cela sera accepté par tous. Mais au-delà, la figure de cet "après-Poutine" sera beaucoup moins libre d'agir que lui.
En même temps, il est absolument impossible d'imaginer que l'hypothétique successeur - quel qu'il soit - tente de s'écarter du cap géopolitique, du patriotisme et de l'identité civilisationnelle de la Russie. C'est Poutine qui est encore un peu libre à cet égard. Mais son successeur ne sera pas libre du tout. Dès qu'il relâchera un tant soit peu ses efforts dans cette direction, ses positions seront immédiatement affaiblies, sa légitimité sera ébranlée, et les figures et les forces qui seront plus en phase avec les défis historiques émergeront naturellement à ses côtés, plutôt qu'un successeur hésitant. Le "post-Poutine" doit encore faire ses preuves en tant que digne successeur de Poutine et gagner sa légitimité en matière de géopolitique, de patriotisme (incluant cette fois la justice sociale) et de renaissance du monde russe. Poutine a gagné ses guerres, ou les a déclenchées de manière décisive. L'"après-Poutine", en revanche, ne l'a pas encore fait. Le successeur devra donc non seulement devenir un géopoliticien eurasien à part entière, mais aussi gagner la guerre avec l'Occident collectif en Ukraine de manière décisive et à n'importe quel prix, et précisément pour que personne ne puisse remettre en question la victoire. Poutine peut encore théoriquement s'arrêter quelque part (bien qu'il soit peu probable que l'Occident le laisse faire), mais son successeur ne pourra s'arrêter nulle part avant la frontière avec la Pologne.
Il en va de même pour la population. Les gens acceptent Poutine, ils l'ont déjà accepté. L'"après-Poutine" devra mériter cette acceptation. Et c'est là qu'il ne peut s'empêcher de faire des pas conséquents vers la justice sociale. L'influence du grand capital, des oligarques et du capitalisme en général répugne profondément aux Russes. Poutine peut pardonner cela, mais pourquoi son successeur devrait-il le faire ? L'"après-Poutine" aura besoin non seulement de patriotisme, mais aussi d'un patriotisme orienté vers la société. Et à cet égard, il ne doit pas se contenter de maintenir la barre, mais l'élever. Cela implique de réformer le système des partis et les structures gouvernementales. Partout, les patriotes, et surtout ceux qui sont passés par le creuset d'une juste guerre de libération - véritablement de la patrie - occuperont les postes les plus élevés. Il n'y aura en aucun cas de rotation complète de l'élite "post-Poutine".
Enfin, la civilisation russe. Les 23 années de règne de Poutine ont eu pour but de renforcer la Russie en tant qu'État souverain. En même temps - surtout au début - Poutine a admis que cette souveraineté russe pouvait être défendue et renforcée dans le cadre d'une civilisation européenne occidentale commune - "de Lisbonne à Vladivostok". Et en termes de civilisation occidentale, cela comprenait le capitalisme, la démocratie libérale, l'idéologie des droits de l'homme, le progrès technologique, la division internationale du travail, la numérisation, l'adhésion au droit international, etc. Il est progressivement devenu évident que ce n'était pas le cas, et c'est après le début de l'OMS que ses discours ont commencé à inclure des paroles sur la civilisation russe et ses différences de valeurs fondamentales par rapport à l'Occident moderne. Le décret 809 sur la politique d'État visant à protéger les valeurs traditionnelles a été signé, et la nouvelle version du concept de politique étrangère présentait la Russie non seulement comme un pôle d'un monde multipolaire, mais aussi comme une civilisation totalement distincte de l'Occident et de l'Orient. C'est le monde russe, et il est explicitement mentionné dans ce concept.
L'"après-Poutine" ne peut même pas revenir à la formule d'un État souverain, tant le conflit avec l'Occident collectif et la vague de russophobie sont aujourd'hui énormes. La route vers une Europe unie de Lisbonne à Vladivostok - du moins jusqu'à un changement révolutionnaire en Europe même - est coupée. Le successeur de Poutine devra simplement aller encore plus loin dans cette direction. Cela nécessitera une réinitialisation culturelle sous la bannière du "logos russe".
À partir de là, les choses vont se corser.
Nous pouvons en tirer une conclusion paradoxale. Tant que Poutine sera au pouvoir en Russie, une sorte d'accord avec l'Occident, ralentissant les processus patriotiques dans la politique et l'idéologie, restera possible. L'Occident ignore totalement que la seule personne avec laquelle il est encore possible de nouer des relations est Poutine lui-même. L'idée maniaque de l'écarter, de l'éliminer, de le détruire, témoigne de la perte du sens des réalités de l'Occident collectif. Avec le dirigeant de "l'après-Poutine", il sera impossible de négocier. Lui - quel qu'il soit - n'aura aucun mandat, aucun pouvoir pour le faire. La seule chose qu'il sera libre de faire, c'est de faire la guerre à l'Occident jusqu'à la victoire, et de ne pas freiner, mais d'accélérer les réformes patriotiques - peut-être pas à la manière douce de Poutine, mais à la manière dure (Priginsky).
Quel que soit le successeur désigné par Poutine - et il peut désigner n'importe qui - ce "n'importe qui" devra immédiatement adopter non seulement le langage du patriotisme, mais aussi celui de l'ultra-patriotisme. Et il n'y aura pas beaucoup de temps pour apprendre un tel langage, très probablement il n'y aura pas de temps du tout pour l'apprendre. C'est ainsi qu'un certain schéma se dessine : l'"après-Poutine" sera très probablement celui qui aura déjà maîtrisé ce nouveau système d'exploitation - la géopolitique eurasienne, le patriotisme de puissance constante (avec un biais de gauche dans l'économie) et la civilisation russe d'origine, le Logos russe.
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mardi, 18 avril 2023
Et maintenant, les atlantistes attaquent la Hongrie
Et maintenant, les atlantistes attaquent la Hongrie
Augusto Grandi
Source: https://electomagazine.it/ed-ora-gli-atlantisti-attaccano-lungheria/
Les atlantistes ouvrent un nouveau front. La folie des marchands d'armes ne connaît plus de limites et, pour poursuivre la guerre en Ukraine, avec l'espoir de l'étendre à d'autres parties du monde, la désinformation se déchaîne. Dans le collimateur, une cible facile: le Hongrois Orban. On a d'abord tenté de le déstabiliser par des menaces de Bruxelles, puis par des sanctions européennes qui lui coupent les vivres simplement parce qu'il ne s'emballe pas pour la gay pride à Budapest. Mais le peuple hongrois n'a pas été effrayé par l'ingérence politiquement correcte de la bande d'Ursula et a voté en masse pour Orban.
Et là où la politique du chantage n'a pas atteint son but, l'espionnage et la désinformation l'ont fait. Les espions américains - si attentifs à intercepter les amis, les alliés et les pays-larbins - ont fait savoir qu'ils avaient illégalement surpris une conversation d'Orban dans laquelle le dirigeant hongrois affirmait que le principal ennemi de Budapest était Washington. Un truisme, bien sûr, mais qui agace beaucoup les maîtres américains. Ils l'ont donc divulguée au moment même où Orban concluait un nouvel accord avec Moscou pour l'approvisionnement en gaz et en pétrole, absolument essentiel pour l'économie hongroise.
Un accord conclu à la lumière du jour. Et les amis espions ont ajouté qu'Orban autoriserait les avions de l'OTAN transportant des armes à survoler l'Ukraine. Juste pour mettre Poutine en colère. Qui ne s'est pas fâché parce qu'en tant qu'ancien membre des services secrets, et bien qu'il n'ait pas servi dans l'armée à Cuneo, il est un homme du monde et sait comment ces choses se passent.
Ainsi, Budapest continuera d'obtenir de l'énergie à des prix avantageux, en dépit de la colère d'Ursula. Et les États-Unis enverront en prison le gamin un peu stupide qui a divulgué une nouvelle fois des informations sur les services secrets. Tout comme ils sont prêts à enterrer en prison Assange qui avait révélé des milliers d'autres saloperies atlantistes. Mais les clercs de la désinformation italienne s'indignent parce que les Russes ont arrêté un journaliste américain qui révélait les secrets de Moscou...
21:11 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : actualité, europe, europe centrale, europe danubienne, affaires européennes, hongrie, viktor orban, politique internationale | | del.icio.us | | Digg | Facebook
lundi, 17 avril 2023
L'option eurasienne - l'alternative d'Elsässer pour la paix
L'option eurasienne - l'alternative d'Elsässer pour la paix
Par Jürgen Elsässer
Source: https://www.compact-online.de/die-eurasische-option-elsaessers-alternative-fuer-frieden/
La coalition gouvernementale tricolore et la "politique étrangère féministe" d'Annalena Baerbock (Verts) entraînent l'Allemagne dans une guerre contre la Russie, la soumettent aux plans mondialistes des États-Unis et détruisent ses relations économiques avec la Chine. Face à ce pandémonium, Jürgen Elsässer a défendu dès 2009 l'importance de l'État-nation et d'une alternative eurasienne à l'impérialisme américain dans son livre Nationalstaat und Globalisierung. Voici des extraits de ce livre, qui est enfin à nouveau disponible, mais uniquement dans la boutique de la revue COMPACT.
Toutes les mesures prises en Europe ne suffiront pas à compenser l'effondrement des marchés d'exportation nord-américains. L'économie allemande est trop productive, elle ne peut pas écouler tous ses produits sur notre continent. Mais pourquoi toujours regarder vers l'ouest - et non vers l'est - lorsqu'il s'agit de trouver des clients ? Il y a là une demande solvable accumulée sans précédent.
Ainsi, la République populaire de Chine a accumulé 1,8 billion de dollars de réserves de change, la Russie en a environ 400 milliards. Avec l'effondrement prévisible du billet vert, ces petits papiers ne vaudront bientôt plus rien. Pourquoi les Allemands et les autres Européens de l'Ouest ne forment-ils pas un grand marché avec les Chinois et les Russes: nous vous échangeons vos réserves de dollars inutiles contre des euros et vous achetez des produits européens en échange. Les quelque deux mille milliards d'euros nécessaires à cette opération correspondraient à peu près à la somme que les pays de l'UE ont mise à disposition de leurs banques fin 2008 à titre de garantie.
On pourrait objecter, en prenant l'exemple du secteur automobile, que l'Empire du Milieu construit plus de cinq millions de véhicules par an et n'a donc pas besoin des Allemands. Mais la production propre aux États-Unis a récemment doublé, et pourtant les véhicules made in Germany y ont été un succès commercial. Volkswagen pour la République populaire - ce serait un marché de plusieurs milliards. La Russie aussi voudra en premier lieu développer ses propres capacités de production.
Mais si les exportations allemandes vers la Russie pouvaient être payées par des exportations de gaz supplémentaires, les deux parties auraient un avantage. Quoi qu'il en soit, la Russie s'efforcera d'apporter sa contribution à la nécessaire transformation de l'économie mondiale.
Comme l'a déclaré le président Dmitri Medvedev en novembre 2008 : "La crise financière a montré qu'il était nécessaire de réformer le système politique et économique. Le pivot de cette réforme est de briser la domination des États-Unis sur la politique et l'économie".
Liaison Paris-Berlin-Moscou
Gerhard Schröder a testé un contre-modèle au printemps 2003, lorsqu'il a coordonné son opposition à la guerre en Irak avec Jacques Chirac et Vladimir Poutine. A l'Elysée, Sarkozy a poursuivi la politique orientale équilibrante de son prédécesseur, comme le montre sa médiation après la guerre en Géorgie en août 2008.
Malheureusement, la politique allemande sous Angela Merkel n'est pas aussi engagée en ce sens, bien que notre industrie apprécie la Russie comme un partenaire fiable. A ce stade, l'opposition ne pourrait-elle pas se présenter comme une véritable alternative ? Willy Brandt avait déjà fait des concessions à Moscou en pratiquant une politique de détente et en négociant en contrepartie des livraisons de gaz stables - et ce mélange lui avait permis de gagner des élections.
Quoi qu'il en soit, une liaison Paris-Berlin-Moscou pourrait avoir un impact considérable sur d'autres pays. Non seulement pour des raisons économiques, mais aussi comme symbole de paix : des États qui se faisaient la guerre en tant qu'ennemis héréditaires il n'y a pas si longtemps s'allient en bonne intelligence. Les trois gouvernements seraient bien inspirés de ne pas se considérer comme le noyau d'un axe militaire, mais comme le nœud d'un réseau de paix eurasien: pas de relance de l'armement, mais une démilitarisation poussée. Pas d'intervention mondiale, mais un retrait des troupes. Les dividendes de la paix sont utilisés pour l'économie civile, l'éducation et la culture.
Une zone de paix de Brest à Vladivostok. Une confédération de républiques souveraines, tout comme la Grèce antique était une confédération de cités libres - la vieille Europe dans sa plus belle forme. Personne ne verserait une larme sur l'UE et l'OTAN. Le Conseil de la Fédération se réunit à Saint-Pétersbourg, carrefour historique de l'Est et de l'Ouest. Personne ne serait menacé par cette fédération. Même l'Amérique n'aurait pas à se sentir défiée et pourrait se rappeler ses vertus isolationnistes. Athènes et Rome se réconcilieraient (...)
Si l'Allemagne et d'autres Etats européens se libéraient de leur subordination aux Etats-Unis et donc de leur politique belliciste, ce serait déjà un grand gain. Cela ne sera d'ailleurs pas une promenade de santé. L'histoire connaît de nombreux exemples où non seulement Moscou, mais aussi Washington, ont su empêcher la dérive de satellites en leur prodiguant une "aide fraternelle".
Le rétablissement d'une économie sociale de marché comme dans l'ancienne République fédérale d'Allemagne est un objectif pour lequel des majorités pourraient s'enthousiasmer dans notre pays. Une fois cette étape franchie, la gauche pourrait promouvoir ses utopies à des niveaux plus larges. Nous devrions toutefois préciser que celles-ci ne seraient réalisées que si la population donnait son accord dans le cadre de procédures démocratiques irréprochables.
Enfin à nouveau disponible - mais uniquement dans la boutique de la revue COMPACT : Le classique de Jürgen Elsässer Nationalstaat und Globalisierung (= "État-nation et mondialisation"). Pourquoi il ne s'agit plus de la gauche contre la droite, mais de la base contre le sommet. Un plaidoyer pour un patriotisme social. A commander ici:
https://www.compact-shop.de/shop/buecher/juergen-elsaesser-nationalstaat-und-globalisierung/
19:27 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Eurasisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jürgen elsässer, eurasisme, allemagne, livre, géopolitique, actualité, politique internationale, europe, affaires européennes, axe paris-berlin-moscou | | del.icio.us | | Digg | Facebook